~¤ Asmodeae ¤~

~¤ Asmodeae ¤~



~¤ Nom : ¤~
Sheng

~¤ Prénom : ¤~
Mei

Gardez vous bien de retenir ces noms, car jamais ils ne seront divulgués, à moins de les lire par vous-même… On parie ?

~¤ Age : ¤~
700 ans

~¤ Surnom : ¤~
Asmodeae

~¤ Race: ¤~
Shinigami

~¤ Nationalité : ¤~
Chinoise

~¤ Métier : ¤~
Shinigami

~¤ Langue(s) maîtrisée(s): ¤~
Les plus usités d’Europe et d’Asie

~¤ Caractère : ¤~
Très taquin et espiègle, le shinigami nommé Asmodeae par les siens est, en fait, un grand manipulateur en tout temps, grand passionné des paris, jeux en tout genre, il aime à ressentir chez les autres un sentiment de stress, de montée d’adrénaline, d’excitation dû à son incontestable et éternelle passion du Jeu sous toutes ses formes : des provocations, des paris, des défis, etc. Tout ce qui pourrait être réalisé le sera si on le lui propose, même si cela intente à sa vie auquel il ne tient pas plus que ça, que du contraire, mourir pour un pari est un honneur et un plaisir… Ceci dit, risquer la vie d’un humain est bien plus intéressante, car il peut la perdre lui…

~¤ Physique : ¤~
Asmodeae n’est pas très grand, devant mesurer 1m65 maximum ce qui, pour un shinigami, est assez petit malgré leur grande variabilité de taille. Se tenant légèrement courbé, en appui sur une canne ressemblant plus à un vieux morceau de bois irrégulier qu’à une canne d’appui, le shinigami se déplace en flottant dans l’air, comme poussé par ses deux ailes bleutées de forme inquiétante : des membres pour voler de forme constituées de cercles entrecroisés. Il porte une longue veste ébène parsemée de bleu, comme si ce contraste venait à prolonger ses ailes. Asmodeae forme une seule entité… Ses mains sont fines et gantées, ne quittant jamais le sommet sphérique de son bâton. Un énorme couvre-chef termine sa silhouette, dans ce dernier des cartes, des dés ou autres ustensiles duquel il se veut littéralement cleptomane. De son visage, seul deux perles pourpres brillantes sont laissées visibles, vous observant… Le plus étrange réside, certainement, dans sa voix : ni homme, ni femme, parlant toujours d’un ton neutre, une pointe de provocation s’y décelant…

~¤ Famille/ennemis/amis : ¤~
Absolument plus personne

~¤ Arme(s) possédée(s) : ¤~
/

~¤ Objet(s) possédé(s): ¤~
Une Death Note actuellement en sa possession

~¤ Histoire : ¤~




Soucieuse du maintient des traditions dans l’empire du Milieu, chaque personne du peuple trouvait sa place dès sa naissance en fonction de sa famille, de son clan, limitant ainsi les existences à un destin pré tracé, d’avance joué. Parmi ces gens n’échappant point à ces normes, les filles étaient éduquées dans un soucis stricte de devoir perpétuer les traditions, trouver un bon mari et donner l’honneur à sa famille. La jeune Mei Sheng n’échappa guère à ce destin : dès sa naissance, elle fut isolée parmi les gens de son rang, vouée à une éducation dans les respects strictes des traditions, une sorte de Geisha, une femme de folklore. N’ayant connu que cela, chaque journée, elle se vouait à sa tâche, se levant et se couchant avec en tête toutes ces coutumes inculquées, plus nombreuses encore chaque jour, plus sévère, la cloîtrant d’avantage. Jamais elle ne se plaignait, toujours elle obéissait, elle voulait trouver un mari et perpétuer l’honneur de sa famille : des petits nobles, propriétaires d’un manoir agraire, comptant quelques domestiques. Mais, toutes ces années d’apprentissages, toutes ces heures de souffrance pour son but, tout cela, devait être clos en une et une seule heure… Le jour la comportant arriva bien sur : Mei Sheng était convoquée chez la Dame Marieuse afin de juger de son aptitude à devenir une bonne mariée. Son battait dans sa poitrine, résonnant dans tout son corps alors qu’elle marchait vers cet endroit, une petite ombrelle déployée au dessus d’elle vêtue de long vêtements retenus à sa taille par une large ceinture. Cette fois, l’heure avait sonné, la maison de la Dame Marieuse était plus proche à chaque pas. Elle s’arrêta et s’agenouilla, son ombrelle toujours au dessus d’elle, attendant avec fermeté que son nom soit cité… La Dame sorti, une belle femme malgré son âge, beaucoup de charisme en ressortait, Mei était heureuse et l’admirait beaucoup, ce qui la renforça dans ses convictions : elle voulait impressionné la Dame Marieuse, trouver un mari puissant, qu’elle pourrait peut-être aimé, qui sait… Ses rêveries furent troublées lorsqu’elle entendit son nom prononcé de la bouche de cette femme impressionnante, sans un bruit alors, elle se leva et entra, prête à sa tâche, renforcée comme jamais…

Une fois entrée, elle resta immobile tandis que la femme l’observait :

« Tu es plutôt mince mais point chétive, c’est bien pour porter un enfant… »

Mei avait du mal à entendre les mots de cette femme, tant la peur l’avait saisie à la gorge, empêchant tout mot de sortir de sa bouche, le regard fixé sur la bibliothèque d’en face, oui, regarder les livres pourraient la détendre certainement, elle qui les aimait, ils étaient si beaux et rares, elle n’en possédait que un à elle. Une fois encore, elle dût sortir du monde des rêves pour rejoindre la réalité, quelle réalité ! Elle dut réciter les préceptes de bonne conduite, servir du thé, etc. Toutes des tâches qu’elle faisait au quotidien, auxquelles elle s’afférait avec concentration et vouloir, pas une fille modèle vu ses capacités moyennes, mais une enfant dévouée. Tout se déroula sans anicroche aucune, pour son plus grand soulagement, et elle sortit de cet endroit tout aussi apeurée mais confiante, la Dame était plutôt sévère mais elle avait bon espoir et l’admirait d’autant plus… Il faudrait revenir le lendemain pour entendre le verdit et rencontrer celui qui serait son mari…

La soirée fut plutôt calme, une des rares où elle pouvait se laisser aller à la rêverie. Encore vêtue comme une mariée, elle se promenait dans l’immense domaine familiale car, dès le lendemain, il ne serait plus pareil… C’est là, à cet instant, devant la statue du grand lion, qu’il attira son attention, un petit recueil à la couverture noire qu’elle s’empressa d’aller quérir, une chance, elle qui aimait les livres, il serait le sien, à elle, comme un petit trésor d’enfant, mais la réalité fut toute autre…

Une fois le livre saisit, elle retomba lourdement à terre sous une peur indescriptible, là, devant elle, se tenait un être immonde, un dieu de la mort, une horreur vivante, elle retint courageusement un cri… Mei Sheng venait de devenir, sans le savoir, propriétaire d’un ouvrage qui changerait sa vie et son destin. Ses mains tremblaient en tenant cet ouvrage, il lui fallait en avoir la certitude, cet ouvrage pouvait donc tuer ? Le test qu’elle fit lui ouvrit les yeux sur la réalité, elle tenait dans ses mains un ouvrage qui pourrait changer le monde mais aussi sa vie ? Elle qui rêvait de voyager ?

S’en suivit autour d’elle une véritable mutinerie, Mei prenait comme un jeu la vie des gens, sans trop savoir pourquoi, elle était mariée mais cela ne dura longtemps, avec ce livre, un changement irréversible venait de prendre naissance chez elle, la vie est un jeu ? Mais, durant ses années de trip, elle ne se rendait pas compte de ce qu’elle perdait réellement, une famille, des amis ? Tout cela en accord avec son shinigami, sous l’impulsion et le jeu… Sortir de cela la rendit folle, tuer pour se consoler, en souffrir et tuer encore, jusqu’à se rendre compte qu’elle était bien seule au monde, comme elle l’avait toujours été…

Une corde, un nœud, une poutrelle… Voilà ce qui fit d’elle une shinigami, mais cette fois, elle n’avait rien à perdre et sa drogue se dessina avec le temps dans le jeu, le jeu ? Chose qui se développa en Europe rapidement, oui, c’est là qu’elle devrait se rendre ! Pervertir les hommes avec une Death Note, les contraindre à une drogue de tuer, à jouer encore et encore, pour son plus grand plaisir à elle, à toutes les époques…