Nom : Hargreaves
Prénom : Azalea
Age : 21 ans, mais elle parait en avoir 17-18.
Surnom : Deis, il s’agissait de son nom de scène.
Race: Humain
Nationalité : Britannique
Métier : Domestique de L et nurse de la SPK
Langue(s) maîtrisée(s): Sa langue natale est l’anglais, mais ayant habité au Japon elle maîtrise aussi le japonais.
Caractère : Azalea est une femme silencieuse, discrète. Elle n’est pas froide pour autant. Elle se contente juste d’obéir en faisant preuve d’une loyauté inégalable. Son seul plaisir et de se rendre utile, que se soit pour L ou pour les enfants de la SPK. Elle n’a aucune autre raison de vivre. Bien qu’elle soit sensible et qu’elle reste choquée par le passé, elle laisse rarement ses émotions transparaître. Elle ne laissera jamais ses sentiments personnels prendre le dessus si ses protégés sont en danger ou ont besoin d’elle. On peut dire qu’elle vit avant tout pour les autres, et ne pense que très rarement à elle-même.
Physique : Son corps est celui d’une femme à la peau blanche comme la neige. Son visage aux traits fins semble pur et angélique tandis que de fines mèches de cheveux noirs tombent sur son front. Ses yeux d’un noir bleuté semblent scintiller sous de fins cils dorés. Ses cheveux longs sont attachés à l’aide de rubans de soie blanc. Elle est de taille moyenne et son corps est svelte. Elle porte, le plus souvent, des robes de style Gothic Lolita, qui lui donne un air de domestique victorienne saillant parfaitement à son emploi.
Elle ressemble un peu à une poupée, et cette évidence devient flagrante si elle enfile ses anciens costumes de scène : robes victoriennes d’époque ou kimono de soie… Elle a une large cicatrice dans le dos, souvenir cruel de son agression qu'elle porte comme une marque de honte et de tristesse.
Histoire : Azalea est née à Londres, dans le manoir familial. Ses parents faisaient partie de l’aristocratie et restaient attachés à de nobles valeurs telles que la distinction, le respect et l’honneur. Azalea fut donc élevée avec rigueur et sévérité. Sa mère tenait absolument à ce qu’elle excelle dans le domaine social, cherchant à faire d’elle une virtuose du piano et une dame de bonne compagnie. Son père, quant à lui, exigeait d’elle qu’elle ait de l’esprit. Quand bien même elle était une fille, on ne saurait tolérer chez les Hargreaves que l’intelligence ne prime pas.
Avec une telle éducation, Azalea ne pouvait que souffrir de sa différence. Mais elle n’était pas réellement malheureuse. Elle trouvait juste que tout ceci était diablement ennuyeux. Chaque journée était la même : se lever, petit déjeuner, aller en cours, déjeuner, retourner en cours, dîner, leçon de piano, cours du soir, dormir et le lendemain on recommençait ! Le pire c’est que, quand bien même elle se forçait à étudier, elle était bien loin d’être un génie, et son père resterait un éternel insatisfait.
C’est la musique qui la sauva. Et donc indirectement sa mère. Lors d’une réception on l’avait encore une fois forcée à jouer un morceau de piano et, sans réellement savoir pourquoi, elle avait éprouvé le besoin de chanter. C’aurait pu être un suicide. C’aurait pu être un affront à la perfection apparente des Hargreaves. Mais ce fut sans nul doute la seule bonne chose qu’elle ait pu faire pour sa famille. Elle avait une voix de cristal, encore jeune et fébrile, mais si douce et si pure qu’elle charma. Lorsque ses parents prirent conscience qu’il y avait en elle un talent à exploiter, elle n’avait alors que douze ans.
S’en suivit des cours de chant en quantité déraisonné, et un renforcement des leçons de piano, le tout accompagné de ses études qui lui prenaient déjà pas mal de temps. Au final, elle se demandait si elle avait bien fait de chanter, ce jour-là, tant la fatigue l’accablait. Elle n’était plus Azalea, la petite fille des Hargreaves. Elle était « la voix ». Celle qui pouvait faire honneur à la famille. Celle qui pouvait rapporter de l’argent. C’est tout…
C’est à treize ans qu’elle commença à chanter en public. Ses parents l’avaient poussé à se présenter à des émissions de télé, si bien qu’elle se retrouve rapidement entre les mains d’un producteur avare et inquiétant qui avait compris, tout comme ses parents, que « la voix » pourrait lui rapporter gros. Alors voilà. On décida pour elle comment elle devrait s’habiller. On décida de sa coiffure, de ses bijoux, de son maquillage. On décida aussi de sa démarche et de ses gestes. Et surtout de ses déplacements…
Elle fut donc la gentille petite marionnette innocente et naïve que les producteurs manipulaient avec précaution. Sa réputation à Londres grimpa en flèche dès qu’elle parut en tant qu’invité spécial d’une émission musicale où elle fit chavirer le cœur des gens en interprétant une chanson d’amour accompagnée au piano. On la trimbala donc d’émissions en émissions, de chorales en chorales, jusqu’à la caser avec un groupe de musique celtique ou la pureté cristalline de sa voix fit merveille. Et les producteurs remarquèrent que cette nouvelle petite star commençait à percer au Japon. Alors voilà. Direction le Japon. Une contrée encore mystérieuse et inconnue pour Azalea qui n’avait que quinze ans, à cette époque.
Le Japon fut une révélation pour elle. Un pays enchanteur qui la dépaysait totalement ! Elle passait beaucoup de temps à écouter le bruit de l’eau couler, respirer le parfum des cerisiers, méditer dans les jardins des Temples. C’était un endroit tellement fabuleux qu’elle crut trouver une raison de vivre. Une raison d’éprouver de vrais sentiments, et non de fausses émotions qui s’accordaient avec les situations des émissions de télé. Il fallait qu’elle soit elle-même, au moins une fois, et par respect pour ce merveilleux endroit.
Le jour de son spectacle elle changea totalement de look. Elle jeta ces vêtements stupides, ces bijoux clinquants et arrangea sa coiffure pour paraître moins gamine. Elle enfila un kimono aux couleurs rougeoyantes et attacha ses cheveux avec des rubans de soie. Voilà l’image qu’elle voulait donner d’elle. L’image d’une chanteuse tombée amoureuse d’un pays. L’image d’une chanteuse qui, pour la première fois, verserait une larme tandis qu’elle chanterait ses apologies à l’amour et à la mélancolie. Ce jour-là, ses parents auraient eut toutes les bonnes raisons de la châtier. Mais elle fit un si grand succès qu’il n’en fut rien. Azalea en profita même pour imposer sa décision d’habiter désormais au Japon.
Azalea connaissait donc un grand succès. A dix-huit ans elle était passée de la variété anglaise à la pop japonaise en passant par le rock, la musique celtique et les chorales. Elle gagna beaucoup d’argent en posant pour des magazines féminins et devint, pendant un temps du moins, une idole. Mais ce rêve qui lui avait donné l’envie de vivre se brisa lorsque deux criminels parvinrent à pénétrer dans la résidence secondaire de la famille Hargreaves. Deux assassins qui n’hésitèrent pas un seul instant à tuer de sang froid les parents d’Azalea et de s’emparer de tout ce qui aurait pu avoir de la valeur.
Lorsque ce terrible drame se produisit, Azalea eut le malheur d’être présente. Les deux hommes avaient tenté de la violer, la menaçant d’un couteau, mais la jeune fille avait entretenu un tel désir de vivre qu’elle en était allée jusqu’à mordre et frapper ses agresseurs. Alors qu’elle avait tenté de leur échapper, l’un des hommes lui asséna une profonde entaille dans le dos. C’est ruisselant de sang et de sueur que la jeune femme dévala les rues de Kyoto en hurlant pour qu’on lui vienne en aide.
C’est sans doute pour cela que sa carrière prit fin. Elle avait traversé une profonde dépression et avait abandonné l’idée de continuer sa carrière de chanteuse sans l’appui de ses parents. Elle était terrorisée à l’idée que la célébrité puisse de nouveau lui apporter ce genre de problèmes. Elle en avait tant souffert qu’elle souhaita du plus profond de son être la mort de ses deux agresseurs, que la police avait condamné à trente ans de prison. Quel ne fut pas son soulagement lorsqu’elle apprit que « Kira » s’en était débarrassé. Elle savait que les méthodes de Kira étaient inhumaines, mais au fond d’elle, elle le ne le remerciait jamais assez d’avoir vengé ses parents et l’humiliation de la cicatrice qu’elle portait dans son dos.