Nom : Koizumi
Prénom : Shô
Surnom : Koizumi. Beaucoup de personnes l’appellent par son nom de famille, même sa petite amie.
Âge : 23 ans
Race : Humaine
Nationalité : Japonaise
Métier : Programmeur chez Squaresoft
Langue(s) maîtrisée(s) : Japonais, Anglais, langage informatique
Caractère : Incarnat l'insouciance et la candeur même, Shô Koizumi est un jeune homme qui a toujours le sourire au lèvres. Il se montre toujours très agréable, disponible et prêt à offrir son aide à qui le demande. Rien ne semble pouvoir l’énerver, et d’ailleurs, personne ne l’a jamais vu se mettre en colère. L’ironie et l’autodérision sont ses modes d’humour préférés. Sa manière de prendre de la distance par rapport à tout ce qui l’entoure lui donne l’allure d’être toujours complètement dans la lune, mais sous son apparence niaise, c’est une personne qui réfléchit beaucoup. Il adore sortir, et plus précisément aller au karaoké, au grand malheur de ses amis. Car oui, Koizumi chante comme une casserole. Il tient très mal l’alcool, ce qui entraîne souvent des situations complètement incohérentes. Son hobby est de se moquer de tout le monde, sans dépasser les limites, cela va de soi.
Mais Shô Koizumi est aussi le hacker le plus recherché du Japon. Durant sa période d’hikkikomori, Shô a développé des capacités concernant l’informatique défiant toute logique. Il est capable de passer n’importe quelle protection, de s’infiltrer dans n’importe quel réseau, et ça avec une insouciance dangereuse. Bien que son travail consiste à développer des jeux vidéos, son second emploi se révèle commettre des manœuvres illégales dans des réseaux informatiques. Il considère ça plus comme un jeu que comme des faits réels. Même sous ses airs nonchalants, il s'est bien gardé de divulguer à quiquonque son identité.
Mis à part ça, il se nourrit principalement d’onigiri et de lait à la fraise (tout ce qu’il y a de plus diététique), et écoute de la variété japonaise. Il admire d'ailleurs beaucoup Mari.
Physique : Koizumi n’est ni grand, ni petit, et très mince. Il a le visage dans l’ensemble harmonieux, mais son charme lui vient surtout du sourire qu’il porte toujours au coin des lèvres qui illumine son visage. Il a les cheveux décolorés d’un blond cendré qui lui tombent dans le cou. Il les coiffe d’ailleurs rarement, et a souvent une mèche qui cherche à se faire la malle à droite ou à gauche. D’un point de vue vestimentaire, il suit la plus simple et la moins coûteuse mode des pantalon-chemise, gardant tout de même un certain goût pour choisir ce qu’il porte. Son aspect un peu à côté de la plaque et son air perdu l’a beaucoup aidé à se trouver des petites amies. Lorsqu'il est devant son écran, il porte des lunettes de repos sur le bout du nez.
Histoire : Né en plein cœur de Tokyo, Shô Koizumi vu le jour au milieu de deux buildings, qui menacèrent probablement de s’effondrer lorsque le cri du nouveau-né retentit à travers l’hôpital. C’était un nourrisson en parfaite santé, à la peau agréablement douce et au regard rieur : l’enfant dont n’importe quelle mère aurait pu rêver. D’ailleurs, cet enfant, Tomoko Koizumi le désirait depuis bientôt trois longues années. Son médecin lui avait annoncé, à l’aube de ses dix-huit ans, qu’elle serait stérile. Pour une jeune fille rêvant de fonder une famille nombreuse, et de s’en occuper corps et âme, autant dire qu’il s’agissait plus d’une condamnation à perpétuité que d’un bilan médical. Mais les miracles existent bel et bien, et Tomoko, devenue femme au foyer, mariée depuis peu à un jeune chef d’entreprise, accoucha d’un premier enfant, un petit garçon qu’elle prénomma Shinichi.
Heureuse avec son fils et son mari (dont le nom n’a toujours pas été cité : Keitaro Koizumi), elle posa les bases d’une famille soudée et humble, chérissant Shinichi comme le plus précieux des trésors. Heureuse, certes, mais pas complètement satisfaite. Les divinités déjà très clémentes finirent par répondre à une de ses nombreuses prières, et lui offrirent le droit de porter un deuxième enfant. Tomoko Koizumi tomba enceinte pour la seconde fois, malgré sa stérilité, et mit au monde un autre petit garçon. Celui-ci hérita le nom de Shô, dont les caractères furent soigneusement choisis, afin de signifier « lumière du ciel ».
Shô grandit dans le milieu le plus favorable que l’on puisse souhaiter à un enfant : une famille aimante, aux revenus certes modestes, mais suffisants pour subvenir aux besoins de ses quatre membres. Shin, l’aîné, avait un certain côté extraverti. Il adorait se donner en spectacle, et vivait dans une sorte de popularité croissante vis-à-vis des autres enfants de l’école. Mais ce que Shin ne comprenait pas, ou du moins, ne comprit pas tout de suite, était que les jeunes enfants avaient un certain penchant à développer une jalousie maladive à l’encontre de ceux qui leur volaient la vedette. Et ce qui finit par se produire. Les persécutions à l’école sont très fréquentes dans ce pays qu’est le Japon, et souvent presque normalisées. Mais dans le cas suivant, ce ne fut pas Shin qui en paya les frais, mais son petit frère, Shô, alors âgé de douze ans.
Shô avait trois ans de moins que Shinichi, et était nettement plus calme et discret, mais aussi à l’allure largement moins loquace. Vu qu’il semblait difficile aux garçons de la classe de Shin de s’est prendre directement à lui, ils optèrent pour la facilité, et s’en prirent au petit frère. Shô ne comprit pas tout de suite ce qui était en train de lui arriver. Il chercha vaguement ce qui poussait ces enfants à l’arroser à la sortie des cours, à l’enfermer dans les toilettes, ou à jeter son uniforme dans les ordures. Mais être la cible principale et permanente des moqueries et des insultes ne laissait que très peu de temps pour y réfléchir. L’humiliation qu’il subissait jour après jour le poussa progressivement à se refermer sur lui-même. Shin avait quelque part conscience de ce qui se passait, mais se refusa à gâcher le statut qu’il avait acquis. Défendre son petit frère revenait à être son tour brimé par les autres élèves. Il ignorait donc avec habileté les questions inquiètes de Tomoko concernant le comportement étrange de Shô. Celui-ci ne parlait plus que très peu, et semblait être soumis à une peur constante. Mais la honte qui pesait sur ses épaules alors encore bien fragiles le poussait à la culpabilité de ne pas pouvoir se défendre.
Pour l’anniversaire de ses treize ans, Shô eut un chiot, du nom de Bunna. Ce chien avait pour mission d’aider Shô à reprendre goût aux choses qui l’entouraient. C’était le seul moyen qu’avaient trouvé Keitaro et Tomoko, observant à contrecœur qu’il était impossible de lui faire avouer son mal-être par de simples paroles. L’animal accomplit son rôle avec le plus grand sérieux. Shô s’attachait à la bête, lui parlait, voyant qu’il était possible de se confier à quelqu’un sans avoir peur. Mais trois mois plus tard, on retrouva le chien pendu à la porte du jardin, et sur son corps avait été écrit à l’encre noire : « Chien d’abruti, ne pas toucher ».
Shô finit par s’enfermer dans sa chambre pour ne plus en sortir. Et rien n’y fit, pas même les pleurs et les lamentation de sa mère. Il y passa toute son adolescence dans le mutisme le plus total. Le temps termina d’effacer le ressentiment qu’il avait à l’encontre du monde extérieur. Il finit même par ne plus y porter le moindre intérêt. Il se força à tout oublier, les moindres détails de son enfance, afin de laisser place à la seconde existence qui s’offrait à lui. Cette nouvelle vie n’avait rien de matériel. Elle se constituait d’un ordinateur.
Shô développa un grand intérêt pour tout ce qui touchait à l’informatique. Et il s’y révéla particulièrement doué. Il lui en fallait toujours plus, toujours plus difficile. A tel point que son talent pour l’électronique devint une véritable obsession. Les seules personnes avec qui Shô était en contact n’étaient autres que des personnes dans le même cas que lui, des jeunes passant leurs journées devant un écran à effectuer toutes sortes de manœuvres incompréhensibles pour leur entourage. Mais ce qu’ils ne pouvaient pas comprendre, eux, c’était que la pratique de l’informatique était largement plus qu’un simple passe-temps : c’était de l’art.
Cette passion se transforma vite en problème. Shô était certes un génie dans ce domaine, mais il n’avait aucune idée de la gravité de ses actes. Vite devenu une personnalité admirée dans ce milieu, il finit même par obtenir le statut du plus grand hacker que le monde virtuel ait connu. Des personnes commencèrent à le contacter pour lui demander d’effectuer divers travaux en échange d’argent. En très peu de temps, Shô remplit son compte en banque, et devint le cyber-criminel le plus recherché du pays -et peut-être même de plusieurs- plus connu sous le nom de Rinne (littéralement Réincarnation).
Durant sa vingt-deuxième année d’existence, il sortit pour la première fois de son univers afin d’aller admirer son œuvre. De sa simple chaise de bureau, il avait causé la faillite d’un centre informatique constitué d’une bande d’escroc vendant par correspondance des terrains inexistants. Shô avait simplement passé le palier de sa maison et était venu assister à la destruction de leur siège principal, un immense immeuble en plein centre de Shinjuku. Il ne fallait jamais trop compter sur les nouvelles technologies, car celles-ci peuvent toujours révéler avoir des failles. Et si il n’en existe aucune, il suffit de la créer. Shô jouait à un jeu bien dangereux.
Lorsque Tomoko apprit que son fils était sortit de son plein gré de sa chambre, elle ne le laissa plus réintégrer sa cellule, et Shô se laissa docilement guider. Il trouva un emploi comme programmeur dans une des plus grande chaîne de création de jeux vidéos, Squaresoft, acheta un petit appartement proche de son lieu de travail. Lorsque des larmes de joie coulent sur le visage Tomoko, il est impossible de lui refuser quoi que ce soit. Il ne fallut pas plus quatre années pour faire de Shô un homme sociable et souriant, et pour le réhabituer au monde extérieur avec l’aide de sa mère. Ses cinq ans d’enfermement s’étaient plus révélées être une manière de se recueillir que de se couper de l’univers. Le contact avec d’autres humains se révéla d’ailleurs bien plus agréable que ce qu’il ne l’avait prévu. Il avait certes entretenu des relations par Internet, mais rien de semblable à ça. Shô refaisait surface en découvrant le plaisir de vivre, mais Rinne ne disparut pour autant, et resta une entité redoutée du monde virtuel, possédant un palmarès de délits toujours plus important. A présent, Shô est un jeune homme plein de fraîcheur, employé dans une entreprise de création de jeux vidéos, mais reste aussi le hacker le plus sollicité du réseau Internet. Il a même déjà utilisé ses compétences au service de la police pour différentes affaires plus ou moins douteuses. Il est extrêmement difficile de le contacter.
Shin, lui, avait, sous les dire de sa mère, s’était marié et avait déménagé à Paris pour son travail. Shô ne chercha pas à en savoir plus, et se promit de lui rendre visite lorsqu’il aurait le courage de lui refaire face. Qu’importe le temps que ça prendra.
Famille : Shinichi, son frère, que Shô porte toujours dans son cœur, Tomoko, sa mère, a qui il doit beaucoup, et enfin Keitaro, son père, un homme peu loquace au caractère effacé.
Amis : Des gens parmi son travail et son entourage. Il a une petite amie du nom de Mika. C’est une jeune fille au caractère fort et aux caprices indénombrables.
Ennemi : Beaucoup de personnes ont un grand ressentiment vis-à-vis de Rinne. Mais vu qu’il est impossible à localiser, ils ne peuvent pas agir. Certains doutent même qu’il soit un humain, et penchent plutôt pour une intelligence artificielle très développée.
Armes possédées : Aucune
Objets possédés : Un ordinateur high-tech portable qu’il prend toujours avec lui, une paire de lunettes de vue, ainsi qu’un agenda électronique.