Voilà, c'est fini. Désolé pour le temps que j'ai mis à rédiger cette fiche, j'ai été plus occupé que prévu ces derniers jours ^^'.
Nom : Hato
Prénom : Mickaël
Age : 22 ans
Surnom : John Doe (cf histoire)
Race: humain
Nationalité : américain
Métier : criminel
Langue(s) maîtrisée(s): anglais, français
Caractère : Au premier abord, il peut paraître un peu froid et distant. Son amnésie n’aidant en rien, John a pris pour habitude de rester isolé des autres, la peur du contact avec les gens étant trop forte pour qu’il puisse s’y résigner. Il est de ce fait assez solitaire, sortant très peu de chez lui, il consacre tout son temps à découvrir ce passé qui lui fait tant défaut. De ce dernier est né d’ailleurs un autre trait important de son caractère, cette personnalité qu’il considère comme étant une forme de schizophrénie. John est loin de se douter qu’en réalité, il s’agit d’évènements de son sombre passé qui refont surface à travers son subconscient pour ainsi venir le hanté. Ce problème, en plus de renforcer le sentiment d’exclusion qu’il ne peut pas s’empêcher de ressentir a tendance à le rendre rapidement violent, le stress causé devant bien s’évacuer d’une façon ou d’une autre.
Physique : John possède un physique pour le moins classique, 1m80 pour 70kg, des cheveux châtains foncés, yeux marrons, la particularité la plus flagrante lorsqu’on le voit sont ses traits tirés et sa peau laiteuse qui ne sont pas sans rappeler ses gênes asiatiques qui ont pris le dessus sur les autres. Son style vestimentaire est somme toute basique, portant et lavant régulièrement les quelques vêtements que lui permet d’acheter son modeste emploi, il s’habille généralement légèrement, avec des vêtements de sport auxquels il préfère leur souplesse et la liberté de mouvement qu’ils confèrent.
Histoire :Né d’une mère française, et d’un père japonais s’étant installé aux Etats-Unis, Mickaël n’a pas eu une enfance que l’ont pourrait qualifier d’heureuse, bien que jusque l’âge de huit ans, tout ce soit pourtant passé sans accroc majeur : des parents aimant et s’aimant, une situation stable, qui n’avait aucune raison d’être bousculée. C’était tout du moins ce qu’ils pensaient à cette époque, avant que l’employeur du père du jeune garçon ne soit arrêté pour détournement de fond, et que Ryo ne perde son travail. Ce fut, à partir de ce jour là une véritable descente aux enfers. L’alcool, le jeu, tous ces vices dans lesquels un homme désespéré, n’écoutant pas sa femme pourrait tomber devinrent les sien.
Les années continuèrent de s’écouler, la situation de la famille Hato se dégradait de plus en plus, s’étant retrouvée sans revenu du jour au lendemain, puisque Hélène, la mère de Mickaël avait tout quitté en France pour suivre son mari et élever son enfant. Arrivé à l’âge de quinze ans, le jeune garçon commençait à parfaitement comprendre ce qui se passait, son père en étant maintenant à un stade supérieur et faisait usage de violence envers les membres de sa propre famille. Plus les coups tombaient, plus sa mère se faisait frapper, parfois même en sa présence, et plus le jeune Hato ressentait ce puissant sentiment qu’était la haine. Il résistait à ce dernier, et parvenait tant bien que mal à ne pas sombrer dans la folie. Ill réfléchissait chaque jour d'avantage à la manière dont il allait pouvoir améliorer la situation, car peu importe le moyen employé, Mickaël ne pouvait pas assister à ces scènes le dégoûtant de cette personne, qu’il ne considérait plus comme quelqu’un de la famille, qui pour lui n’avait plus rien de l’homme qui l’avait élevé plus longtemps.
Ses idées, son plan, tout se mit progressivement en place, une personne extérieur lui aurait sûrement dit de faire appel à la police, mais l’envie de régler ceci par lui-même était trop forte, il ne pouvait pas pardonner, et se devait de faire justice lui-même. Le jeune garçon n’était pas spécialement très intelligent, mais il s’efforçait de réfléchir à la façon la plus cohérente possible pour sortir son père de leur vie, sans que pour autant il est à en subir les conséquences. Ce n’était pas aisé que d’élaborer quelque chose d’aussi poussé pour un garçon de quinze ans, d’autant plus qu’entre temps les corrections continuaient pour des motifs de plus en plus ridicule, un moyen de s’exprimer … voilà ce qu’était devenu les coups qu’il assénait à sa femme et à son fils, non, en fait, Mickaël voyait ceux-ci comme un défouloir, cela ne pouvait être que ça, il se défoulait, puis, calmé, retournait parier une partie des maigres économies qui leur permettait encore de subsister tant bien que mal. Le futur amnésique n’allait plus à l’école, ses parents n’ayant plus les moyens de financer les études auxquelles il aspirait, il avait maintenant dix-sept ans, et arpentait les rues sans réel but, attendant peut-être qu’un miracle se produise, qu’un des créanciers de ons père se débarrasse de lui. Cela l’aurait bien arrangé.
C’est un soir que tout bascula, un soir pouvant paraître tout ce qu’il y avait de plus normal, mais le soir fatidique pour la famille Hato. Mickaël venait de rentrer d’un vagabondage pas plus instructif qu’à l’accoutumée, et c’était dubitatif qu’il posa son manteau et ses chaussures à l’entrée, comme d’habitude. Un silence pesant régnait sur l’ensemble de l’appartement vétuste dans lequel ils vivaient tous les trois. Depuis des années maintenant, l’atmosphère avait toujours été chargée d’une tension palpable rien qu’en franchissant le seuil de la porte d’entrée, mais étrangement, on aurait put croire ce jour là que personne ne se trouvait en ce lieu. Curieux, mais aussi un peu inquiet, Mickaël s’aventura dans ce qui allait être le théâtre du début de sa folie. Une fois dans le salon, il put apercevoir une main dépassée de derrière la table, son appartenance étant dissimulée par l’épaisse nappe qui recouvrait cette dernière. Le jeune garçon s’avança lentement, et vit, de ses yeux écarquillés sa mère allongée sur le sol. Il ne chercha pas à savoir quelle était la situation, si sa mère était juste évanouie ou pire encore, la seule chose qui résonna à ses oreilles à cet instant précis fut le bruit du loquet s’abaissant lentement, la porte qui grinça comme elle le faisait toujours, les bruits de pas qui s’avançaient dans le petit vestibule pour se rapprocher du salon … L’idée ne fit qu’un tour dans l’esprit du jeune homme, c’était la première fois qu’il voyait sa mère sans conscience, cette vision fut celle de trop pour lui.
Mickaël savait que son père cachait une arme, il l’avait souvent vu faire lorsque l’alcool rongeait l’esprit de Kyo et qu’il se sentait obligé de savoir qu’il avait cette chose en dernier recours. Il se précipita dans la cuisine, sauta sur la première chaise qu’il vit, et se saisit du bocal dans lequel se trouvait l’objet de ses désirs. Le jeune garçon vérifia aussitôt qu’elle était chargée, et retourna tranquillement dans la pièce qu’il venait de quitter un peu plus tôt. Son père semblait paniqué devant sa femme allongée ainsi, mais Mickaël ne parvenait plus à penser rationnellement, il faisait complètement abstraction de ses sentiments et émotions, seul la haine le guidait à ce moment précis, et c’est sans réfléchir qu’il vida complètement le chargeur sur sa cible. Une joie immense l’envahit lorsqu’il eut fini sa besogne : « c’était donc aussi facile que ça ? » se dit-il, contemplant le corps de l’homme qu’il venait d’abattre en ne ressentant pas ne serait-ce qu’une once de culpabilité pour ce qu’il venait de faire. Peu de temps s’écoula jusqu’à ce que la police, alertée par les voisins ne fasse une irruption musclée, désarme le jeune homme, et constate le décès de Kyo Hato. Pour ce qui était de sa mère, il apprit un peu plus tard qu’elle s’était en fait évanoui pour cause de malnutrition, son mari n’avait en fait jamais été directement pour quoi que ce soit en ce qui concernait le malaise d’Hélène, bien que le stress causé par ces années à problèmes n’étaient certainement pas innocentes.
Mickaël fut incarcéré à Shawshank suite à un procès pendant lequel il ne nia en aucun cas tout ce qui s’était passé, et fut assez clair d’ailleurs sur le fait de n’avoir aucun regret pour le crime qu'il avait commis. Les mois passèrent, et c’est donc en prison que le jeune homme eut ses dix-huit ans, et c’est aussi durant cette période là qu’un étrange phénomène commença à faire son apparition : déjà deux anciens criminel étaient mort d’une crise cardiaque dont la cause n'avait pas été découverte, ce qui n’était pas sans créer beaucoup de fausses rumeurs et autres polémiques sur entre autre le rôle des gardiens de cellule dans ces morts. Il ne fallut pas longtemps pour que le nom « Kira » commence à faire le tour de tous les prisonniers, ainsi que tout ce qu’il avait fait à ce jour. L’incertitude et la panique gagnaient lentement mais sûrement les rangs de toutes les personnes incarcérées dans cette prison … ce n’était quoi qu’il en soit pas le cas de Mickaël, qui n’estimait toujours pas avoir quelque chose à se reprocher. Il allait même plus loin dans sa réflexion, s’identifiant plus ou moins au tueur de criminels.
Afin de calmer les esprits, le directeur de la prison décida de séparer les prisonniers qui faisaient le plus de tapage sur cette affaire, et pris au hasard, le jeune homme qui n’était dans cet établissement que depuis une année et qui se retrouva donc dans un fourgon, se dirigeant vers un endroit dont il ne connaissait pas le nom. Mais ils étaient tous loin de se douter de ce qui allait se produire pendant le transport : une des personnes transférée fut brutalement prise de ce qui ressemblait fortement à une crise cardiaque. La peur se fit aussitôt sentir, le conducteur immobilisa le véhicule, et alla vérifier ce qui était en train de se passer, aidé de son collègue qui gardait en joue les transférés, pour certains relativement dangereux. Le fait était bien là, le prisonnier était mort, cette fois-ci, ce fut la panique qui s’empara de la plupart de ceux qui se trouvaient dans le fourgon. Pris dans le mouvement, Mickaël laissa les pauvres ayant perdu leur esprit faire face aux gardes, qui n’hésitèrent pas à faire usage de leur arme à feu. Il put, certainement plus par chance qu’autre chose s’échapper tant bien que mal avec un autre détenu, et s’éloigner suffisamment pour ne pas être inquiété à court terme. Leur chance ne s’arrêtant pas là, ils tombèrent une heure plus tard sur une petite maison isolée, dans laquelle les deux fugitifs n’eurent pas de mal à pénétrer, une fois la certitude acquise que personne ne s’y trouvait. Après une rapide inspection des lieux, ils découvrirent une scie avec laquelle les menottes ne tinrent pas très longtemps. Une fois changés et les quelques dollars de la maison récupérés, ils étaient fin prêt à repartir.
C’est ce moment que choisi le propriétaire des lieux pour faire irruption, un fusil à la main. Il s’agissait visiblement d’une personne d’un âge avancé, qui devait certainement s’être recluse ici afin de profiter du calme environnant, de ce fait, Mickaël n’avait aucune envie de lui faire du mal et tenta du mieux qu’il put de discuter avec cette personne, essayant de l’embrouiller afin de lui faire croire à une histoire complètement abracadabrante qu’il venait d’inventer sur le tas … mais cela ne prenait pas visiblement, et son compagnon de fuite commençait à perdre patience. Il se jeta sur le vieil homme, tentant de lui arracher son arme des mains … l’affrontement dura une vingtaine de secondes, un coup parti, et l’évadé s’écroula sur le sol. Le jeune Hato ne demanda pas son reste et partit au pas de course, évitant le premier coup de fusil, le deuxième, mais pas le troisième qui vint toucher sa jambe gauche. Maintenant complètement paniqué, il traînait son corps comme il le pouvait, jusqu’à apercevoir une route qui lui sembla salvatrice, et au milieu de laquelle il se laissa tomber à genoux, mais sans faire attention à la voiture qui roulait à vive allure, et qui vint le percuter de plein fouet.
Il resta longtemps inconscient, bien qu’incapable de se rendre compte du temps qui s’écoulait, les rêves qui parsemaient son sommeil forcé s’estompaient peu à peu, en commençant par son souvenir le plus récent, l’accident. Ce dernier ne resta encré dans sa mémoire qu’un très court instant, sûrement dû au traumatisme que cela avait causé, ce choc, cette violence, Mickaël n’avait jamais ressenti une si grande peur, il ne voulait plus rêver de ça … ni de tout ce qui l’avait amené à cette situation, seul l’envie de rencontrer Kira demeurait, bien que les raisons qui le poussait à vouloir le voir devenaient de plus en plus obscures pour lui. Hors de tout repère temporel, le choc fut grand à l’instant où il se réveilla : une pièce blanche, le jeune homme était allongé dans un petit lit, seul. Il essaya tant bien que mal de se souvenir de quelque chose qui aurait pu l’aider à comprendre sa situation actuelle, mais rien n’y faisait, Mickaël ne savait pas où il se trouvait, pas plus là façon dont il s’était retrouvé en ce lieu … ni d’ailleurs qui il était. Une infirmière qui passa subitement la porte parut aussi surprise de le voir que lui l’était de la voir, elle couru hors de la chambre, pour mieux revenir quelques minutes plus tard, accompagnée cette fois-ci d’un médecin, qui lui expliqua clairement tout ce qu’il savait.
La conversation dura un long moment, les principaux faits à en retenir étaient ceux-ci : le jeune homme a été percuté par une voiture et fut aussitôt emmené par le conducteur à la clinique la plus proche. Celle-ci ne pouvant faire face à ses blessures très graves, elle le fit aussitôt transféré par hélicoptère vers un autre hôpital, qui s’avéra être situé à New-York, un long trajet, mais qui à la vue de ce dont il souffrait pourrait être le mieux placé pour le soigner. L’absence de papier d’identité n’était pas ça sans être problématique, impossible de ce fait de savoir de qui il s’agissait, de contacter sa famille ou une éventuelle agence d’assurance. Mais cette question ne se posait pas, car il en allait de la vie du patient, donc ils l’opérèrent. Tout ce passa bien, et Mickaël resta sans connaissance pendant un mois. Durant cette période, l’existence de Kira avait été prouvée, et par peur que leurs détenus soient tués par ce dernier, les autorités ne dévoilèrent pas l’incident et les évasions qui s’en suivirent, car les noms et visages de certains des détenus n’avaient jamais été mentionnée dans la presse … ce qui n’était pas le cas du jeune homme, mais un fait divers comme le sien ne devait pouvoir être découvert facilement. Quoiqu’il en soit, le patient était bel et bien amnésique, ce qui n’arrangeaient pas les médecins. En attendant un quelconque signe d’amélioration, lui donnèrent ce nom courant, attribué aux personnes dans son cas : John Doe.
Les semaines passèrent, et la condition physique de Mickaël s’améliorait à bon train. Il fallait admettre que malgré la violence du choc, le jeune homme se remettait de façon étonnante. Seul son problème d’amnésie ne semblait pas vouloir se résoudre, mais ils ne pouvaient pas bloqués un lit pour ça … de plus, les frais d’hospitalisation, ne pouvant être à sa charge devaient s’arrêter, et c’est donc sans un sou en poche, ni passé que John Doe s’aventura dans le monde extérieur, en proie à un futur plus qu’incertain. Un unique fragment de sa mémoire persistait à survivre tant bien que mal : « Kira », il voulait retrouver Kira, mais c’était peine perdue, et une fois ses nouveaux papiers en main, l’amnésique devait maintenant trouver une place dans ce monde.