Death Note
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Death Note

~ Ce monde est pourri, et les personnes qui le pourrissent devraient être annihilées afin de le purger ! ~
 
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 Shindara, psychopathe

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Kintaro Shindara
Confectionneur de Poupées
Kintaro Shindara


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Nationalité : Japonaise
Emploi : Psychopathe marionnettiste thanatopracteur
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MessageSujet: Shindara, psychopathe   Shindara, psychopathe Icon_minitimeJeu 9 Nov - 5:14

Nom : Kintaro (nom de ses parents adoptifs), mais son vrai nom est Sagara.

Prénom : Shindara (prénom donné par ses parents adoptifs), mais son vrai prénom est Isaemon.

Age : 26 ans

Surnom : Ningyou no Shu = le Maître des Poupées, ou tout simple Shi = la Mort. Se sont les surnoms qui lui ont été donnés par la police.

Race: Humain

Nationalité : Japonaise

Métier : Marionnettiste. Il est très doué pour fabriquer des poupées de porcelaine d’une rare beauté. Si belles d’ailleurs qu’elles paraissent presque humaines…Et si elles l’étaient ? Quelle idée idiote direz-vous…Mais en y regardant de plus prés, ne vous regardent-elles pas dans les yeux ? Ne vous suivent-elles pas du regard ? Ne vous sourient-elles pas, riant discrètement de votre ignorance lorsque vous vous approchez pour vous exclamer ô combien ces poupées ont l’air vivantes ! Quelle ironie…Si vous saviez…Car oui, elles le sont peut-être. Ou…elles l’étaient !

Car en fait oui ! Le véritable métier de Shindara est…criminel thanatopracteur. Après avoir commis une petite dizaines de crimes divers et variés, Shindara a choisi de devenir un tueur en série : il traque des êtres qu’il juge « beaux », les capture, les tue ‘proprement’ et conserve leurs corps. Il embellit ses victimes et en fait de véritables poupées incroyablement attirantes même après la mort. Il procède de la manière suivante :

Il déshabille le cadavre, le lave, le désinfecte, puis lui injecte des produits antiseptique et formaldéhyde pour empêcher durablement la décomposition. Puis il habille sa victime selon son goût et la maquille. Ceci fait, il dépose son chef-d’œuvre dans un endroit public et attend patiemment que les journaux publient les photos de sa petite création artistique.


Langue(s) maîtrisée(s): Sa langue natale est le japonais. Il a étudié l'anglais et saurait se débrouiller avec un étranger.

Caractère : Shindara a toujours été quelqu’un de calme, quelle que soit la situation. Il encaisse les coups sans broncher et sait se taire lorsqu’il le faut. Pourtant, après son « éveil », il est devenu arrogant, sûr de lui, cynique, cruel, sadique et dérangé. Il ne se sent vivant que lorsqu’il peut jouer avec les humains, les manipulant tel un marionnettiste, et coupant leurs fils dès qu’il se lasse. Il n’éprouve de réel plaisir que lorsqu’il domine ses victimes. Lorsqu’il ressent l’exaltation qui est celle de posséder une victime, il achève sa jouissance en lui arrachant la vie. C’est le seul et unique moyen pour lui d’éprouver de la volupté. Autrement, il affiche un mépris absolu envers les autres et aime se moquer d’eux.

C’est un intellectuel qui n’hésitera jamais à profiter des faiblesses des autres. Pour lui, la vie est devenu un jeu. Le seul but est de prendre du plaisir. Le reste n’a nulle importance. Il n’éprouve ni compassion, ni pitié, ni même de remords. Tuer est un jeu qu’il qualifie « propre à la nature humaine ». A ses yeux, il est un être tout à fait normal : c’est le reste du monde qui est fou. Il voit l’internement comme une nouvelle forme de loisirs et cherche irrémédiablement à trouver une faille chez n’importe quelle personne qu’il croise.

On peut dire que sa force et dans son indifférence presque absolue à ce qui l’entoure. Le pire, c’est qu’il est perfectionniste. Il ne se contente alors pas de tuer, mais de faire de ses crimes une œuvre d’art. Il veut que le monde reconnaisse la mort comme une banalité, voire même une source d’admiration et de beauté.


Physique : Shindara est assez grand, pas très musclé et fin. Il a les cheveux auburn mi-longs, aussi doux et luisants que de la soie, des yeux noirs profonds, et un visage angélique voire androgyne. Il est souvent vêtu de costumes un peu extravagants, ou suit les modes excentriques pour homme, tâchant de ressembler à un parfait gentleman victorien. Il a apprit à être élégant et possède une certaine prestance ainsi qu’un certain charisme. Il aime marcher de façon classe et hautaine et son regard est bien souvent méprisant. Il est sans cesse sûr de lui, et n’hésite pas à se distinguer des autres.

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Histoire : Shindara est né dans une famille défavorisée. Son père était alcoolique et sa mère se droguait. Ses deux frères dealaient de la drogue pour ramener assez d’argent pour que la famille puisse subsister et sa sœur aînée se prostituait. Les trois quarts de l’argent servaient à acheter plus de drogue, le reste payait à peine la nourriture dont ils avaient besoin. Shindara fut élevé dans cette optique. A cinq ans il n’avait jamais mis les pieds dans une école. Il savait à peine écrire et son vocabulaire se limitait à celui de la drogue, de l’alcool et du commerce. En y réfléchissant bien, peut-être que le drame qu’il vécut ensuite le sauva d’une vie de misère.

A six ans, sa mère fit une overdose et mourut. Son père, prit de panique et de peur que l’on découvre son trafic illégal de poudre blanche, abandonna ses enfants et partit pour ne jamais revenir. Shindara était sans doute trop jeune pour réellement réaliser la situation. Quoi qu’il en soit, ses frères continuèrent de dealer, travaillant avec acharnement pour des grandes personnes plutôt louches, et sa sœur finit par disparaître dans une nuit froide d’hiver. Shindara ne la revit jamais. Sans doute ne pouvait-il pas encore prendre conscience de la cruauté du monde dans lequel il vivait.

Le jour de ses sept ans, ses deux frères finirent par disparaître à leur tour. Shindara, seul, dut quitter la bâtisse en ruines qui lui servait autrefois d’habitation et chercha lui-même à trouver de la nourriture. Il erra dans toute la ville, vêtu de haillons, mendiant, suppliant. Personne ne lui vint en aide. Il fallut qu’il s’évanouisse au beau milieu d’une route pour que l’on prête enfin attention à lui. Après un court séjour à l’hôpital où on lui servit des mets délicieux, il finit par atterrir dans ce que les grands appelaient un « orphelinat ». Shindara ne comprenait pas vraiment ce qu’il lui arrivait. Pour la première fois, il eut droit d’aller à l’école. Bien que son intégration fut particulièrement difficile, Shindara s’avéra être un excellent élève. Il obéissait docilement et ne voulait jamais sortir son nez de ses livres.

Quelques années passèrent. Shindara grandit dans l’orphelinat où, peu à peu, il devint la proie des autres garçons et filles abandonnées. De nature réservée et presque aphasique, le jeune garçon se laissait martyrisé. Ses camarades ne manquaient jamais une occasion pour se moquer de lui ou pour lui faire du mal. Mais Shindara ne bronchait pas. Il ne montrait aucun signe de douleur ou même de frustration. Il encaissait les coups avec indifférence et ne parlait que lorsque ses professeurs lui posaient des questions. Les gérants de l’orphelinat en avaient déduit qu’Shindara avait subi un trop grand traumatisme, ou bien qu’il était amnésique. Ils avaient tort. Plus le temps passait et plus Shindara comprenait. Sa famille était morte. Il ne la reverrait plus jamais. Et alors… ?

A dix ans, un couple de riches bourgeois visita l’orphelinat. La femme était stérile et ne pouvait avoir d’enfants. C’est pourquoi elle avait tout fait pour adopter un de ces « pauvres petits chéris malchanceux ». Après avoir fait connaissance avec les enfants, le regard du mari se posa inévitablement sur Shindara. Ce petit garçon propre, sage, silencieux. Ce petit bout d’homme au regard froid qui savait se tenir et qui n’ennuyait personne. Il était différent. Il ne criait pas en agitant stupidement les bras. Il n’hurlait pas de sottises absurdes. Il avait dans ce regard cette flamme de celui qui voulait s’en sortir. Après avoir parlé avec la gérante de l’orphelinat, le couple comprit que Shindara faisait parti de ces enfants qui avaient subi un traumatisme important. Ils s’étaient convaincus que c’était pour cela que Shindara s’enfermait dans un profond mutisme. Mais malgré tout ils l’adoptèrent et lui donnèrent le nom de "Shindara".

Bien que Shindara était un solitaire asocial, il se révéla être un élève modèle, voire même brillant. Huit ans s’écoulèrent sans que Shindara n’ait jamais partagé la moindre relation sociale. Il parlait quelque peu avec ses parents – très rarement – et obéissait docilement à la moindre décision de son père. Après avoir obtenu son BAC avec une mention « très bien », il s’attaqua à une prépa littéraire qu’il acheva avec une facilité déconcertante. Ses parents, fiers de lui, voulurent faire de lui un futur politicien, un homme d’ambition qui irait loin et dorerait le blason de leur glorieuse lignée. Mais ils ne virent pas que, durant cette période, leur fils adoptif avait changé. Leur fils adoptif avait enfin trouvé la voie à laquelle il était destiné. Il s’était enfin « éveillé ».

C’était un soir d’août, pour ses 18 ans. Il était allé seul au bar afin de boire un peu d’alcool. Lassé par le bruit – chose qui l’insupportait beaucoup – et par ces êtres puants la sueur et la bière, il décida d’aller se promener dans les coins obscurs de la ville. Un peu enivré par l’alcool, il ne se rendit pas réellement compte du lieu où ses pas le menaient. Dans une ruelle plongée dans l’ombre, à l’abri des lueurs de la ville, deux hommes un peu plus âgés que lui semblaient se délecter de la fumée d’une cigarette qu’ils inhalaient en riant bêtement. Peu concerné par la débauche des êtres humains, Shindara voulut passer son chemin, mais les deux hommes, ayant remarqué sa présence, lui crièrent de ne pas faire un mouvement de plus. A peine eut-il le temps de tourner la tête que Shindara fut projeté contre un mur. L’un des hommes tira un couteau de sa veste et le posa sur la gorge de sa victime.

« Vu tes vêtements, t’as l’air plutôt riche, mec. Allez file-moi ton fric ou j’te crève ! » Le menaça-t-il.

Shindara ne broncha pas, comme à son habitude. Il se contenta de fixer son agresseur d’un regard morne et sans vie déconcertant. C’est alors que le deuxième homme s’approcha de lui avant d’étouffer un cri de surprise.

« Isaemon ? »

Les deux hommes échangèrent un regard d’incompréhension et de surprise avant de relâcher leur victime. Shindara continua de les fixer sans aucune réaction. Les deux hommes se mirent à l’examiner sous tous les angles avant de le serrer dans leur bras. Ils empestaient la sueur et le cannabis. Une odeur qui déplaisait fortement à Shindara.

« C’est pas vrai ! C’est pas vrai ! Je l’crois pas ! Notre p’tit frère a survécu ! Sérieux, mec, on voulait pas t’laisser derrière. Mais tu comprends, le patron il avait besoin de nous pour des boulots que t’étais incapable d’accomplir à ton âge. C’était toi ou nous, tu comprends. Tu nous en veut pas, hein ? »

Shindara n’eut aucune réaction. Il se laissa enlacer par ses deux frères, ne ressentant nulle joie ni peine. Ses frères l’avaient abandonnés ? Et alors ? Pour lui, ils avaient toujours étaient morts, même quand ils étaient vivants. En réalité, il s’en fichait éperdument. Ces deux clochards drogués n’avaient rien à voir avec lui.

« Faut fêter ça mon vieux ! Allez on t’emmène. On va descendre une bouteille, on t’emmènera voir un peu la ville, et puis j’sais pas, p’têt qu’on pourrait s’amuser tous les trois. »

« Embarque pas le p’tit dans tes coups foireux, Takeo, tu vois bien qu’il a pas l’air d’être un vicieux comme nous. Sérieusement… »

Shindara se retint de soupirer. Cette discussion pathétique le lassait. Malheureusement ses frères l’empoignèrent et le traînèrent dans une vieille voiture rouillée qu’ils démarrèrent dans un ronflement assourdissant. Takeo, le plus vieux, mit la radio à fond : un morceau de métal qui témoignait de leur état d’esprit violent et provocateur. Pourtant Shindara ne ressentait toujours rien. Ni peur ni satisfaction. Rien. Il se contenta juste d’avaler plusieurs gorgées d’absinthe tandis que ses frères gesticulaient en hurlant et en se droguant.

Au bout d’une interminable heure, ses frères, complètement shootés, s’arrêtèrent près d’une villa de campagne. Il n’y avait pas un chat et les lueurs de la ville semblaient lointaines d’ici. Ses deux frères sortirent de la voiture en riant, claquant bruyamment la porte avant de sortir de leur coffre un fusil à pompe. Shindara, toujours indifférent, se contenta de froncer les sourcils. Takeo lui tapota alors l’épaule, souriant méchamment.

« Il est temps de t’apprendre les vraies bonnes choses de la vie. Allez viens, on va s’marrer. »

Shindara ne répondit rien. Takeo, plus vraiment lui-même et armé du fusil, s’approcha de la lourde porte de bois de la villa. Son autre frère, un peu plus sobre, prit Shindara par le bras et suivit Takeo.

« C’est notre contrat. On deale, mais des fois le patron nous demande des p’tits services comme celui-ci. Au début c’était ennuyeux, mais après on a fini par comprendre le truc. Viens tu verras, tu vas aimer ça. » Lui expliqua-t-il.

Takeo se mit alors à défoncer la porte. Shindara, légèrement ivre, ne se souvint plus réellement comment les choses s’étaient passées cette nuit-là. La première victime fut le chien : un affreux doberman qui avait tenté de mordre Takeo. Pour se venger, son frère lui avait explosé le crâne. Quelques minutes après ils se trouvaient tous trois dans le salon, face à un homme âgé d’une quarantaine d’années et une femme un peu plus jeune.

L’homme se précipita sur le téléphone, mais Takeo lui tira un coup dans l’épaule, ce qui le fit hurler de douleur. Visiblement satisfait, Takeo tira un autre coup – dans la jambe cette fois – tout en riant bruyamment. Visiblement, cet acte immoral semblait l’amuser. Shindara, quant à lui, demeurait immobile. Son regard suivait le sang qui ruisselait des blessures de leur victime, teintant le sol, scintillant à la lumière vive des lampes…

« Shiro, allume la radio là-bas, ça couvrira les cris ! » Ordonna Takeo.


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Kintaro Shindara
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MessageSujet: Re: Shindara, psychopathe   Shindara, psychopathe Icon_minitimeJeu 9 Nov - 5:16

Shiro s’exécuta. Il alluma rapidement la radio et augmenta le volume au maximum avant de rejoindre Takeo qui tenait en joug l’homme qui maintenait ses blessures en gémissant. C’est alors qu’Shindara eut un déclic. Une mélodie d’une puissance phénoménale venait d’émaner de cette radio. Wagner. Oui, il lui semblait que c’était du Wagner. Quelque chose de grandiose. Pour la première fois il crut sentir quelque chose s’éveiller au fond de lui. Il pouvait entendre son cœur battre au rythme de la musique tandis que ses lèvres tremblaient.

Ses yeux s’écarquillèrent lentement et son corps se mit à trembler inexplicablement. Pour la première fois depuis sa naissance, il ressentait quelque chose ! Il n’aurait su dire si c’était son corps qui réagissait à l’alcool ou son âme qui brûlait d’admiration pour cette musique, mais à partir de ce jour ses pulsions refoulées explosèrent en lui et éveillèrent la malveillance qui sommeillait au plus profond de son esprit.

Tandis que Takeo s’amusait à effrayer le vieil homme avec son fusil, Shiro s’était trouvé une occupation plus exaltante : il s’était rué sur la jeune femme, la plaquant au sol, une main sur sa bouche tandis que l’autre arrachait ses vêtements. Alors son frère se tourna vers lui, un sourire inquiétant se dessinant sur son visage.

« Tu veux essayer ? C’est autre chose lorsqu’elles sont pas consentantes. Vas-y, de toute façon on va la tuer, alors tu t’en fous ! » Lui dit-il.

Jadis, Shindara aurait simplement fait demi-tour, ignorant avec mépris le comportement amoral de ses frères. Mais alors que l’opéra de Wagner envahissait chaque fibre de son être, ses pas le guidèrent jusqu’à la jeune femme. Il n’avait aucune raison de faire ce qu’il avait fait. Il ne connaissait pas cette femme et ses frères n’étaient rien pour lui. En fait, sa propre vie ne représentait rien. Et pourtant, c’est dans le mal et dans la cruauté qu’il se sentit vivant. Sans qu’il n’ait réellement désiré cette femme, il avait prit plaisir à la violer.

Mais il n’en était pas resté là. Après s’être délecté de ses cris, il la frappa jusqu’à ce que mort s’en suive sous le regard affolé de ses frères. Un nouveau Shindara s’était éveillé. Il avait violé et tué sans ressentir le moindre remord. Il en tremblait d’excitation : ce sentiment de puissance, de supériorité, de domination. Il lui en fallait plus ! Toujours plus ! Il voulait voir couler le sang encore une fois, juste pour voir. C’était ça qui le faisait vivre. C’était ça qu’il aimait faire. Il était né pour ça.

« Bon sang, merde, Isaemon ! Qu’est-ce que t’a foutu ? » S’écria Takeo.

Shindara se tourna vers son frère. Il lécha le sang qui maculait ses mains, riant nerveusement tout en fixant Takeo d’un regard empreint de folie.

« Moi j’me barre, on a fait ce qu’on devait faire ! » Bredouilla Shiro, peu habitué à pousser le vice aussi loin.

« Mais ca va pas mec ! Pourquoi tu l’as tuée ? Et nous ? J’suis pas nécrophile, bordel ! » Hurla Takeo en tirant un ultime coup de feu sur le corps du vieil homme qui sanglotait.

Shindara ricanait. Il riait, le visage et les mains couverts de sang. Cela eut don d’énerver Takeo qui lui envoya un violent coup de poing au visage. Shindara cracha son propre sang, mais il continuait de rire. La douleur se propagea dans sa joue. Quel délice, ce sentiment de vitalité… Et cet opéra merveilleux qui accompagnait glorieusement son réveil… Cette nuit allait être mémorable ! Mais il lui en fallait plus. Il fallait qu’il teste, qu’il trouve ce qui lui procurait le plus de plaisir. Jusqu’ici, rien ne fut comparable à l’exquis pouvoir de donner la mort. Cédant à sa folie, Shindara répliqua au coup de Takeo par un violent coup de pieds dans le tibia avant de s’emparer du fusil. Un sourire sadique étira alors ses lèvres. Shiro, pétrifié de peur, resta immobile tandis que son frère se tordait de douleur au sol.

« Ohé mon frère, fais pas d’conneries. Tu crois sérieusement que t’es capable de m’tuer ? J’suis de ta famille, tu le feras pas. Tu déconnes, c’est ça ? » Lança Takeo nerveusement, toujours sur le sol, la jambe droite plutôt mal en point.

Une lueur de folie illumina un instant les yeux de Shindara. Brusquement, il pointa le fusil sur Shiro et tira, abattant sans une once d’hésitation son propre frère. Shiro n’eut pas le temps de réaliser ce qu’il lui arrivait. Son corps tomba lourdement au sol, maculant la pièce de sang… Shindara posa alors son regard sur Takeo, affichant un sourire amusé. Il se sentait enfin lui-même. Il était puissant. Il dominait. Il se délectait de la peur et de la souffrance des autres. C’était agréable.

« Okay, tu déconnes pas…Putain, Isaemon ! Je suis ton frère ! Pourquoi tu fais ça ? » Hurla Takeo terrifié.

Shindara ne put s’empêcher de ricaner. Il était le maître. S’il le désirait, il pouvait être l’égal d’un dieu. Il pouvait à tout moment décider qui devait vivre ou mourir. A cet instant, il avait fait son choix.

« Mon frère est mort… » Répondit-il sur un ton à la fois froid et sadique.

Alors, gravant dans sa mémoire l’expression de peur ancrée sur le visage de son frère, Shindara appuya sur la gâchette. Le coup retentit en même temps que l’opéra se termina. Le corps de son frère glissa à son tour sur le plancher. Une forte odeur de sang enivra soudainement Shindara. Contrairement à toutes les autres odeurs, celle-ci lui semblait douce et délicieuse. Un goût de fer afflua dans sa bouche tandis qu’il observait avec volupté le carnage dont il était la cause. Satisfait, mais du genre perfectionniste, il s’affaira à une toute autre tâche : pour immortaliser son premier chef-d’œuvre, il enduisit toutes les pièces de la villa de produit inflammable et fit flamber la riche maison avant de s’enfuir. Il parcourut une dizaine de kilomètres jusqu’à atteindre une petite colline boisée du haut de laquelle il admira le magnifique feu de bois qui rameuta les pompiers. Son seul regret, c’était de ne pas avoir pu profiter du feu pour se griller quelque chose. Sans blague, il n’avait rien mangé de la soirée !

Depuis ce jour, Shindara sortit de son mutisme inexpliqué. Ses parents pensèrent qu’il était finalement guéri, qu’ils étaient parvenus à remplacer sa vraie famille qu’il avait sans nul doute eut du mal à oublier. Shindara avait de la pitié pour eux. Si naïfs et si emplis de fausse compassion… Mais il n’était pas stupide. Il savait que son chef-d’œuvre pouvait lui attirer des ennuis. Alors il fit en sorte que ses parents ne comprennent jamais. Il continua de leur obéir docilement et leur prouva sa merveilleuse intelligence en terminant sa prépa avec les meilleures notes de sa classe et les encouragements de ses professeurs.

Accessoirement, Shindara sortait tard la nuit, prétextant qu’il voulait profiter de la nuit pour écrire un livre qu’il publierait pour faire honneur à sa famille. En réalité, il avait décidé de s’en prendre aux prostituées. Pour ces jolies gazelles, il organisait de belles parties de chasse à l’homme dans la forêt, pas très loin de la ville. C’était son passe-temps favori, et il excellait dans l’art de posséder sa victime et de la détruire de la manière la plus ignoble qui soit. Mais pour lui, son petit loisir n’était pas encore suffisant. Il voulait accomplir quelque chose de plus grandiose encore : quelque chose qui lui procurerait plus de plaisir que son premier carnage !

Shindara ne commit plus aucun crime pendant plusieurs mois. Il finit par entrer dans une école supérieure afin de poursuivre ses études. Ses parents, fiers, attendaient beaucoup de lui. Peut-être ne seraient-ils pas déçus lorsqu’ils finiraient par apprendre ses petits passe-temps ! Quoi qu’il en soit, dès qu’il arriva pour la première fois dans sa nouvelle classe, il tâcha de se faire des amis. Grâce à son charisme et son éloquence, Shindara parvint à séduire une jeune fille nommée Alice. Elle fut la première victime de sa machination infernale ! Après avoir charmée la jeune femme par une soirée des plus galantes à un restaurant, il l’emmena dans une petite chambre qu’il avait loué dans une maison presque toujours vide ; le propriétaire travaillait de nuit. C’est là qu’il commença une nouvelle forme de crime : le jeu sadique.

Après avoir profité de la jeune femme, il attacha soigneusement son bras à l’aide d’une paire de menottes achetées au sex-shop du coin. Il la rassura, lui faisant croire qu’il s’agissait juste d’un jeu. Elle eut la naïveté de le croire, jusqu’à ce qu’il jette la clé des menottes dans le trou de l’évier, et qu’il posa délicatement une scie à côté d’Alice. Se reculant un peu, s’installant sur un tabouret face à elle, Shindara lui adressa un sourire heureux et amusé. Alice ne comprit pas, dévisageant son amant avec crainte.

« A…Shindara, ce n’est vraiment pas drôle ! Détache-moi maintenant, je ne veux plus jouer. »

« Attend, ça n’a même pas encore commencé… C’est maintenant que les choses deviennent amusantes. Comme tu le vois tu n’as aucun moyen de t’échapper. Alors maintenant j’aimerai voir ce que tu vas faire. J’ai passé une nuit merveilleuse, ma chérie, mais comme tu le vois, il y a des choses terriblement excitantes que les gens comme toi ne soupçonnent même pas. C’est quelque chose que j’aime faire. Alors voilà, je t’explique les règles : dans cinq minutes, je vais mettre le feu à cette baraque. Tu auras le choix entre brûler vive ou te couper la main pour sortir d’ici. Cela dit il n’est pas certain que tu survives dans les deux cas. Bonne nuit, mon ange ! »

A ces mots, et tandis que la pauvre jeune femme le suppliait en hurlant, il mit le feu à la chambre tout en chantant joyeusement. Ceci fait, il s’éloigna gaiement de la maison. Le lendemain, il apprit que la jeune femme était morte brûlée… Fier de lui, il décida d’utiliser la mort de la jeune femme pour continuer ses petits jeux inhumains. Voulant retrouver les plaisirs des homicides de groupe, il finit par se rapprocher de quelques élèves qu’il jugea faibles psychologiquement et les conditionna pour les rendre dépressifs voire suicidaires.

Puis, voulant voir jusqu’où les êtres humains pouvaient aller, il introduisit une arme à feu dans son école et poussa à bout l’une de ses petites victimes. Victime des mensonges de Shindara, plusieurs élèves se donnèrent la mort. Jalousie, désespoir, vengeance, toutes les raisons étaient bonnes pour s’entretuer. Et tandis que le sang teintait les murs de l’école, Shindara riait aux éclats, incapable de retenir l’excitation qu’il ressentait. Son jeu de manipulation avait réussi. Il se sentait invincible. Il se sentait humain !


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MessageSujet: Re: Shindara, psychopathe   Shindara, psychopathe Icon_minitimeJeu 9 Nov - 5:20

Evidemment, une enquête fut ouverte, mais faute de preuves, Shindara ne fut pas poursuivi. Il eut néanmoins un suivi psychologique qui révéla chez lui une telle psychose qu’on le fit interner. En effet, il n’avait pas hésité à faire l’apologie du carnage de son école à sa psychologue. Il ne voyait pas où était le mal et trouvait son carnage très réfléchi et très ‘beau’. Shindara prouva lui-même sa folie et son détachement total de la société en défendant les bienfaits du crime et de la violence. Qualifié de dangereux psychopathe, on décida de le faire interner à l’hôpital psychiatrique le plus proche. Son nouveau terrain de jeu !

Trois ans s’écoulèrent. Trois ans durant lesquels Shindara avait tout d’abord accentué sa folie avant de faire croire qu’il avait peu à peu retrouver le chemin de la raison. Un véritable agneau, un assassin qui se faisait passer pour une victime pathétique, perdue dans les ténèbres, suppliant les psychiatres de lui venir en aide. Lorsqu’il parvint enfin à abuser la vigilance d’une jeune psychiatre qui s’occupait de lui, on le libéra. Ce n’est pas comme si on l’avait vraiment accusé d’avoir commis son propre crime, après tout. Il feignit merveilleusement bien le désir d’être racheté et de devenir un homme nouveau. Il trouva même une fiancée : Lucy. Une femme issue de son milieu qui tomba sous son charme lors d’une promenade anodine.

Finalement, Shindara décida de choisir un métier. A cause de son internement, il était conscient que ses études et sa remarquable intelligence ne lui serviraient à rien. Alors il choisit de devenir…confectionneur de poupées ! Cette folie lui avait prit subitement. Depuis qu’il vivait avec Lucy, il dépensait son argent pour acheter des dizaines et des dizaines de poupées. Il les chérissait, les soignait, les nettoyait, passait son temps à les examiner, à essayait de les dupliquer, et multipliait les dépenses pour sa propre collection.

Il finit par manquer cruellement d’argent. Pourtant, il continuait de dépenser le peu qu’il lui restait pour ses poupées, et uniquement pour elles. Sa famille lui apporta un soutien financier durant quelques temps, puis finit par renir ce fils indigne qu’ils avaient adoptés, et qui, disaient-ils, était devenu un moins que rien. Bien que Shindara feignait d’aimer sa femme avec autant de tendresse que ses poupées, celle-ci en eut vite marre. La crise fut terrible. Elle se sentait délaissée, et son honneur avait été bafoué maintenant que son époux n’était plus rien. Pour se venger, elle saccagea son atelier et brisa devant lui l’une de ses plus belles poupées de collection. C’est ce geste irréfléchi qui réveilla en Shindara des pulsions trop longtemps refoulées.

« Qu’as-tu fait, Lucy ? » Souffla-t-il alors que ses doigts caressaient les morceaux de porcelaine brisés.

« J’en ai assez, Shindara ! Tu n’as d’yeux que pour elles ! Je suis jalouse ! Je meurs de jalousie pour ces simples morceaux de porcelaine ! Je n’en peux plus ! Shindara, tu dois choisir : elles ou moi ! »

« Tu l’as tuée…Tu as tuée ma petite Alice… » Répéta-t-il sur un ton horrifié.

« Shindara ! Raisonne-toi ! Se ne sont que des poupées, pas des êtres humains ! »

C’en était trop. Hurlant de rage, les mains du jeune homme vinrent s’enrouler autour de la gorge de Lucy. Il serra et serra de plus en plus fort. Il sentit sa femme se débattre sous son étreinte. Il y eut un léger gémissement de sa part, puis ses bras tombèrent épars de son corps. Elle ne respirait plus…Shindara resta un long moment ainsi, puis lâcha le corps de Lucy qui tomba sur le sol. Il se mit ensuite à genoux, la prit dans ses bras et lui caressa les cheveux.

« Je suis désolé mon amour. Je ne voulais pas te faire du mal. Ne t’inquiète pas, tu n’as plus à être jalouse. Non…tu seras leur sœur maintenant…Je vais te faire aussi belles qu’elles…j’empêcherai ton corps sublime de se décomposer, et je ferai de toi ma plus belle poupée de collection. Tu seras ma favorite, et je te mettrai sous une cloche de verre pour que tu te sentes mise en valeur…Là, c’est fini, ne pleure pas… Tout le monde saura à quel point tu es belle maintenant… »

Voici comment Shindara renoua avec un passé que les médecins avaient tenté d’annihiler. Un passé salvateur dont le simple souvenir avait suffit à faire revivre Shindara. Le psychopathe qu’il était n’en avait jamais assez. Il ne voulait pas se contenter de tuer : il voulait atteindre le degré de volupté suprême. Faire de la mort un chef-d’œuvre. Et quoi de plus beau qu’un cadavre métamorphosé en poupée resplendissante ?

Oui, c’était sans doute cela, la perfection. Attirer l’admiration des autres sur ses crimes, et leur montrer que ce qu’il faisait était beau. Ils voulaient les entendre dire « comme cette poupée est belle », adhérant ainsi à ses meurtres. Il s’était trouvé un nouveau passe-temps… Une nouvelle manière de tuer !

Famille/ennemis/amis : Sa mère est morte d’une overdose, son père est peut-être en vie quelque part, et il a tué ses deux frères. Ses parents adoptifs l’ont reniés. Il a tué sa fiancée. Il ne peut éprouver d’amitié ni de haine.

Arme(s) possédée(s) : Un scalpel (volé)

Objet(s) possédé(s): Tout le matériel nécessaire à un thanatopracteur (qu'il a bien évidemment volé). Il possède également de nombreux objets dans son atelier de confection de poupées.
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Céleste Gabrielle
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MessageSujet: Re: Shindara, psychopathe   Shindara, psychopathe Icon_minitimeJeu 9 Nov - 5:21

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