Nom :
Zacchetti
Prénom :
Valeriana
Age :
28 ans
Surnom :
Aucun
Race:
Humaine
Nationalité :
Italienne
Métier :
Agent intègre d'Interpol
Langue(s) maîtrisée(s):
Italien, Anglais, Français et Latin
Caractère :
Valeriana est née avec un caractère bien trempé, qu'elle a d'ailleurs gardé, au grand désespoir de ses parents. Prompte à dire ce qu'elle pense, la jeune femme s'emporte très vite et à tendance à n'en faire qu'à sa tête. En bas âge, on trouve ça mignon et on dit que l'enfant est éveillé. Passé 20 ans, on aimerait qu'il se rendorme, le gniard - malgré sa grand intelligence, l'Italienne est ma vue de nombreux services de polices internationaux ou elle a foutu le boxon.
Physique :
Très grande. Très fine. Très belle. Ses collègues racontent qu'elle a aussi trois frère très larges, très forts et très protecteurs qui veilleraient à ce que leur petite soeur ne tombe pas entre les mains d'un vil suborneur.
Histoire :
"Je peux fumer ?"
L'homme la regarda un moment, le regard dénué de tout expression. Il repoussa ses lunettes sur son nez et sortit un paquet de cigarettes qu'il tendit à la jeune femme.
"Je croyais que vous ne fumiez pas ?"
Valeriana tira rageusement une cigarette du paquet et l'alluma, en tirant fébrilement une bouffée.
"Je ne fume que rarement. Quand je suis énervée, surtout..."
"Où plutôt stressée ? Pourriez-vous encore reprendre tout du début, mademoiselle Zacchetti ? Vous savez très bien que..."
"Que m'énerver ne servirait à rien, que vous ne faites que votre travail, que ce n'est qu'une inspection de routine et que certaines choses se doivent d'être vérifiées plusieurs fois. Vous croyez quoi ? J'ai sorti ce baratin à des dizaines de personnes déjà ! Je connais la rengaine !"
"Très bien. Si vous pouviez commencer..."
L'Italienne poussa un long soupir et but une gorgée du verre d'eau qui lui faisait face. Elle se trouvait dans une salle d'interrogatoire totalement dénuée de mobilier, à l'exception d'une table simple et de deux chaises : celle qu'elle occupait et celle qui lui faisait face, sur laquelle était installé un autre agent d'interpol, costume gris serré et petites lunettes. Du genre qui aime poser des questions. Qui adore ça. Encore un taré.
"Très bien, très bien. Je suis née dans un petit village du sud de l'Italie dont je ne répèterai pas le nom une enième fois, surtout qu'il est indiqué dans vos dossiers. J'étais la dernière née des quatres enfants de Pietto Zacchetti et Tina Cometti, respectivements commerçant et journaliste. On peut dire que j'ai eu une enfance tranquille : parents aimants, père très présent - quoique ma mère, bien que travaillant souvent, n'ai jamais fait preuve d'un manque d'affection envers ses enfants - et frères très protecteurs. En plus de celà, comme vous le savez aussi, j'avais d'excellents résultats scolaires."
Valeriana écrasa la cigarette contre la table, faute de cendrier, et finit son verre d'eau.
"Rien de bien passionnant de mon point de vue jusqu'à mes dernières années de Lycée, quand commença le phénomène "Kira". Au début, on croyait à un canular, surtout dans nos pays européens où, et bien, le phénomène n'était pas bien visible, admettons-le. A cette époque, cependant, je me tournais vers des études de Droit pour faire carrière dans la police - vous savez tout autant que moi que le Sud de l'Italie est encore un terrain de jeu pour la mafia ? Je me disais que si ce que Kira faisait était condamnable, la lutte contre le crime ne l'était pas - et nous n'aurions jamais eu de Kira si nous avions eu une police efficace, non ? Et bien voilà que je m'étais mis en tête de lutter moi aussi contre le crime.
Au cours de mes études, je me tournais donc vers le droit pénal puis, mes résultats me le permettant, je me mis à étudiers quelques droits étrangers, tout en préparant mon concours d'entrée à la police. Que je passais brillament à la fin de mes études - à ma grande surprise, on me proposa deux mois après mon entrée à la police d'entrer à Interpol. Ne me demandez pas qui ! Je ne connais presque personnes de notre bonne administration, monsieur le bon flic. Et le reste, vous le connaissez autant que moi ! Des enquêtes minables sur Kira, à moitié au moins plombées par des politiciens véreux et morts de trouille, puis le calme plat."
Valeriana se saisit d'une autre cigarette et l'alluma rageusement, faisant crisser pitoyablement le pauvre briquet dont on aurait pu croire la dernière heure venue.
"Voilà ! Vous espériez quoi ? Qu'au bout de ce septième interrogatoire j'allais vous dire "Virez-moi, virez-moi, mon père ne vend pas que des jouets en bois, il exporte aussi de la drogue pour le compte de Cosa Nostra !" ? Je ne suis pas une indic de la mafia et vous savez autant que moi que mon seul tort est d'avoir trois frère qui ont enlevé le patron et l'ont laché à 300 kilomètres de chez lui après que, totalement bourré, il ait essayé de me peloter au dernier meeting ! La prochaine fois, faites attention, ne recrutez que des filles uniques, vous aurez moins de problèmes !"
Famille/ennemis/amis :
Une grande famille dont les membres les plus proches de Valeriana sont ses trois frères, qui semblent parfois n'avoir rien de mieux à faire que de prendre des nouvelles de leur soeur, d'enquêter sur ses fréquentations et de dissuader les éventuels malandrins qui viendraient conter fleurette à la benjamine. A leurs yeux, de toute façon, ce sont tous des malandrins.
Arme(s) possédée(s) : Un Beretta PX4.
Objet(s) possédé(s): Une vespa, un appartement et plein d'autres trucs, le tout... à Rome.