Death Note ~ Ce monde est pourri, et les personnes qui le pourrissent devraient être annihilées afin de le purger ! ~ |
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| Arrivée dans la boutique | |
| | Auteur | Message |
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Anahi Onigawa Lycéenne
Nombre de messages : 30 Date d'inscription : 31/01/2007
| Sujet: Arrivée dans la boutique Sam 17 Fév - 14:19 | |
| Le jour J, Anahi était assez stressée. Pour une fois elle s’était réveillée à 8H00 du matin un samedi, ce qui n’arrivait pas souvent loin de là. Elle était prête. Seulement elle ne devait prendre son train qu’à 11h et pas avant, et qui quitter sa maison à 10h20. Il restait près d’une heure et demie à attendre. C’était un supplice. Elle en profita tout de même pour commencer à lire son bouquin de classe « La clef » de Jun'ichirō Tanizaki. Il faisait près de 200 pages, pas grand-chose, seulement l’histoire pour l’instant n’avait pas l’air intéressante. C’était tellement peu intéressant qu’elle avait arrêtait de le lire pour la journée après quarante pages. A 10h18, une salutation à ses parents, quelques bises, (il faut dire qu’ils croyaient à son départ) puis accompagnée de sa sœur, elle fut conduite à la gare d’Osaka par la voiture du petit ami de Sakura. La gare se trouvait un loin de chez elle, environ une demi heure en voiture. L’impatience commençait à gagner la jeune femme qui aurait voulait y être sans avoir à attendre. Les rues d’Osaka défilaient devant ses yeux, ses doigts touchaient la vitre, elle n’avait que ça à faire.
« Evite de toucher la vitre s’te plaît, Anahi-chan.» dit soudainement le petit ami de Sakura, il tenait vraiment à sa nouvelle voiture.
La jeune femme retira aussitôt ses doigts puis détacha son regard de la vitre par la même occasion. Elle resta dans son coin sans rien faire. Elle n’avait pas très envie d’écouter de la musique, elle allait suffisamment en écouter dans la journée quant à son livre, il était tellement nul que le lire aurait été un supplice.
-« Ce quoi ce regard Ana-chan ? Togi-chan tu n’as pas été très sympa.
-Non ce n’est pas pour ça.
-Alors que ce passe-t-il Ana-chan ?!
-J’en ai juste marre d’attendre, mais parler m’énerve encore plus. »
Sakura se tut aussitôt puis plus un mot ne se fit entendre durant le trajet. Lorsqu’ils arrivèrent enfin Sakura demanda à se sœur de faire attention puis c’est à ce moment qu’elles se séparèrent. C’était momentané. Elles allaient se revoir le soir même.
Arrivé dans la gare, pile à l’heure, elle entra dans le train, un Nozomi, un des plus rapides des trains japonais. Ainsi Tokyo était à 2h30 d’Osaka environ. Elle allait largement être à l’heure même en avance. Dans le train, elle avait beaucoup usé de son mp3. Elle était passé par toutes les musiques : Gackt, Metallica, Nikelback, Within temptation…Un peu de tout. Mais à la longue la musique devient soulante. C’est en partie pour cela qu’elle laisse tomber son mp3 au bout d’une heure, pour se consacrer à son bouquin.
A 13h34, Anahi arriva enfin dans la gare de Tokyo. A peine eut-elle le temps de sortir, qu’elle sentit une différence. Ce n’était pas comme Osaka. Il y avait bien plus de monde, les rues y étaient différentes et l’ambiance également. Normal vu qu’il s’agissait de la capitale du Japon. Anahi n’aurait jamais cru que cette ville serait ainsi. Elle était bien plus belle qu’elle ne le pensait. Ainsi s’étant de la carte du quartier qu’elle avait imprimé, elle chercha la boutique. Ce n’est qu’à 13h58 qu’elle la trouva enfin. Elle était placée dans une petite ruelle où quelques gothiks traînaient, c’était d’ailleurs eux qui l’avaient indiqué la place de la boutique. A première vue la boutique semblait quelque peu abandonnée et vide de clientèle. Pourtant vue de l’extérieur, elle était assez jolie. Un style vieillot qui plaisait beaucoup à Anahi.
Elle fit quelques pas en avant, encore plus stressés que le matin, puis vit l’enseigne de la boutique « Magasin de Poupées ». Elle ne s’était pas trompée. Elle ouvrit la porte. Un petit bruit de clochette retentit à son entrée… | |
| | | Kintaro Shindara Confectionneur de Poupées
Nombre de messages : 28 Nationalité : Japonaise Emploi : Psychopathe marionnettiste thanatopracteur Date d'inscription : 09/11/2006
| Sujet: Re: Arrivée dans la boutique Dim 18 Fév - 2:18 | |
| Aujourd'hui était un jour très spécial. Cela se voyit. Il était très rare que le dirigeant de cette boutique soit d'aussi bonne humeur. Il était animé d'un tel entrain qu'il s'était levé à 5h00 du matin pour arranger son atelier et préparer la boutique pour l'arrivée de sa jeune victime. Cela l'amusait. Il appréciait sans doute plus la quête de son nouvel objet d'art que l'aboutissement de son projet macabre... Qu'importe ! Le fait est qu'elle arrivait aujourd'hui, et qu'il était d'humeur à la recevoir comme une reine. Il était comme ça, Shindara. Un brin "excessif" dans ses actes, mais toujours charmant. Même un tueur se devait d'être classe, non ? C'est sans doute ce qui le distinguait de la pègre, de ces minables artistes ratés qui abimaient leurs victimes à chaque pulsion incontrôlable de haine ou de rage. Bande d'idiots...
Bref, Shindara passa donc toute la matinée à ranger l'atelier, mais surtout la chambre froide qu'il dissimula habilement derrière quelques étagères. A chaque fois qu'il faisait cela, il ne pouvait s'empêcher de prendre une de ses poupées dans ses bras et de lui murmurer à l'oreille : "Tu ne leur diras pas, n'est-ce pas ? C'est un secret entre toi et moi...". Un brin excessif...
Puis vers 8h00 il ouvrit la boutique, ne manquant pas de s'habiller en conséquence. Aujourd'hui il avait opté pour le blanc, chose plutôt rare. Son costume et le long manteau victorien qu'il portait, lui donnait un air angélique et innocent. Peut-être était-ce l'image qu'il souhaitait donner de lui, aujourd'hui. Tout n'était que jeu d'apparences, tout n'était que mensonges... Derrière son regard doux sommeillait sans doute le plus cruel et le plus ignoble des hommes. Quoi que Kira n'était pas mal dans son genre aussi. Peu artistique, mais il était sur la bonne voie. Au fond, il débarassait le monde des gens inutiles, des meurtriers trop stupides pour échapper à la police, et des personnes sans personnalité qui ne méritaient pas d'être appelées meurtriers. Il faisait du bon boulot, ce Kira. Espérons seulement qu'il saura le différencier, lui, des autres idiots, si jamais on l'enfermait à nouveau pour ses crimes.
Midi. Pause déjeuner. Quelques onigiri engloutis rapidement avant qu'un client n'arrive. Un homme. C'était rare. Il souhaitait offrir une poupée pour sa fille. Adorable. Il lui proposa une poupée qu'il avait appelé Alice...comme son ex-femme...sa première oeuvre... Une jolie poupée aux longs cheveux blonds bouclés, un triste sourire sur les lèvres, des yeux empreint d'une pureté presque vivante, et une jolie robe bleue et blanche. L'homme fut satisfait. Il ignorait sans doute que ce qu'il portait dans ses bras étaient une réplique d'une femme assassinée, et qu'il allait l'offrir très innocemment à sa fille. Shindara trouvait cela amusant. Peut-être qu'Alice murmurerait un jour ce secret à sa nouvelle propriétaire. Peut-être que ses poupées le trahiront, un jour...
*Pourquoi feraient-elles cela ? Nous sommes complices... Les poupées ne parleront pas...*
Shindara jeta un oeil à l'ancienne pendule en bois massif qui donnait un charme ancien à la boutique. Presque 14h00. Anahi ne tarderait plus. Cette pensée fit naître en lui une intense satisfaction, et une léger sentiment d'angoisse. Il aimait cette sensation. Cette prise de conscience du danger et du plaisir qui en résulterait. La partie allait commencer d'une minute à l'autre... C'était un duel dans le monde du mensonge et de la séduction...
- Dling -
Ce son de clochette fit naître sur ses lèvres le plus beau et le plus inquiétant des sourires. Ses yeux, brillant d'une lueur de folie, se posèrent lentement sur la personne qui venait d'entrer. Il l'admira durant plusieurs secondes. Charmante, elle l'était. Nul doute qu'elle serait la prochaine. Ce tintement de clochette venait de sonner l'heure de leur premier affrontement... Arborant un masque de sympathie et de joie non dissimulée, Shindara s'avança vers Anahi.
"Anahi-san ! Vous êtes venue ! Je vous attendais. Quelle joie de vous revoir ! Je vous souhaite la bienvenue dans mon antre, et je suis certain que mes amies - il désigne d'un geste de la main les quelques centaines de poupées assises sur les étagères - en font de même. Avez-vous fait bon voyage ?"
Alors qu'il disait cela il invita Anahi à entrer, un sourire radieux illuminant son visage. Ca y est. C'est maintenant que le jeu commençait. Il fallait paraître naturel. Etre le plus doux et le plus charmant qui soit, ne pas éveiller les soupçons, ne pas en faire trop, rester professionnel mais sympathique, gagner sa confiance, l'amener à parler d'elle, de ses proches... Il devait connaître sa victime afin de révéler au public les trésors cachés de son âme. C'était un véritable travail d'artiste. Un travail minutieux qui consistait à dévoiler la beauté qui sommeillait au fond des femmes. Y avait-il seulement un meurtrier plus attentionné que lui ? Il pouvait sans doute se vanter d'être le seul à faire quelque chose d'aussi...mmm...merveilleux ?
"Voulez-vous du thé, ou quelques onigiri, avant que nous réglions les premières formalités ?" Demanda-t-il avec un sourire amical. | |
| | | Anahi Onigawa Lycéenne
Nombre de messages : 30 Date d'inscription : 31/01/2007
| Sujet: Re: Arrivée dans la boutique Dim 18 Fév - 10:18 | |
| A peine rentré, elle observa la boutique. Elle était remplie de poupées en tout genre, des blondes, des brunes, avec des costumes assez vieillots mais gardant tout de même beaucoup de beauté. Anahi avait l'effet étrange d’être observé. Ces poupées la regardaient. Elle avait l’impression d’être dans un film d’horreur, c’était effrayant. Elle frissonna puis son regard changea de direction ainsi elle put voir l’homme. Cela la soulagea tout de même et apaisait l’ambiance d’effroi qui l’avait habité il y a quelques secondes. Elle lui fit un léger sourire tout en gardant un regard assez craintif à l’égard de ces milliers d’yeux qui semblaient la fixer. C’était son air angélique qui lui semblait rassurant.
Lorsqu’il désigna ses « amies », elle se posa quelques questions. Etais-ce de l’humour ? Etais-ce sincère ? C’était une des premières fois qu’elle aurait voulu que l’on plaisante. C’était bien étrange mais après tout ayant l’habitude d’être entouré de ces poupées, il doit s’y être attaché jusqu’à les considérer comme des amies. Même si cette hypothèse était la plus probable avec celle de l’humour, c’était tout de même inquiétant.
Lorsqu’il en vint à lui poser la question du voyage, cela retira directement les pensées préoccupantes de la jeune femme, en tout cas pour le temps du dialogue. A peine eut-elle le temps d’ouvrir la bouche qu’il la fit aimablement entrer, avec toujours son sourire charmeur.
« Mon voyage c’est très bien passé, un peu long mais tout de même agréable. »
Elle observa à nouveau ce qu’il y avait autour d’elle tout en gardant un minimum de prudence. On ne sait jamais et puis elle l’avait promit à sa sœur. La proposition de Shindara laissa Anahi perplexe. Cela lui rappelait quelques films d’horreur. On proposait à la victime une boisson ou de la nourriture, où certains poison ou alcool était soigneusement placé. La victime les acceptaient naïvement et s’en était finit d’elle, que ce soit par viol ou meurtre. Et puis sa sœur lui avait à plusieurs reprises conseillait de ne pas accepter d’aliments qu’un inconnu lui proposait, à moins qu’il en ai pris avant. Rien que d’y penser. Bien qu’elle avait un peu faim, elle préférait choisir la prudence à la gourmandise.
« Non merci… »
Elle fit en sorte de lui dire ses mots avec un petit sourire, histoire de ne pas casser l’ambiance. Elle qui avait attendit ce moment avec tant d'envie, elle ne voulait pas le gâcher. | |
| | | Kintaro Shindara Confectionneur de Poupées
Nombre de messages : 28 Nationalité : Japonaise Emploi : Psychopathe marionnettiste thanatopracteur Date d'inscription : 09/11/2006
| Sujet: Re: Arrivée dans la boutique Dim 18 Fév - 12:22 | |
| L’expression du visage de sa belle victime ne pouvait le tromper. L’atmosphère de cette boutique n’avait pas manqué de la troubler. C’était toujours ainsi, la première fois qu’on entrait en ces lieux. C’était l’antre des non-vivants, le refuge d’un artiste incompris, la tanière de centaines de poupées toutes plus humaines les unes que les autres. Tout était dans l’expression du visage. Toute la difficulté résidait là : il fallait capter la lueur de vitalité qui faisait qu’un regard, qu’un sourire, puisse rendre cette impression d’humanité, comme si…comme si chacune de ces poupées renfermaient en elle l’âme de leurs modèles…
Shindara aimait cet endroit. Il ne s’y sentait jamais seul. Toutes ces poupées avaient finies par être la seule compagnie qu’il ne finissait pas par haïr. Il savait qu’il avait tort, qu’elles finiraient peut-être par le trahir, par révéler ses secrets, mais il ne pouvait s’empêcher de leur montrer, de leur montrer devant leurs petits yeux de verre l’étendue de sa folie et la laideur de son âme… Anahi apprendrait, elle aussi. Ses yeux finiront par voir le monstre hideux qui se cachait derrière la beauté d’un sourire et d’un simple regard. Ses yeux finiront par percer le voile qui recouvrait son âme. Mais lorsque ce temps viendra…il sera déjà trop tard.
Lorsqu’Anahi refusa sa proposition, son sourire s’effaça un court instant. Elle avait l’air mal à l’aise. Peut-être en faisait-il déjà trop ? Il fallait qu’il soit naturel…naturel… Il prit un air gêné alors que son sourire se crispa légèrement.
« Je suis désolé, je voulais me montrer poli. J’avais peur que vous soyez mal à l’aise ici… bon puisque vous n’avez pas faim venons-en aux formalités ! »
Il se dirigea un instant derrière le comptoir et sortit quelques feuilles, un stylo plume à encre noire ainsi que quelques brochures représentant des hôtels à Tokyo. Son sourire amical vint de nouveau illuminer son visage tandis qu’il faisait signe à Anahi d’approcher. Il posa sur le comptoir une feuille de contrat, ainsi qu’une réplique pour lui-même, qu’il avait lui-même tapé à l’ordinateur pour qu’elle paraisse la plus vraisemblable et authentique possible. Le contrat disait simplement que l’embaucheur, en l’occurrence lui, s’engageait à rembourser tous les frais de transport et d’hôtels tant que l’embauchée, Anahi, travaillerait pour lui. Il indiquait également le montant du salaire par heure de travail, et la possibilité de l’embauchée de rompre ce contrat à tout moment.
« Voici le contrat de travail. Relisez-le, je vous prie. Signez les deux documents et gardez-en un. Je pense que vous serez plus rassurée avec un contrat officiel, ainsi quoi qu’il arrive vous aurez sur vous l’assurance d’être payée. Par ailleurs le réglement se fera en fin de journée, après votre travail quotidien. »
Il déposa le stylo plume sur le comptoir, près des deux documents, et laissa Anahi relire le contrat d’embauche. Il déposa ensuite les diverses brochures qu’il avait sélectionnées avec soin. Il connaissait parfaitement ces quelques hôtels pour y avoir passé quelques nuits, dont une avec l’une de ses victimes, ce qui lui valut un interrogatoire qui l’amusa particulièrement au vue de l’incompétence des agents qui s’étaient laissés bernés par ses talents d’acteurs… Bref, proposer des hôtels qu’il connaissait à Anahi était une manière de la tenir à l’écart de la boutique lorsqu’il y « travaillait », mais aussi de savoir exactement où la retrouver si besoin est…
*Héhé, elle a du dépenser tout son argent pour arriver jusqu’ici. Elle sera donc obligée de me laisser réserver l’hôtel et payer pour elle. Je vais effectuer les réservations toutes les semaines, ainsi elle ne pourra pas choisir de changer d’hôtel sans que j’en sois informé. C’est une première chose qui pourrait avoir de l’importance, qui sait…*
« Quand vous aurez fini, veuillez jeter un œil à ces quelques brochures. Je me suis renseigné sur les hôtels les plus proches de la boutique afin que minimiser vos déplacements. Choisissez celui qui vous conviendra le mieux et nous irons réserver ensemble votre chambre afin que je puisse payer vos frais de logement. Je pense renouveler la réservation toutes les semaines à partir d’aujourd’hui, puisque je ne sais combien de temps prendra exactement votre travail. Néanmoins vous êtes libre de partir quand vous le souhaitez, bien entendu. Si vous le voulez bien, nous irons à l’hôtel de votre choix, pour que je puisse payer votre semaine de logement, puis nous reviendrons ici et je vous expliquerai ce que j’attends de vous en tant que modèle. Se sera sans doute plus pratique pour vous. Maintenant c’est à vous de voir. »
Il savait que la jeune fille resterait méfiante, et que la proposition de l’accompagner à l’hôtel pour réserver sa chambre était plutôt ambiguë, pourtant il avait tout fait pour que le ton de sa voix reste le plus neutre et professionnel possible, son visage affichant une expression calme, et son sourire s’étant effacé pour qu’il ait l’air profondément sérieux.
« C’est un travail difficile. Je vous l’expliquerai en détails s’il vous intéresse, mais pour l’heure réglons les formalités, que nous puissions commencer à travailler sur notre future poupée. »
Shindara lui adressa un sourire empreint de sympathie. Il espérait qu’elle ne s’enfuirait pas, qu’elle resterait auprès de lui. Il devait apprendre à la connaître, puis se rendre indispensable à ses yeux. Il ne voulait pas qu’elle parte. Plus les minutes s’écoulaient et plus il en était persuadé : elle devait être son futur chef-d’œuvre.
*Pauvre Anahi…seule au milieu de tous ces secrets…des milliers d’yeux se posent sur toi, et tu ignores ce que leur regard souhaite sans doute te dire. Souhaitent-elles que tu les rejoignes, ou veulent-elles implorer ma pitié ? Oui, laissons les poupées décider…laissons-les murmurer ta sentence…* | |
| | | Anahi Onigawa Lycéenne
Nombre de messages : 30 Date d'inscription : 31/01/2007
| Sujet: Re: Arrivée dans la boutique Lun 19 Fév - 6:04 | |
| Anahi remarqua l’air gêné qu’avait prit Shindara à l’écoute de sa réponse. Rien de suspect ; cela lui paraissait normal, si quelqu’un venait à ne pas accepter une proposition quelque soit cela changer logiquement la mine de l’interlocuteur. Elle espérait au moins ne pas avoir l’air hésitante, car ce boulot, elle ne voulait pas le perdre. Pour une fois qu’elle c’était trouvé un but, il ne fallait pas qu’elle commette d’erreurs. Ce qui est fait est fait.
Shindara en vint donc aux points de vue professionnels de la chose, c'est-à-dire tout d’abord le contrat. Lorsqu’elle vit les documents devant ses yeux, elle fit un grand sourire. C’était son premier boulot. C’était son premier pas vers le monde du travails, ça donnait déjà bien plus envie que les documents scolaires ça va de soit. Ce n’était pas pour autant qu’elle devait arrêter d’être prudente bien au contraire. Il fallait qu’elle les lisent puis les relisent pour être sûre qu’il n’y ai pas de pièges là-dessous, car cela pouvait être fort probable. De toute façon Shindara lui avait conseillé de les relirent, si il le disait c’est qu’il n’avait rien à cacher à moins qu’il s’y risque. Anahi se mit donc à lire puis à relire le document. Il stipulait clairement tout ce que lui avait promis l’homme : le salaire, le remboursement des frais…Et également la possibilité qu’avait la jeune femme de rompre ce contrat. Rien de suspect. Ce détail la rassurait, si elle trouvait qu’il se passait des choses étranges elle pouvait tout stopper, mais pour l’instant elle n’en avait aucunement envie.
Lorsqu’il déposa le stylo, elle jeta un léger regard sur l’objet puis relit à nouveau le document par précaution. Son choix était fait. Elle allait signer le contrat. Ainsi elle prit le stylo en main, resta quelques secondes en observant une dernière fois le document puis signa. Elle regarda tout de suite après les brochures d’hôtels. Il avait bien des choix. Ils étaient tous pas loin de la boutique et semblaient agréables. Elle les observa l’un après l’autre. Elle avait vu l’un d’eux pendant son chemin vers la boutique, il était très proche de celle-ci. Il lui semblait bien. Elle ne savait pas pourquoi mais elle avait envie d’y aller, peut-être pour se rassurer car connaissant un peu près où il se situe cela lui permettrait de rendre dans la boutique facilement. Oui c’était décidé, ce serait celui-là. De plus sa brochure accentuait son choix.
Ce qui l’embêtait c’est qu’il voulait l’accompagner. Elle ne voyait pas l’intérêt de savoir où elle logerait à moins qu’il ai une idée derrière la tête. Ça pouvait très bien être par précaution, pour être sûr qu’elle ne lui pique pas son argent. Oui c’était possible. Elle l’observa pour essayer de distinguer une expression douteuse sur son visage mais en vain, il semblait tout à fait sérieux. Il fallait tout de même attendre pour être sûre de sa sincérité…Le travail de Shindara l’intéressait tout de même beaucoup, elle ne voulait pas que ses soupçons l’empêchent de l’apprécier.
«Shindara-san, j’ai choisi l’hôtel» lui dit Anahi en lui montrant la borchure de celui-ci
Anahi commença à se demander comment serait la poupée en son effigie, surement aussi réel que celles qui étaient sur les étagères de la boutique. En tout cas elle avait envie de le savoir… | |
| | | Kintaro Shindara Confectionneur de Poupées
Nombre de messages : 28 Nationalité : Japonaise Emploi : Psychopathe marionnettiste thanatopracteur Date d'inscription : 09/11/2006
| Sujet: Re: Arrivée dans la boutique Mar 20 Fév - 2:36 | |
| Shindara l'observait. Ou plutôt il l'analysait. Il étudiait ses gestes, l'expression de son visage et celle de son regard. Il cherchait à deviner ses pensées, et dresser peu à peu son profil psychologique. Il voulait la comprendre pour mieux la piéger. C'était ainsi que les choses marchaient. Une fois qu'il aurait compris l'état d'esprit de sa nouvelle poupée il pourrait s'en approcher plus facilement et éviter de faire des erreurs. C'était un jeu. Un jeu d'apparences et de manipulation.
Lorsqu'elle signa le contrat, Shindara se retint d'afficher un sourire satisfait. Elle acceptait. C'était une première chose. Maintenant, il fallait lui donner envie de rester. Le travail de modèle n'étant pas particulièrement excitant, il pourrait en profiter pour établir une première forme de dialogue, comme le faisait souvent les médecins avec leurs patient, commençant par des banalités telles que: "Ca va ? Comment vont les cours ? Et ta famille ? Projets d'études ? Petit ami ?"... Hum, la dernière question pourrait être prématurée. Quoi qu'intéressante au fond. Rien de plus amusant que de briser un couple et de semer le chaos au sein d'une relation unie. Ahem...il fallait qu'il se contienne. Même si ce genre de choses l'amusait il devait être patient, et ne pas bouleverser la vie de sa jeune victime trop tôt...
Shindara rangea précieusement la réplique du contrat dans un classeur qu'il posa dans un tiroir situé sous le comptoir, puis attendit patiemment que la jeune fille choisisse un hôtel. Lorsqu'elle lui annonça avoir trouvé ce qui lui conviendrait, il jeta un rapide coup d'oeil à l'hôtel et sourit. Parfait. Ce n'était pas trop loin de la boutique, mais suffisemment éloigné pour qu'elle ne vienne pas se mêler de ses affaires.
Mieux valait être prudent. Les adolescentes étaient du genre bavardes, et il espérait qu'elle ne découvre pas le genre de traffic qu'il faisait ici. Heureusement, la "chambre froide" était bien dissimulée, et il ne craignait pas que sa jeune victime y découvre d'autres corps que le sien ! En revanche, en ce qui étant des produits médicaux et des poisons qu'il utilisait, il savait qu'il y avait toujours un risque pour qu'il soit découvert, même malgré toutes les précautions qu'il prenait.
*Remarque, si elle découvrait cela trop tôt, mon oeuvre n'en serait que plus achevée. Et puis, quoi de plus excitant qu'une chasse à l'homme agrémentée de l'angoisse et du désir d'en sortir vainqueur ? Ha, je délire et j'en perd ma raison. Il ne découvrira rien, et je continuerai mes petites affaires. Il est temps que je sois un peu sérieux: les policiers d'aujourd'hui ne sont guère amusant, et plutôt que d'être enfermés avec des abrutis dénués de talent en matière de meurtre je préfèrerai encore être enfermé dans un hôpital psychiatrique et faire parler de ma brillante intelligence...*
"Je vois où est l'hôtel, bien que je n'y suis jamais allé. Bien, peut-être n'avez-vous pas encore dix huit ans, donc en ce cas je serai obligé de faire toutes les réservations pour vous. Et même si vous les aviez cela m'ennuierait de vous laisser vous promener seule à Tokyo. Après tout je suis responsable de vous, et je tiens à remplir mon rôle. Devrions-nous réserver votre hôtel dès maintenant, ou préférez-vous que nous allions après le travail ? Le choix est votre." Dit-il très sérieusement.
Il laissa planer quelques secondes de silence, espérant qu'Anahi resterait confiante. Il ne devait rien laisser paraître, rester distant, professionel. Même s'ils allaient à l'hôtel et que cela pouvait paraître légèrement...ambigue...il devait garder son image de parfait gentleman. Et de toute manière ce n'est pas ce qui l'intéressait, il n'y avait donc aucun risque qu'il fasse la moindre chose qui pourrait effrayer la jeune lycéenne. Elle finirait par lui faire confiance. Il en était persuadé.
Il attendit donc qu'elle fasse son choix, qui ne changerait finalement pas grand chose pour lui. Il pensait déjà à la prochaine étape. Il fallait qu'il la laisse pénétrer dans son monde, qu'il l'ammène doucement à faire partie de ces centaines de poupées qui la regardait comme une étrangère. Elle était Alice, il était le chapelier fou, et voilà que se dessinait peu à peu le pays des merveilles. Cette pensée le fit sourire. Sa nouvelle Alice ne sortirait jamais de ce monde. C'était là son but. | |
| | | Anahi Onigawa Lycéenne
Nombre de messages : 30 Date d'inscription : 31/01/2007
| Sujet: Re: Arrivée dans la boutique Mar 20 Fév - 5:50 | |
| Anahi, qui observait toujours la brochure de l’hôtel de son choix, commença à poser son regard sur son interlocuteur. Il la regardait. Elle fit un léger sourire ne dissimulant aucun détail contradictoire dans son regard. Tout ses choix étaient faits, il ne manquait plus qu’il les accepte. Elle ne voyait pas pourquoi il les refuseraient, c’était bien lui qui lui avait proposé de choisir. De plus dans le contexte, son choix n’avait presque aucun intérêt. Ce qui comptait surement pour Shindara était son projet professionnel, c'est-à-dire la création de sa poupée, rien de plus.
Lorsqu’il en vint à lui parler de son choix, elle fut étonné de savoir qu’il n’y été jamais allé. Mais en même temps elle ne voyait pas pourquoi allait dans un hôtel alors que l’on a un habitat dans la ville, à moins d’avoir une idée précise. Ses soupçons relatifs au fait qu’il l’accompagne diminuèrent lorsqu’il lui en insinua les raisons. Il est vrai qu’étant mineur, elle ne pouvait payer l’hôtel directement. Elle avait oublié ce détail. Mais il ne le savait pas forcément…Elle ne lui en avait jamais parlé. En y réfléchissant il ne connaissait pas grand-chose d’elle sauf son prénom. Il avait tout de même plusieurs raisons possibles. Il avait bien dit qu’il ne voulait pas qu’elle se promène seule à Tokyo. Normal étant sa première visite , elle ne connaissait presque rien de la ville. Peut-être quelques détails historiques ou les principaux endroits visités mais rien de plus. En tout cas rien qui ne puisse lui servir dans une telle situation.
Désormais il lui laissait même le choix de la priorité des choses : soit ils allaient directement réserver à l’hôtel soit ils repoussaient cela à plus tard et ainsi commençait le projet. Anahi ne voyait pas une grande différence mais si il lui en avait laissé le choix c’est qu’il n’y avait pas non plus une différence pour lui. Ainsi peu importait. Si elle choisissait qu’ils réservent l’hôtel en priorité elle serait surement d’avantage habitué à faire le trajet, mais si elle choisissait de commençait le projet en priorité elle pourrait enfin connaître le travail de l’homme. Certes mais si elle attendait elle pourrait en profiter d’avantage. Pour elle mieux fallait de régler le tout avant de commencer. Pourquoi repousser à plus tard ce que l’on pouvait faire maintenant.
« Maintenant ce serait mieux… »
Pour l’instant tout lui paraissait normal, seulement pour l’instant. Même si Shindara lui laissait un libre choix de partir, des priorités et semblait le plus sérieux et sincère du monde. Sa prudence ne devait en aucun cas être relâché. C'était non seulement au cas où mais aussi car elle l'avait promis à sa soeur. Et puis si ils allaient directement à l’hôtel, elle pourrait être sûre que le choix de celui-ci n’intéressait pas plus que ça Shindara, car normalement ça devait être le cas. | |
| | | Kintaro Shindara Confectionneur de Poupées
Nombre de messages : 28 Nationalité : Japonaise Emploi : Psychopathe marionnettiste thanatopracteur Date d'inscription : 09/11/2006
| Sujet: Re: Arrivée dans la boutique Mer 21 Fév - 5:12 | |
| Elle avait fait son choix. Bien, ils allaient donc réserver l'hôtel dès maintenant. Ce n'était pas une mauvaise chose. Il allait pouvoir lui prouver qu'il n'était pas un "type louche" avec de mauvaises intentions. De toute manière ce n'était pas son genre, et ce genre de relation ne lui plaisait que très rarement. Il se rappelait avoir violer une femme dans sa jeunesse, avant de tirer à but portant sur son frère. Dix huit années de souffrance et de solitude explosant à l'entente d'un morceau de Wagner et à la vue d'une agression dans laquelle il avait été embarqué sans même le vouloir. L4alcool qu'il avait bu y avait peut-être été pour quelque chose aussi...
Bref, il pensait que le viol pouvait être une sorte de "réveil", un point de départ dans "l'autre monde", le vrai, celui de la nature humaine, de la bête qui se tapissait dans le coeur de tout être humain. Mais à force d'enchaîner diverses expériences de meurtres ou de crimes, il avait fini par trouver certaines manières de tuer bien fade. Quel plaisir y avait-il à dominer une personne que l'on ne connaissait pas ? Pourquoi choisir ses victimes au hasard, et devoir se contenter de faire souffrir une parfaite inconnue qui s'avère très souvent ennuyeuse à mourir.
Ce qui était excitant n'était pas forcément le fait de s'approprier sa victime, mais la manière dont il fallait le faire. C'était tout un art, dont les premières leçons étaient de choisir soigneusement la victime, de se rapprocher d'elle et de devenir son ami, ou plus si la victime le désirait. Etre l'ami que la victime avait toujours voulu avoir...avant de devenir son pire cauchemar.
Bref, il n'avait aucune intention de faire du mal à la jeune lycéenne. Du moins pas pour le moment. Alors tout ce qu'il devait faire c'est lui montrer qu'il était un type bien, élégant, charmant, qu'il connaissait la politesse, la galanterie, et qu'il serait son protecteur tant qu'elle serait ici. Ou quelque chose de ce genre, cela dépendra de la personnalité d'Anahi.
"Bien...si vous permettez, allons-y de ce pas en ce cas."
Shindara lui adressa un nouveau sourire avant de l'inviter à sortir de la boutique tandis qu'il enfilait un long manteau blanc. Il s'empara des clés du magasin, tint la porte pour qu'Anahi puisse sortir, et lorsqu'elle fut à l'extérieur, referma la porte derrière eux après avoir tourné la petite pancarte de la porte indiquant: "Magasin Fermé". Il vérouilla la porte, glissa les clés dans sa poche et commença à marcher en direction de l'hôtel, s'assurant qu'Anahi le suivait bien.
"Nous sommes à environ dix minutes de l'hôtel, si mes souvenirs sont bons. Essayez de mémoriser la direction à prendre. Vous verrez, ce n'est pas très loin, et se sera sans doute plus pratique pour vous." Affirma-t-il.
A peine étaient-ils sortis de la petite ruelle pour regagner les grandes rues qu'ils se retrouvèrent au milieu d'un flot de passants qui se pressaient autour d'eux. La bruit de la circulation se fit nettement plus prononcé, et Shindara du haussez la voix pour se faire entendre:
"C'est sans doute très différent d'Osaka, ici. J'espère que vous saurez vous habituer. Pour l'heure, restez près de moi, je ne voudrai pas vous perdre dans cette foule !"
Il marqua une légère pause tout en s'assurant de temps à autre qu'Anahi restait bien près de lui, puis ajouta:
"Quand nous serons de retour à la boutique nous nous occuperons de votre look, si je puis m'exprimer ainsi. J'ai choisi plusieurs robes qui seraient susceptibles de vous aller, mais si vous avez un modèle précis en tête, je suis ouvert à toutes vos propositions. Réfléchissez-y, et n'hésitez pas à me faire part de vos idées, on ne sait jamais, vous avez peut-être des talents cachés de styliste !"
Voyant l'hôtel qu'avait choisi Anahi se dessiner au loin, il le désigna de la main et annonça aussitôt:
"Là-bas, c'est votre hôtel. Vous voyez, ce n'est vraiment pas loin. J'espère que vous vous y plairez."
Il lui adressa un nouveau sourire avant de glisser ses mains dans ses poches. Tout ce qu'il avait à faire, c'était de paraître amical et sympathique...ne pas parler toujours trop sérieusement, sembler abordable pour elle malgré son âge... C'était le moment où jamais d'éteindre les derniers soupçons qu'elle pouvait bien avoir envers lui. Même si le fait qu'elle ait accepté le contrat était une première victoire, il ne devait pas se penser vainqueur pour autant. Le danger était constant. Elle pouvait à tout moment deviner ses projets, ou du moins deviner que ses intentions n'étaient pas aussi pures qu'il le prétendait... Il fallait être prudent, et continuer d'arbore ce sourire amical et ce regard doux...
*Patience, patience...le rythme de notre jeu finira bien par s'accélérer...mais il faut attendre, ne pas se précipiter... C'est elle qui doit venir à moi...* | |
| | | Anahi Onigawa Lycéenne
Nombre de messages : 30 Date d'inscription : 31/01/2007
| Sujet: Re: Arrivée dans la boutique Mer 21 Fév - 14:11 | |
| Après avoir fait part de son choix, Anahi observa encore une fois toutes les poupées qui l’entouraient. Bien que sa crainte par rapport à elles ne s’était pas totalement effacée, elle se sentait tout de même bien plus à l’aise. Puis le temps de sortir arriva. Elle trouvait que Shindara faisait preuve de galanterie, ce qui lui plaisait beaucoup. Elle avait l’impression d’être ainsi quelqu’un d’important, d’être une sorte de princesse. C’était étrange et surtout nouveau. D’un côté ça la faisait sourire et de l’autre ça la charmait. Puis son air sérieux reprit à nouveau le dessus, il la conseilla de mémoriser le chemin. La jeune femme l’aurait presque oublié, si il ne lui avait pas rappelé.
Pendant le chemin Anahi s’attendait à un gros blanc, à un silence intense. Normal vu qu’elle ne le connaissait pas. Pourtant il avait fait de son mieux pour établir une sorte de premier contact. Même si ça tournait toujours autour du projet, ce qui était dans un sens très logique. Ça lui faisait plaisir, elle n’aurait pas apprécié avoir un séjour à la boutique sans avoir un minimum de conversation avec son employeur.
La jeune femme ainsi que Shindara se retrouvèrent dans les rues bondées de Tokyo. C’était bruyant, désagréable et il y avait une foule bien trop importante. Tout ce qu’elle détestait. Elle préférait de loin le calme et la solitude. D’ailleurs elle qui n’aurait jamais cru penser ça, trouver tout à coup Osaka bien plus agréable. Pourtant ce n’était qu’une facette de la ville, il y avait surement là dedans quelque chose qu’elle apprécierait.
Shindara lui demanda par précaution qu’elle reste près de lui, elle n’y voyait rien de suspect bien au contraire. Dans une telle foule, il fallait bien faire preuve de prudence. Ainsi elle s’exécuta, elle resta proche de l’homme sans non plus être trop près. Elle avait l’impression d’avoir affaire à un homme parfait, bien trop parfait. Gentleman, gentil, souriant, charmeur. Soit elle exagérait la réalité, soit il était bien parfait soit il y avait quelque chose qui clochait. Au fond peut-être que ça existait ? Une sorte de prince charmant, mystérieux, galant au regard ténébreux et tout le tralala. Peut-être que ça existait…
Puis il lui reparla du projet, plus précisément des robes qu’elle allait porter. Elle savait bien que le stylisme n’était pas son truc, qu’elle n’avait surement aucun talent de ce côté. C’était Sakura qui avait hérité des dons tournant autour de l’esthétique dans la famille. Elle préférait de loin qu’on lui propose. C’était plus simple et moins casse-tête. D’ailleurs elle se demandait de quel genre de robe il s’agissait. Du moment qu’elle ne soit pas trop fifille, ça lui allait.
Ils arrivèrent enfin à l’hôtel. Anahi, voyant Shindara ne pas y aller, s’avança. Elle s’y dirigea. A peine entré, elle se sentit déjà bien. Il y avait une bonne ambiance qui y régné, assez bien décoré mais pas non plus rempli d’ornements. L’odeur était agréable, tout était propre et le personnel semblait irréprochable à première vue. Ça allait surement plaire à Anahi, elle le sentait…Cependant elle allait devoir compter sur Shindara, elle ne s’était jamais installé dans un hôtel et ne savait par conséquent pas trop comment s’y prendre. De plus il fallait un adulte pour réserver à sa place étant mineur. En y repensant, elle n’était pas loin de ses 18 ans… | |
| | | Kintaro Shindara Confectionneur de Poupées
Nombre de messages : 28 Nationalité : Japonaise Emploi : Psychopathe marionnettiste thanatopracteur Date d'inscription : 09/11/2006
| Sujet: Re: Arrivée dans la boutique Ven 23 Fév - 12:02 | |
| [Désolé, pas beaucoup d'inspiration se soir...!]
Lorsqu’ils arrivèrent aux portes de l’hôtel, Anahi entra, suivie de près par Shindara qui jeta un coup d’œil aux environs. Il voulait s’assurer que sa petite visite en ces lieux passerait inaperçu, et que si Anahi venait à disparaître subitement personne ne se souviendrait de les avoir vu ensemble. Dans le doute, mieux valait enregistrer les visages des gens. On ne sait jamais à quel point l’être humain peut être perfide…
Voyant qu’Anahi paraissait un peu perdue, Shindara ne put s’empêcher de sourire. Cela l’amusait. Après tout elle n’était pas de Tokyo. Il espérait vraiment qu’elle soit bien trop intimidée pour sortir seule, ainsi dans sa profonde solitude elle finirait bien par se tourner vers lui. Peut-être en demandait-il trop… Avec assurance, Shindara rejoignit Anahi et l’invita à rejoindre le guichet. Les derniers clients, un couple d’une quarantaine d’années, venaient juste de réserver leur chambre et de partir. Shindara s’approcha alors du guichet ou un homme en costume noir le reçut avec un sourire forcé.
« Bienvenue messieurs dames, que puis-je pour vous ? »
« Juste une réservation au nom d’Anahi Onigawa » dit-il, se rappelant du nom qu’avait écrit Anahi sur le contrat en signant.
« C’est pour la jeune fille ici présente, c’est cela ? Mineure je suppose ? »
« En effet » Répondit Shindara sans même savoir si c’était le cas « Je voudrai réserver une chambre pour la semaine »
« Pour une seule personne ? » Coupa l’homme.
Shindara eut un sourire presque forcé. Ce type, pour qui se prenait-il à poser des questions pareilles ? Le suspectait-il de détournement de mineur, avec son air prétentieux et son regard inquisiteur ? Un bon coup de scalpel, voilà ce qu’il mourrait d’envie de lui envoyer. L’humanité était-elle donc obsédée par ce genre de relations ? N’y avait-il à leurs yeux que cela qui comptait ? Ha oui, ils aimaient se nourrir d’histoires sordides ! Ils adoraient qu’on leur conte les dernières atrocités, et c’était encore plus délicieux lorsque les faits s’étaient produits près de chez eux ! Si Anahi n’avait pas été là, nul doute que Shindara aurait répondu à ses pulsions meurtrières et offert à cet homme ce qu’il semblait attendre avec impatience : une magnifique histoire cruelle et macabre à raconter au royaume des morts !
« Pour qui me prenez-vous ? » Répondit froidement Shindara, son regard glacial plongé dans celui de l’homme qui, troublé pendant une fraction de secondes, se contenta d’abaisser le regard en s’excusant.
« Une chambre d’une personne pour très exactement une semaine, cela vous fera…110 000 yens je vous prie. »
Shindara sortit sa carte bancaire, régla le paiement et les quelques formalités puis fit signe à Anahi de s’approcher.
« Voilà qui est fait. L’on va vous faire visiter votre chambre. Je vous en prie, si vous avez des affaires ou quoi que se soit, vous êtes libre de vous installer. Je vais vous attendre ici. Quand vous serez prête nous retournerons à la boutique et nous pourrons commencer notre travail » Lui expliqua-t-il sur un ton plus doux.
A ces mots, une jeune femme s’approcha et s’inclina en guise de salut avant d’inviter Anahi à la suivre pour lui faire visiter sa chambre. Shindara adressa à Anahi un dernier sourire et la laissa en compagnie de son hôtesse avant de s’installer confortablement dans l’un des fauteuils du hall, près de quelques plantes vertes. Son regard se reposa aussitôt sur l’homme du guichet, et son sourire amical « spécial Anahi » se fit plus inquiétant et plus mauvais.
*Penser que je me rabaisserai au statut d’un simple…pédophile, c’est cela ? Je me demande si je serai d’humeur à te faire payer cet affront, sale petite immondice d’humain. Tu aimes les histoires sordides ? Je vais t’en faire vivre une… Attends un peu que je sois seul…cette fille est en train de me faire renaître…devrais-je me contenter de jouer avec elle ? Ne puis-je pas faire quelques petits écarts ? Ha oui, mais se sera toujours elle, ma préférée…
Non, non, l’artiste ne doit pas se laisser trop envahir par sa passion… Je ne veux point de violence dans mon œuvre. Allons donc, je me contenterai de le suivre un soir, de traquer sa famille et de semer le chaos à ma manière, cette petite vengeance suffira bien… Celle qui compte pour le moment c’est Anahi, et nulle autre. Je ne dois pas m’en détourner… Allons reviens vite, petite poupée, que nous puissions commencer ta transformation…* | |
| | | Anahi Onigawa Lycéenne
Nombre de messages : 30 Date d'inscription : 31/01/2007
| Sujet: Re: Arrivée dans la boutique Sam 24 Fév - 10:13 | |
| Anahi, qui était désormais au guichet avec Shindara, avait l’impression de commencer une nouvelle vie. Peut-être car elle n’était pas à Osaka. C’était la première fois qu’elle n’y était pas, à part lors des vacances d’été lorsqu’elle allait voir de la famille paternel à Kyoto mais sans plus. Elle fit en sorte de se faire petite laissant Shindara prendre les devants. Lorsque le couple finit leur réservation, ils furent prit en charge par un homme en costume. C’était à ce moment qu’elle se fit discrète.
Pendant la réservation Anahi fit attention à tous les détails de la conversation. Ce qui la frappa tout d’abord était qu’il connaissait son nom et peut-être son âge. Pourtant elle était certaine de n’avoir rien dit de plus sur elle que son prénom. En ce qui concerne le nom, il s’agissait surement du fait qu’elle l’ai mentionné sur le contrat, dans sa signature. Quant à l’âge, elle ne voyait vraiment pas. Il est vrai que son physique était plus d’une jeune fille de 16 ans que celui d’une majeure, mais ça ne suffisait pas pour en être certain. Peut-être l’avait-il dit au piffe. Oui ça devait être cela…Lorsque l’homme demanda si la chambre était pour une personne ou pour les deux, elle fit une grimace. Ce genre de chose sentait le viol. Mais c’était bon Shindara semblait n’avoir aucunement d’attention similaire à celle-ci. Heureusement d’ailleurs.
Anahi écouta attentivement les instructions de Shindara, le sourire aux lèvres. Elle allait faire en sorte de se dépêcher. Une jeune femme l’amena à sa chambre. Elle la suivit. LA chambre était assez spacieuse, sentait le bon vivre et était agréable. Anahi allait enfin savoir comment s’était d’avoir son chez soi durant cette période. Si on pouvait appeler un hôtel un chez soi. En tout cas il n’y aurait pas ses parents, pas sa sœur, personne, elle serait totalement seule. C’était étrange et ça faisait du bien. Elle installa tout ce qu’elle avait amené, c'est-à-dire ce qui se trouvait dans son sac. Puis elle s’allongea un petit moment sur le lit où elle alluma son portable. Elle put ainsi voir le texto que lui avait laissé sa grande sœur. Elle lui demandait si son déplacement s’était bien placé, si tout ce passait bien etc. Tout ce qu’une sœur soucieuse pouvait demander. La jeune femme fit un sourire en lisant le texto puis se pressa d’y répondre. Elle y avait dit des tas de mots pour soulager l’inquiétude de sa sœur, elle avait bien mentionné tout ce qui c’était passé : la signature du contrat, la gentillesse dont faisait preuve Shindara, qu’elle se trouvait dans sa chambre en ce moment même et la joie que le procurer sa « nouvelle » vie. Elle ferma ensuite son portable, sans pour autant l’éteindre. Elle l’éteindrait en chemin.
Juste après, elle se dirigea vers le hall ayant mémorisé l’emplacement de sa chambre. Arrivée, elle chercha Shindara du regard et n’eut pas de mal à le trouver, il se trouvait dans un des fauteuils. Elle lui adressa un petit sourire, puis attendit qu’il se lève pour le suivre. Elle devait toujours être proche de lui ne connaissant pas suffisamment Tokyo… | |
| | | Kintaro Shindara Confectionneur de Poupées
Nombre de messages : 28 Nationalité : Japonaise Emploi : Psychopathe marionnettiste thanatopracteur Date d'inscription : 09/11/2006
| Sujet: Re: Arrivée dans la boutique Dim 25 Fév - 9:58 | |
| Shindara se laissa aller à de douces rêveries tandis qu'Anahi visitait les lieux. Il se demandait si cette ville lui plaisait, si elle comptait rester, ou si elle s'ennuyait déjà à mourir. Il eut été difficile de deviner les pensées de la jeune fille, et au fond il ne tenait qu'à lui de lui demander. Cela pourrait créer une sorte de premier lien... Bien, il savait ce qu'il lui restait à faire... Lorsque la jeune fille revint près de lui il arbora son habituel sourire angélique et se leva.
"J'espère que la chambre vous plait. Bien, allons-y, je vous prie" Dit-il simplement avant de se diriger avec elle vers la sortie de l'hôtel.
Quelques employés les saluèrent comme il était coutume de le faire, puis Shindara ouvrit le voie et tous deux durent replonger dans la foule grouillante de Tokyo. Shindara s'assura qu'Anahi était bien à ses côtés, comme la première fois, puis marcha en direction de la boutique, un sourire bien trop radieux sur les lèvres pour ne pas être inquiétant. Il avait même envie de chanter, mais il craignait que les petites contines macabres qu'il aimait fredonner à ses victimes avant de les piquer ne l'effraie. Alors il se tut, et se contenta de siffler un petit air gai et entraînant qui collait avec une chanson des plus cruelles racontant comment une femme avait tuée ses parents à coups de haches. Véridique !
"Anahi-san..." Finit-il par dire en posant son regard sur elle "Est-ce que Tokyo vous plait ? A ce que j'ai pu voir, c'est très différent d'Osaka. J'espère que vous ne vous sentirez pas mal à l'aise ici. Je m'inquiète un peu, je dois l'avouer. Il se peut que vous vous sentiez un peu perdue les premiers jours, alors si vous avez besoin de quoi que se soit, des renseignements par exemple, n'hésitez pas à me demander."
Serviable. Voilà ce qu'il devait être. Un adorable gentleman toujours prêt à voler au secours de sa belle. Un type bien en apparence. Un ami empli de bonne volonté faisant preuve d'un altruisme immodéré. Ha oui, même lorsqu'il jouait la comédie, il était parfois un peu trop excessif. Mais jusqu'ici les choses marchaient plutôt bien, non ? En général, il pouvait se vanter d'être apprécié par la gente féminine. Dommage que leurs sentiments n'aient jamais réellement été réciproques. Qu'y pouvait-il ? Il n'était que mensonges. Il ne pouvait aimer personne d'autre que lui-même. Et encore. Il préférait même ses petites poupées à sa propre vie...
Lorsqu'enfin ils arrivèrent à la boutique, Shindara fit entrer Anahi et laissa la porte ouverte pour d'éventuels clients. Il enleva son manteau, déposa ses clés, puis ouvrit la porte de l'atelier.
"Attendez-moi quelques secondes je vous prie" Lui dit-il avec un air enjoué.
Il disparut quelques minutes dans l'atelier, et Anahi put entendre des bruits d'armoires qu'on ouvrait, d'outils qu'on dérangeait, de caissons qu'on refermait... Shindara reparut les bras chargés d'étoffes diverses qu'il déposa sur le comptoir avant de commencer ses explications.
"Voici plusieurs robes que j'ai pu acheter ou confectionner moi-même. A vue d'oeil, je pense qu'elles devraient vous aller, mais n'ayant pas pris vos mesures je ne puis en être sûr. Bien, c'est ici que notre travail commence." Annonça-t-il.
Son regard se dirigea sur l'horloge antique posée contre un mur. Il était un peu plus de 15h00. Ayant retenu l'heure à laquelle ils allaient enfin commencer leur travail, Shindara poursuivit ses explications.
"Il y a là...six ou sept robes de style différent, la plupart d'époque victorienne, d'autres de ma confection. Je les ai sélectionnées en rapport avec votre apparence physique, et à la couleur de vos yeux et de vos cheveux. Comme je vous l'ai dit il s'agit d'un travail minutieux, et étant perfectionniste le moindre détail est pour moi très important. Bien. Je suis navré, je n'ai pas de cabine d'essaye ou de chose de ce genre mais...mmm...l'atelier suffira, si vous êtes d'accord."
Avant même qu'elle ne puisse le soupçonner de quoi que se soit, Shindara lui tendit un trousseau de clé tout en lui désignant l'une d'entre elle.
Il lui adressa un nouveau sourire avant de glisser les clés dans sa main.
"Mais pour l'heure essayez-donc celles-ci. Il se pourrait que l'une d'entre elle soit à votre goût. Je vous attendrai ici. Si par chance l'une de ces robes venaient à vous aller nous pourrons commencer à réfléchir sur le maquillage, les chaussures, accessoires et autres détails qui réhaussent souvent le charme d'une dame. J'espère qu'être transformée en poupée ne vous gênera pas. Si vous ne vous sentez pas à l'aise je ne vous forcerai pas à accepter tous mes caprices d'artiste, souvenez-vous en."
Et voilà. C'est ici que tout commençait. Si elle acceptait d'être transformée, elle se désignerait elle-même comme sa future victime. Ha, comme tout semblait plus doux et plus passionnant depuis qu'elle avait mis les pieds dans sa petite boutique. Ce monde gris avait enfin pris de la couleur. Et cette couleur c'était Anahi. Peut-être était-ce pour cela qu'il devait à tout prix faire d'elle une de ses poupées de collection. Peut-être y avait-il des femmes qui émettaient chacune la même lueur parmi la noirceur des âmes des vivants. Une lueur qui ne cherchait qu'à être exploitée. C'était son rôle. C'était à lui de les faire étinceler. Anahi était sa lueur. Et pour qu'elle devienne étoile le chemin vers la mort était encore bien éloigné...et pourtant si proche... | |
| | | Anahi Onigawa Lycéenne
Nombre de messages : 30 Date d'inscription : 31/01/2007
| Sujet: Re: Arrivée dans la boutique Ven 2 Mar - 9:21 | |
| La joie qu’avait eu Anahi a la vue de sa chambre lui avait fait oublié le temps de quelques minutes ses soupçons. Pourtant c’est ce qui était le plus important. Peu importait, lors du trajet ils refirent surface. Désormais le travail des poupées allait enfin commencer. Elle avait hâte. Hâte d’être traité si l’on pouvait dire ça, comme une princesse. Une princesse entourée de milles et une poupées inquiétantes. D’ailleurs elle ne savait comment elle allait se sentir. Ses regards qui semblaient la fixer lui faisait assez peur mais ce n’était pas ce détail qui allait gâcher son séjour ici.
Puis la question de Shindara vint. Anahi aimait bien la ville et aurait aimé d’ailleurs la connaître d’avantage. Même si elle savait que Tokyo était très grande, elle pouvait toujours en voir une partie c’était déjà ça. Le problème était la foule qui la rendait moins belle. La jeune femme avait toujours détesté la foule. Son sens médiocre de l’orientation ne lui permettait pas de s’aventurer aisément seule à Tokyo. Il n’avait pas moyen qu’elle sorte sans Shindara, mais elle ne s’en inquiétait pas. En public rien ne pouvait se passer. Elle aurait bien voulue la visiter d’avantage, peut-être viendrait-elle à le demander à Shindara après leur travail fini. Mais un peu plus tard.
« Hey bien…Merci. En ce qui concerne Tokyo, je m’y plais bien. A part la foule, je n’y vois rien de désagréable. »
Le faite de parler avec Shindara lui faisait vraiment plaisir, malgré le fait qu’elle ne soit pas très causante ils avaient réussi à rétablir un lien. Finalement peut-être qu’elle allait se lier d’amitié avec lui. Se serait bien mais ses soupçons ne lui permettait pas. De plus il devait avoir dix ans de plus qu’elle, c’était donc quasi-impossible. Dommage…
Arrivé à la boutique, sans savoir pourquoi, Shindara entra dans une pièce. Anahi ne voulant créer d’ennuies l’attendit sagement. Les bruits qui en sortaient étaient tout de même inquiétants. Bien qu’elle n’avait aucune idée de ce qu’il faisait. Lorsqu’il en sortir, il était accompagné de belles robes. La jeune femme ne put s’empêcher de les admirer tout en écoutant les explications de l’homme. Quand il en vint à lui parler de l’absence de cabine d’essayage, elle fut assez gêné et commença à se demander si ce n’était pas prévu. Mais bon, heureusement pour elle, elle pouvait s’habiller dans son atelier. Les clefs prouvaient la sûreté de la chose. Etre transformée en poupée ne la dérangeait pas, si ce n’était que temporaire elle n’en voyait pas le mal.
« Ne vous inquiétait pas, ça ne me dérange pas du tout. »
Elle lui fit un léger sourire avant d’entrer dans la pièce, sans oublier de fermer la porte à clef ça va de soit. Elle prit tout d’abord la précaution d’éteindre son portable, ce qu’elle n’avait pas fait avant. Elle commença par enfiler la première robe qui lui passa sur la main. De toute évidence une robe d’époque, très jolie d’ailleurs. Elle n’était pas exactement de sa taille, elle était un peu trop grande. Dommage. Elle allait essayer la deuxième. Elle était très belle mais un peu plus dur à mettre. Le résultat fut intéressant. Elle lui allait comme un gant et lui plaisait. Pourtant il lui restait encore des robes peut-être qu’une autre viendrait à lui plaire d’avantage tout en était de sa taille.
Les deux suivantes ne lui plaisaient pas vraiment même si l’une d’entre elles lui allait très bien. Il n’en restait plus que deux, dont une qui lui paraissait magnifique. Elle essaya cette dernière au plus vite. Parfait. Tout simplement parfait. Elle lui allait et était magnifique. Mieux que la deuxième. Elle essaya tout de même la dernière au cas où, mais celle-ci ne surpassait la beauté de la précédente. C’était décidé, elle prendrait la cinquième. Elle se rhabilla au plus vite puis sortit de la pièce.
« Je choisis celle-ci. » dit-elle en montrant celle qu’elle avait choisi | |
| | | Kintaro Shindara Confectionneur de Poupées
Nombre de messages : 28 Nationalité : Japonaise Emploi : Psychopathe marionnettiste thanatopracteur Date d'inscription : 09/11/2006
| Sujet: Re: Arrivée dans la boutique Sam 17 Mar - 4:31 | |
| [Désolé pour le retard. Bon, comme c'est mon dernier post je vais faire en sorte de débloquer ton rp, comme ça même si Shinda' n'est plus là tu pourras toujours continuer à rp sans problème. Concernant l'issue de tout ceci, si tu ne sais pas comment te "débloquer", on peut toujours voir ensemble, je pourrai toujours poster un ou deux trucs de plus histoire de boucler le topic. Concernant l'interrogatoire, tu peux très bien décider toi-même de la tournure des évènements, mais Shinda' sera enfermé, comme ça je peux me retirer son problème du forum. Tu peux aussi bien demander à un autre joueur de jouer l'interrogatoire avec des PNJs, c'est à toi de voir. Voilà. N'hésite pas à me contacter sinon.]
Tandis qu’Anahi avait accepté son petit jeu diabolique, Shindara imaginait déjà la manière dont il allait pouvoir lui donner l’aspect d’une parfaite petite poupée humaine. Alors qu’elle se changeait dans la pièce d’à côté, il sifflotait joyeusement en sortant brosses à cheveux, pinces, élastiques, maquillage et divers accessoires de dentelles et d’argent, parfois incrustés de pierres aux reflets flamboyants. Un sourire étrange illuminait son visage tandis qu’il étalait son matériel sur le comptoir. Il était heureux. Il avait trouvé sa future victime, et cela lui donnait beaucoup de plaisir.
*Désirer est une chose, mais dans le désir ce n’est point la conquête qui compte mais bel et bien la chasse. Anahi-chan, j’espère que vous ne vous laisserez pas faire aussi facilement que les autres. Vous êtes jeune, vous devez posséder une certaine force de caractère. Je dois innover : faire une œuvre plus torturée…*
Lorsqu’Anahi sortit de la salle avec la robe, Shindara claqua ses mains l’une contre l’autre avec un sourire angélique.
« Diable ! Que cela vous va bien ! » S’exclama-t-il.
Il s’approcha de la jeune fille et l’examina sous tous les angles, conscient que cela pouvait gêner l’adolescente. Il affichait un air plus sérieux et semblait réfléchir.
« Incroyable, c’est comme si elle avait été faite pour vous. Je ne vois aucune retouche à faire ! Cela va nous faire gagner beaucoup de temps. Nous allons pouvoir nous occuper des petits détails qui changent tout, comme on dit. La coiffure, tout d’abord, le maquillage, en suite, et enfin quelques bijoux ou accessoires. Je pense qu’un look sombre, ou gothique comme on dit, vous irez à merveille. Quelque chose de victorien, peut-être… Ou de plus moderne. Je pourrais m’inspirer de la mode actuelle… Mmm… Voyons voir… »
Il parut réfléchir à nouveau avant de s’emparer d’une chaise et d’inviter Anahi à s’y installer. Ceci fait, il s’empara d’une brosse à cheveux et examina longuement le visage de la jeune fille.
« Ne vous inquiétez pas, je ne couperai pas vos cheveux. Je vais juste essayer de les coiffer. Mmm…je pense qu’il faudrait les laisser détachés. »
Il prit délicatement une mèche de cheveux entre ses doigts et la laissa glisser doucement avant de sourire gentiment.
« Ils sont lisses et doux. Merveilleux ! A croire que vous étiez faites pour être une véritable poupée, Anahi-san ! Oh, c’est vrai que vous pourriez être intimidée par tout cela. N’hésitez pas à me demander des explications si vous ne comprenez pas le but de mes actes. Je ne fais rien au hasard, sachez-le ! »
Shindara débordait de joie. Il avait un regard empli de passion qui pouvait être perçu comme inquiétant. Il aimait transformer ces filles à sa guise. Il voulait qu’elles atteignent son idéale. Et lorsqu’elles y parvenaient il était nécessaire d’immortaliser leur beauté dans la mort, non ? Ha, mais même la mort ne leur permet pas d’être belle éternellement. Qu’importe ! Elles étaient plus belles mortes que vivantes. En un sens il leur rendait service…
Shindara s’apprêta à coiffer Anahi avec la plus grande délicatesse qui soit, mais alors qu’il était parti chercher une autre chaise, la clochette de la petite boutique retentit plusieurs fois, et une jeune policière suivit de trois hommes en uniforme firent irruption. L’un des hommes se posta devant l’entrée, et les deux autres talonnèrent la jeune femme qui s’était avancée vers Shindara.
« Kintaro Shindara ? » Demanda-t-elle sèchement.
Shindara répondit par un sourire, peu soucieux de ce que venait faire ces justiciers dans son antre.
« Lui-même » Répondit-il calmement.
Sur un simple geste de la tête de la policière, les deux hommes empoignèrent le vendeur de poupées et lui passèrent les menottes. Shindara se laissa faire, son sourire étrange témoignant d’une profonde et irrésistible envie de rire. La situation l’amusait. Oh oui, elle l’amusait beaucoup… Pendant un instant il en oublia même Anahi…
« Vous êtes soupçonné du meurtre d’Akiko Sunao, Shizue Sori, Mitsuko Rumi, Hanna Norihito, Kairi Kagami et Chise Fuyumi. Vous avez le droit de garder le silence, tout ce que vous pourrez dire sera retenu contre vous. Nous vous emmenons au poste le plus proche où vous subirez un interrogatoire visant à prouver votre culpabilité » Annonça alors la jeune policière sur un ton méprisant.
L’attitude de Shindara changea aussitôt. Au mépris il répondit par le mépris. Son sourire, son regard, les traits mêmes de son visage reflétaient le mépris.
« Autant de personnes que cela ? » Répliqua-t-il sur un ton moqueur.
La jeune policière lui adressa un regard noir de haine avant de se tourner vers Anahi.
« Je suppose qu’elle était la septième ? »
« Je ne vois absolument pas de quoi vous parlez… » Répondit Shindara sur un ton presque nonchalant.
La policière explosa de rage, sortant de sa poche la photo d’une jeune femme vêtue d’une robe victorienne, d’une beauté indéniable, mais au regard vide et au teint cadavérique. Elle était assise sur un banc, à l’ombre d’un cerisier.
« Chise Fuyumi, retrouvée morte dans un parc public il y a plus d’un mois. C’est étrange comme elle ressemble à vos poupées, en y réfléchissant bien ! »
« Charmante personne, vraiment très belle » Lança Shindara en ignorant la colère de la jeune femme.
« Belle ? Elle est morte ! Morte ! » Lui hurla-t-elle.
« Cela n’empêche pas sa beauté » Répondit-il avec un sourire provocateur.
La policière le gifla. Il l’avait mérité. Il l’avait cherché, aussi. D’ailleurs cela le fit rire. Un rire dément qu’il refoula rapidement.
« Si vous me passez à tabac sans preuve vous risqueriez d’avoir des ennuis, très chère… »
« Vous savez ce qui me désole ? Je vais vous le dire : vous êtes tellement cinglé que je suis persuadée que votre avocat préfèrera plaider la folie, et je n’aurai pas le plaisir d’assister à votre exécution ! »
« Oh, vous me blessez profondément. Souhaitez la mort des gens ainsi, sans même avoir de preuve de leur prétendue culpabilité. Faites attention à ce que vous dites, c’est un conseil… »
« Des menaces ? »
« Pas plus que vous n’en avez proféré envers moi… »
« Ca suffit, emmenez-le ! » Ordonna-t-elle.
Shindara eut un rictus méprisant avant de poser son regard sur Anahi.
« Navré Anahi-san, je serai dehors d’ici 24 heures. Ne vous inquiétez pas, vous n’avez qu’à retourner à l’hôtel, je viendrai vous payer pour la journée et pour ce petit contretemps. Si après ça vous ne voulez plus travailler pour moi je comprendrai. Rassurez-vous je ne vous oublie pas ! »
Shindara trouvait cette situation plus que plaisante. Au mieux il sortirait et pourrait courir après sa chère nouvelle victime et imaginer un stratagème pour lui prouver son innocence, reconquérir sa confiance et la faire disparaître sans que les soupçons ne pèsent sur lui. Difficile, mais excitant. Au pire on l’enfermerait dans une prison avec des milliers de proies aisément influençables dont il se servirait joyeusement pour semer le chaos. Dans tous les cas il allait pouvoir s’amuser ! Finalement, les deux hommes le saisirent par les bras et l’entraînèrent à l’extérieur du magasin, jusqu’à une voiture de police garée non loin. La policière se tourna alors vers Anahi, son regard témoignant d’une rage ineffable.
« Navrée mademoiselle mais vous allez devoir nous suivre jusqu’au poste. Quelques questions, rien de plus. Vous serez très vite libérée si nous estimons que vous n’avez rien à voir avec cette histoire sordide. Nous serons peut-être forcés de vous mettre sous protection, néanmoins, cela dépendra des résultats de l’interrogatoire de Kintaro-san. »
Ceci dit elle fit volte-face et sortit du magasin. Le troisième homme s’approcha d’Anahi et lui demanda de bien vouloir le suivre jusqu’à la seconde voiture de police, celle de la jeune femme. Il s’assura qu’elle ne s’enfuirait pas, et qu’elle monterait bien dans la voiture qui l’emmènerait jusqu’au poste de police le plus proche… | |
| | | Anahi Onigawa Lycéenne
Nombre de messages : 30 Date d'inscription : 31/01/2007
| Sujet: Re: Arrivée dans la boutique Ven 23 Mar - 14:24 | |
| [Merci pour ton aide proposé. Je vais essayer de me débrouiller au mieux.]
C’était comme elle l’imaginait, elle jouait le rôle d’une princesse. Même si il était un peu embarrassé par la manière dont il l’avait observé. Ça faisait…bizarre. Anahi savait bien qu’il s’était purement professionnel, mais ça laissait tout de même perplexe. En tout cas elle ne s’était jamais sentie aussi utile, aussi vivante. C’était vraiment parfait. Tous ces compliments. Ces jolies robes. Cette gentillesse. C’était même peu trop parfait à son goût. Oui, elle avait encore quelques soupçons, même si ils n’avaient presque aucun impacte pour le moment. En fin de compte son séjour s’annonçait encore plus prometteur qu’elle ne le pensait.
Mais alors que son bonheur était déjà bien grand, elle entendit le son de la clochette de la boutique. Machinalement, elle se dit qu’il devait s’agir d’un client, après tout c’était normal. Seulement lorsqu’elle se retourna vers la personne qui venait d’entrer, elle fut surprise par son uniforme. C’était une policière, mais que venait-elle faire ici ?
« Vous êtes soupçonné du meurtre d’Akiko Sunao, Shizue Sori, Mitsuko Rumi, Hanna Norihito, Kairi Kagami et Chise Fuyumi. Vous avez le droit de garder le silence, tout ce que vous pourrez dire sera retenu contre vous. Nous vous emmenons au poste le plus proche où vous subirez un interrogatoire visant à prouver votre culpabilité »
Comment ? Pourquoi ? Que se passait-il exactement ? Anahi ne savait plus quoi penser ni quoi faire. Elle avait envie de pleurer. L’avait-il trompé depuis le début ? N’était-elle juste qu’une victime potentielle pour lui ? Rien d’autre ? Dire qu’elle avait dans l’idée de se lier d’amitié avec lui…Elle n’arrivait pas à y croire, elle n’avait pas envie d’y croire. Pourtant c’était surement vrai. Elle n’écoutait plus qu’à peine les paroles de Shindara. Au bord des larmes, bouche bée, elle se contentait de rester planté là, se demandant si elle ne rêvait pas.
« Navré Anahi-san, je serai dehors d’ici 24 heures. Ne vous inquiétez pas, vous n’avez qu’à retourner à l’hôtel, je viendrai vous payer pour la journée et pour ce petit contretemps. Si après ça vous ne voulez plus travailler pour moi je comprendrai. Rassurez-vous je ne vous oublie pas ! »
Comment le prendre ? Bien évidément qu’elle ne voulait plus travailler pour lui, il y avait de très grands risques pour qu’il s’agisse d’un criminel. Même si le « je ne vous oublie pas » l’avait fait chaud au cœur, elle n’avait plus la moindre envie de continuer une telle aventure. Tout ceci n’était qu’un emportement qui aurait pu s’achever par la mort de la jeune femme. C’était effrayant. Elle ne put s’en empêcher, quelques larmes coulèrent de ses joues. Elle n’avait plus qu’une et une seule envie, retourner chez elle.
« Navrée mademoiselle mais vous allez devoir nous suivre jusqu’au poste. Quelques questions, rien de plus. Vous serez très vite libérée si nous estimons que vous n’avez rien à voir avec cette histoire sordide. Nous serons peut-être forcés de vous mettre sous protection, néanmoins, cela dépendra des résultats de l’interrogatoire de Kintaro-san. »
C’était bien de qui manquait. Même si ça parassait normal pour la police d’avoir recours à ceci, Anahi n’avait pas la moindre envie d’y participer. Elle avait juste envie d’oublier à jamais cette histoire. Pourtant il le fallait bien. C’était une étape inévitable.
Pendant le trajet, pas un mot. Anahi n’avait toujours pas changé d’expression. Bien que ses larmes n’étaient plus. Elle était toujours aussi bouleversée par cette histoire. Normal. Elle était passée à côté de la mort. D’un côté, c’était bien. Elle avait eu de la chance d’être toujours en vie. Elle aurait voulu appeler sa sœur, lui raconter tout, pouvoir avoir ses conseils. Décidément elle n’avait plus à chercher Sakura était bien la seule personne qui était réellement son ami. Elle avait été stupide de croire que Shindara voulait être ami avec une gamine de dix ans de moins que lui. Quelle naïveté !
Arrivée au commissariat, l’adolescente suivit les deux policiers sans se rendre compte où ils l’emmenaient. Que c’était bête. Elle le savait déjà. Dans la dite pièce, la policière demanda à Anahi de s’asseoir. Celle-ci d’un air triste, attendit les questions. Plus vite c’était fait, plus vite elle pouvait partir. Après tout, elle n’avait rien fait.
« Commençons, voulez-vous…Tout d'abord, comment avez-vous connu Shindara ? Et depuis quand ? »
« Hey bien, il m’a abordé à Osaka, la ville où j’habite. Il m’a proposé de travailler pour lui ici, il avait l’air sincère. Alors…J’ai accepté. Ça doit faire trois semaines environ que l’épisode d’Osaka s’est passé. Par contre, je suis ici depuis seulement quelques heures.»
La policière lança un regard à Anahi.
« Une preuve ? Un billet de train ou quelque chose du genre ? »
Anahi ne savait plus exactement où elle avait mis son billet. Peut-être à l’hôtel ou dans une de ses poches, ou son sac ? Anahi se dépêcha donc de fouiller ses poches puis ensuite son sac. Oui, son billet était bien dans son sac. La jeune femme s’empressa de le montrer à la policière.
-« Bien. Et quel était le boulot qu’il vous a proposé?
-Modèle pour poupées.
- Pourquoi l’avoir accepté?
- Ça semblait intéressant.
- Vous êtes mineur, je présume ?
- Oui…
-Vos parents doivent donc être au courant. Vous promenez à nouveau ici seule serait dangereux.
Anahi se mordit la lèvre inférieure. Elle n’avait pas du tout mit ses parents au courant, seul Sakura l’était. Si la policière venait à le dire à ses parents, elle ne s’imaginait même pas ce qui lui arriverait.
-« Hey bien pour être exacte. Il n’y a que ma grande sœur qui l’est…
-Navré mais nous devrons mettre vos parents au courant.
-D’accord…
-Le numéro je vous pris.
Anahi le lui donna. Elle savait bien que ses parents seraient morts d’inquiétude, qu’ils lui en voudraient de leur avoir menti. Elle le savait. Elle commençait à avoir un peu peur de leurs réactions. Surtout que l’adolescente ne pouvait entendre ce que disaient ses parents. Mais à la réaction de la policière comprit rapidement à quel point ses parents étaient inquiets. Ce n’était pas la seule chose qui comptait. Il fallait savoir ce qui allait arriver à Shindara. C’était important.
Le temps passa, passa mais rien de particulier ne se produisait. On attendait les résultats de l’interrogatoire de Shindara, qui pouvait durait bien longtemps et l’arrivée d’un de ses proches. Tout à coup la porte frappa. La policière se leva et l’ouvrit avec peu d’enthousiasme. Un autre policier apparut et ils parlèrent pendant quelques minutes. A la fin de leur conversation, la policière se retourna vers Anahi puis lui dit :
« Une certaine Sakura vient d’arriver au poste. »
Aussitôt la sœur d’Anahi apparut. Elle sauta littéralement aux bras de sa sœur, pleurant comme jamais. On aurait dit qu’il y avait eu un mort.
« Ana-chan ! J’ai eu si peur. Tu aurais pu…Ana-chan ! »
C’était une scène fraternelle très émouvante. L’amour que portait Sakura pour sa sœur fit au chaud au cœur d’Anahi. Mais pourquoi est-ce elle qui était venu ? Et les parents ? Elle se le demandait mais le plus important pour l’instant était ce qui allait lui arriver.
-« Madame, puis-je ramener ma sœur à la maison ?
-Ça doit fait plus de quatre heures que nous en sommes là. Nous garderons un œil sur Shindara quel que soit la tournure des événements. Pour le moment, vous pouvez y aller. Il semblerait que la demoiselle n’est rien à voir avec ses crimes. Vous pouvez partir. »
-Arigato gozaimasu. »
Aussitôt Anahi suivit sa sœur, les larmes aux yeux. A peine sortie elle vit la voiture de Sakura et pas celle de son petit ami. Etait-elle venue ici depuis Osaka en voiture ? Non, ça aurait prit trop de temps. C’était impossible.
-« Onee-san, la voiture…
-J’étais à Nagano pour mon boulot, j’en ai profité. Vite montons. »
Anahi fit ce que lui demanda sa sœur sans rouspéter et s’installa dans la voiture. Il y eut un silence. Un très long silence pendant environ vingt minutes. En même temps l’adolescente n’avait pas grand-chose à dire, les événements avaient tournés en sa défaveur. Elle ne pouvait que se taire.
-« Ana-chan…Les parents m’ont appelles en larme en me disant où tu étais et ce qui s’était passé. Je vais t’amener à Osaka, ça va être long… »
Certes, le trajet fut long et assez silencieux mais ainsi elle pouvait retrouver sa vie normale, sa vie de lycéenne monotone mais au moins qui ne lui était pas mortelle… | |
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