John Thrawn Policier
Nombre de messages : 18 Nationalité : Américaine mon frère Emploi : Américain aussi, mon frère Date d'inscription : 18/02/2007
| Sujet: Le monde appartient à ceux qui ne se couchent pas... Dim 18 Fév - 23:45 | |
| ...Et à ceux qui détiennent le capital.
Nom : Thrawn
Prénom : John [(Brian) Lewis]
Age : Trente deux ans.
Surnom : Adolf ?
Race: Caucasien.
Nationalité : Américain.
Métier : Flic. Flic américain.
Langue(s) maîtrisée(s): Le New Yorkais, l'anglais, l'allemand, un peu d'Hongrois, baraguouine le français, ne maîtrise pas l'araméen antique, la koinè, le russe, le Yucatec, le mongol et l'arabe de Cordoue.
Caractère : C'est un être sensible, un peu, dur, un peu, doux, un peu, extraverti, un peu. C'est un type normal, avec une vie, des passages à vide, des petits plaisirs. Que dire, il n'aime pas grand-chose en particulier et puis, vraiment, la vie est un perpétuel changement, alors à quoi bon. Il lui arrive d'avoir une force de caractère digne de ce nom, mais rien d'autre. Il réagit en fonction de son éducation, sa culture, son passé, son expérience. Rien, rien, il n'a rien de particulier.
Physique : Pareillement. Quoique plutôt bien entretenu, voire musclé, il n'a rien de spécial. Il est grand comme l'américain moyen est grand. Il porte des cheveux et deux cicatrices sur le visage. On ne sait pas d'où ça vient. D'aucuns disent que ce serait des anciens de la Police politique d'Autriche qui lui aurait tailladé la face. Sur ce point, il se mure dans son silence maussade des mauvais jours. Bref, ça peut aussi bien venir d'un réglement de compte que d'un méchant coup de sapin... on sous-estime toujours trop les sapins.
Histoire : John B. L. Thrawn naquit dans le joyeux Etat du Massachussets, fils d'un père flic et d'une mère docteure. Enfant d'un divorce, il part avec sa mère pour New York pour aller vivre chez son beau-père dont on se fout incommensurablement du nom. Il vit donc entre New York et Boston, d'une vie, comme on peut le déduire, très rurale.
Il s'oriente d'abord vers des études de Science Politique à Cambridge mais déchante au vu du peu de moyens de ses parents et de son niveau pas terrible. D'ailleurs, ça le branchait pas plus que ça... Reculant, il décide de s'accomplir en tant que prolongement de son père en entrant dans la police d'Etat du Massachussets. Il y passe ses premières années, étrangement heureux.
Il partage son temps entre les gentilles filles, son début de carrière prometteur et les salles de boxe. Casse cou, il aime se battre, en foutre plein la tronche à ces dealers et ces enfoirés de pédophiles détraqués. Un brave flic, impétueux et tout. Il reçoit même une félicitation et gagne plusieurs tournois d'arts martiaux, entre flics.
Son existence était tranquille et sans grands changements, jusqu'à ce qu'il rencontre une jeune avocate autrichienne du nom d'Agna Heiman. Subjugués l'un l'autre, ils s'aiment comme le font les gens qui s'aiment. On passe de bons moments, on casse des vases, on crie, on frappe, on passe de bons moments. Puis vient le jour où l'on doit présenter les parents. Pas facile quand le beau-père habite à Vienne, en Autriche... La rencontre se fait, et on passe à nouveau de beaux moments. Et on s'installe ensemble... en Autriche.
Oui, John était amoureux, et il n'aurait rien pu refuser à sa belle blonde. Ainsi, après un an de relation amoureuse à New York, ils s'en vont vivre à Vienne. De l'autre côté du monde, en somme.
La question du travail se posa. Non pas qu'ils manquaient d'argent. Pensez-vous, la famille Heiman était l'une des plus riches et des plus influentes familles d'avocat de Vienne. Non, non, le problème était que John faisait partie de ses Américains qui, malgré les germes progressistes new yorkaises plantés dans leur petite tête, avaient hérité de leur beau pays ce puritanisme discret mais latent.
Bref, il chercha ce qu'un ancien flic américain pouvait faire dans une capitale autrichienne. Rien de bien particulier, si ce n'était travailler pour l'Ambassade américaine. Vendre son âme au diable, auraient crié certains, mais au moins, elle restait dans la famille, cette âme, auraient rétorqué d'autres.
Et pendant cinq ans, il vécut en Autriche, alternant entre sa nouvelle passion appelée ski, son rôle de papa poule avec son fils Helmut (oui, il était vraiment fou amoureux de cette fille...), sa fréquentation des clubs de boxe et ses sales boulots pour les mecs de la C.I.A., N.S.A. et autres D.I.A. Rien de bien glorieux. Des enlèvements, des espionnages, des meurtres... Rien de bien glorieux.
Sa dernière journée en Autriche s'était déroulée après une nuit consacrée à la torture (pas pour lui, pour le gars). Agna l'appela et déclara que tout était fini. Et elle raccrocha. Et John ne rappela pas. Il n'avait même pas eu l'envie, la volonté de rappeler, de lui demander "Pourquoi ?" de lui dire "Excuse-moi pour l'Italienne. J'ai merdé." ou ce genre de choses qui se disent dans les couples. Non. Il se sentait trop souillé. Il venait de finir un pauvre type avec une paire de cisailles, et il se remémorait toutes les "affaires" qu'il avait réglé avec les félicitations de services américains dont, pour certains, il ne connaissait même pas le nom. Il était anéanti, vidé de toute substance.
Il devait s'installer en Europe, nation des droits de l'homme et de la liberté individuelle, pour y fonder une famille. Au lieu de cela, il gagnait sa vie en tuant et en humiliant des dizaines d'individus au nom de la Sécurité Nationale. Des types comme lui, somme toute. Des types mieux que lui, en vrai. Le New Yorkais qui sommeillait en lui riait de son rire cynique comme pour le rassurer, mais le goût qui lui restait dans la bouche était par trop amer pour que l'ironie seule puisse le sauver. Aussi, pour garder le peu de maintien qu'il lui restait, il s'enfuit à New York, où il prit un poste - très facilement, d'ailleurs - d'inspecteur dans la Criminelle.
Famille/ennemis/amis : Une ex-femme, une ex-beau-père, un fils à moitié autrichien. Il doit sûrement avoir un ennemi caché, pour avoir un tel parcours.
Arme(s) possédée(s) : Ses poings, sa tête, ses jambes. Sinon, un flingue quelconque fera l'affaire, Glock, Beretta. Ou bien des cisailles. (S&W mod. 5906 addicted.)
Objet(s) possédé(s): Une télé, un appartement, et ce qu'il faut à un New Yorkais.
Dernière édition par le Jeu 22 Fév - 13:06, édité 1 fois | |
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Céleste Gabrielle Agent Double / Schizophrène
Nombre de messages : 236 Age : 35 Nationalité : Française Emploi : Agent du Vatican/FBI/Fanatique Date d'inscription : 02/11/2006
| Sujet: Re: Le monde appartient à ceux qui ne se couchent pas... Lun 19 Fév - 0:22 | |
| Fiche validée, sur le forum et bon rp ! | |
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