Death Note
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Death Note

~ Ce monde est pourri, et les personnes qui le pourrissent devraient être annihilées afin de le purger ! ~
 
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 Céleste Gabrielle, Agent Double

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Céleste Gabrielle
Agent Double / Schizophrène
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Céleste Gabrielle


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Emploi : Agent du Vatican/FBI/Fanatique
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MessageSujet: Céleste Gabrielle, Agent Double   Céleste Gabrielle, Agent Double Icon_minitimeLun 8 Jan - 11:27

Nom : Céleste

Prénom : Gabrielle

Age : 24 ans

Surnom : Gaby, ou "Jeanne d'Arc" par ceux du Vatican, à cause de son enfance et parce qu'elle est française. Mais au fond, son surnom n'est pas si idiot que ça...ces voix dans sa tête...qui vous dit qu'elles se sont VRAIMENT arrêtées ?

Race: Humaine

Nationalité : Française

Métier : Officiellement agent du FBI. Officieusement agent du Vatican.

Langue(s) maîtrisée(s): Italien, français, anglais. Elle apprend le latin, grec, hébreu et un peu de japonais.

Caractère : Gabrielle est une femme assez ambiguë. A première vue, elle semble froide, mystérieuse, silencieuse et incroyablement calme. Son regard semble impénétrable, sa démarche est légère, ses mots sont peu nombreux, mais justes et tranchants. Pour ses supérieurs, elle est un pion parfait : docile, obéissante, ne s’attache à personne, à une résistance psychologique impressionnante et sait faire face à la mort. Elle n’éprouve pas de remords pour ceux qu’elle a du être contrainte d’abattre : il s’agissait de criminels qui avaient péchés, et sa mission salvatrice était de les punir. Son sang-froid est incomparable et sa volonté quasi-divine.

Pourtant Gabrielle est une femme passionnée. Elle croit en Dieu, et étudie avec ferveur les anciens écrits. Elle est en quelque sorte une fanatique qui a fait sienne la mission d’éradiquer le Mal qui corrompt la terre, quitte à devenir elle-même le Mal et se souiller les mains, avant de se donner la mort pour achever son idéal de purification.

Paradoxalement, Gabrielle est une femme ‘vertueuse’. Elle possède des valeurs et s’y tient fidèlement. Même si elle s’est donnée la mission d’éradiquer le Mal de ce monde, cela ne doit pas impliquer la vie des innocents. En d’autres termes, aussi froide et cruelle puisse-t-elle paraître, elle ne tuera jamais une personne qu’elle juge innocente juste parce que celle-ci tente de s’interposer entre elle et sa mission. Elle fera toujours preuve de calme et de patience pour protéger ceux qui le méritent, mais se montrera impitoyable avec les autres.

Gabrielle est également une ex-sociopathe. Victime dans son enfance d’une schizophrénie qui paraissait incurable, avec de très fortes hallucinations et des troubles de la personnalité violents, elle fut abandonnée par ses parents et enfermée dans un hôpital psychiatrique pendant six ans. Aujourd'hui, ses hallucinations ont presque entièrement disparues, mais ses actes sont encore guidés par la même foi qu'elle portait à Ankou. Disons qu'elle n'est pas entièrement guérie, mais comme elle n'en a pas conscience elle-même, cela ne semble pas se remarquer. Pour l'instant...

Trouver du travail lui fut particulièrement difficile, mais son internement lui permit plus que jamais d’étudier, et elle put trouver du travail dans la police. Même si son passé était lourd, l’ardeur qu’elle mettait à la tâche et la perfection avec laquelle elle menait ses enquêtes fit d’elle le pion idéal. Mais ce que ses employeurs ne savent pas, c’est qu’Ankou ne l’a jamais réellement abandonnée. Parfois, la nuit, dans son sommeil, les êtres sans visages reviennent la hanter. Parfois, ils lui murmurent des choses. Des choses étranges. Des choses vraies. Des choses qui ressemblaient à des ordres, et des ordres qui lui demandaient de les venger…

Physique : Gabrielle a un physique que l’on pourrait caractériser d’angélique. Son visage est pur, sans aucune imperfection, et le teint de sa peau est aussi blanc que la neige. Ses yeux sont d’un bleu océanique, glacial mais envoûtant, et semblent scintiller d’une lueur flamboyante sous de fins cils dorés. Ses cheveux sont châtains très clairs, mi-longs, et tombent épars de son front. Ses lèvres sont fines et rouges. Elle est assez grande, environ 1m70, et porte le plus souvent un uniforme de police noir. En tant que civil, elle adhère plutôt aux tailleurs noirs, ou aux robes « classes », toujours dans des couleurs sombres.

En tant que membre du Vatican, elle porte plutôt des habits rouges bordés d’or. Elle possède une croix en argent qu’elle n’enlève jamais.
Connaissant l’étendue de sa faute, et afin de ne pas s’égarer dans la voie qu’elle a choisi, elle pratique la flagellation. De ce fait, son dos est couvert de cicatrices faites au moyen de lanières de cuir.

Céleste Gabrielle, Agent Double Codegeassgirls08eq8

Histoire :

Chapitre I: Enfance

Céleste Gabrielle, Agent Double Cossette01vr0


Gabrielle est née dans une famille tout à fait banale, mais cependant très pieuse. Elle fut élevée dans la chrétienté et dans l’optique d’aimer ses prochains. Elle fut une adorable petite fille pleine d’entrain et de gaieté, souriante et joyeuse, calme et sereine. Elle passait son temps à dessiner et à écouter le chant des oiseaux, jusqu’à ce qu’elle entre à l’école primaire. Elève studieuse et brillante, elle fut bien vite rejetée par ses petits camarades, suscitant chez eux un sentiment de jalousie et de trahison. Bien vite, le joyeux petit monde lumineux de Gabrielle fut déchiré par la méchanceté des autres.

Devenue le souffre-douleur de sa classe, elle dut supporter la solitude, les moqueries et parfois même les coups ! Pourtant elle ne s’en plaignait jamais. Pour tromper ses parents, elle arborait son habituel sourire, espérant de tout cœur qu’ils ne remarqueraient pas les larmes qui perlaient ses yeux. Livrée à elle-même, Gabrielle tâcha tout d’abord de fuir ses camarades, priant Dieu chaque jour pour qu’elle puisse enfin trouver un ami. Mais rien n’y fit, et elle demeura l’éternelle marginale dont personne ne voulait. Blessée, Gabrielle s’enferma dans ses études, et n’adressa plus jamais la parole à ses camarades.

Son attitude fut bien vite remarquée par ses professeurs qui, inquiets, demandèrent à parler à ses parents. La famille Céleste, à présent au courant du mépris apparent que semblait afficher Gabrielle pour les autres, fut offusquée. Au lieu d’aider leur fille, ils choisirent de la punir. « Ce n’est pas la voie que nous t’avons appris à suivre. Si tu es incapable de t’intégrer dans la société, alors tu ne seras jamais une bonne enfant ! Tu seras punie tant que ton attitude ne changera pas ». L’attitude de Gabrielle ne changea jamais. A partir de ce jour, elle était devenue sociopathe, et sa brillante intelligence avait cessé d’être mise à l’épreuve par les tests incroyablement aisés de l’école. Ses parents, choqués, la privèrent de loisirs, espérant que leur fille finirait par leur obéir. Jamais Gabrielle ne se sentit si seule et si peu aimée.

C’est à l’aube de ses dix ans que Dieu répondit enfin à ses prières. Ses parents ne s’en rendirent pas compte, au début. Ils pensaient sincèrement que son attitude avait changée, qu’elle leur obéissait. Mais ce n’était pas à eux qu’elle obéissait. C’était à lui. Elle avait toujours ressenti le besoin de lui parler, d’être avec lui. Mais elle s’était bien vite rendue compte que « lui » n’était pas un cadeau… Lorsqu’elle était seule et déprimée, il apparaissait. Il la narguait. Il lui disait des choses horribles ! La première fois qu’elle avait remarqué sa présence, il s’était précipité sur elle en esquissant un sourire hideux. Elle avait étouffé un cri de peur et de surprise, et était restée inerte devant cet espèce d’être difforme. Il avait le dos courbé et ses bras pendaient le long de son corps. Son visage était fort marqué, ses cheveux étaient blancs et ses yeux globuleux d’un bleu très clair. Sa bouche semblait démesurée, très fine et pourtant très allongée, dessinant souvent de larges sourires empreints de cruauté. Son nom ? Gabrielle l’appelait son « ange » car il était son seul ami, descendu des cieux pour lui tenir compagnie. Mais l’être désirait qu’elle l’appelle Ankou.

Ankou fut donc à l’origine de sa déchéance. Il fut le point de départ de sa folie. A leur première rencontre, il s’était agité autour d’elle en faisant d’horribles grimaces avant de saisir un masque en bois effrayant qu’il plaça devant son visage.

« Ce n’est plus notre fille ! Tu n’as pas entendu ce qu’on nous a dit ? Gabrielle est sociopathe ! Pire encore : tu n’es jamais là pour le voir, mais cette enfant parle seule dans sa chambre ! Même la nuit ! Elle a des comportements bizarres ! Elle crie ou se cambre sans raisons apparentes ! Réagit un peu ! » Avait-il dit en prenant une voix féminine aigue et forte.

Ankou s’empara d’un autre masque, représentant cette fois le visage stoïque et froid d’un homme.

« Que veux-tu y faire ? Nous devrions la placer en pension, peut-être qu’ils lui trouveront une maladie mentale ou quelque chose comme ça. Au moins tu n’auras plus à t’en occuper… »

Gabrielle, reconnaissant la voix de ses parents, crut que son cœur était rongé par de l’acide. Prise de colère et les larmes aux yeux, elle s’empara du premier objet qu’il lui tomba sous la main – un réveil – et le lança de toutes ses forces sur Ankou.

« Tais-toi ! Arrête ! » Hurla-t-elle.

L’objet traversa le corps d’Ankou comme si l’être était immatériel. Il explosa d’un rire dément avant d’apparaître près de la jeune enfant qui sanglotait.

« Ils te détestent. Ils veulent se débarrasser de toi parce que tu n’es pas normale. Tu es inutile. Ta simple existence leur est insupportable. Se serait mieux, si tu mourrais. Tes parents n’auraient plus à perdre leur temps à s’occuper d’un cas désespéré comme toi… »

Gabrielle ne s’était jamais sentie aussi blessée et désespérée qu’en ce jour. Elle plaqua ses mains contre ses oreilles et ferma les yeux, des larmes ruisselant sur ses joues.

« Tais-toi ! Tais-toi ! C’est faux ! Tu dis des mensonges ! » Se mit-elle à hurler en se balançant d’avant en arrière.

« Qu’est-ce qui est faux ? » Souffla Ankou avec un large sourire satisfait.

A ces mots, la porte de la chambre de Gabrielle s’ouvrit avec fracas. Gabrielle ne put réaliser la situation. Elle vit ses parents la saisir et la traîner hors de la maison. Elle, elle avait à peine la force de marcher. On la guida dans une pièce qui ressemblait au cabinet d’un médecin et elle fut forcée de rester seule avec une dame étrangement gentille qui lui posait des tas de questions personnelles auxquelles Gabrielle ne parvenait pas à répondre. Ce petit manège dura plusieurs mois, jusqu’à ce que Gabrielle ne puisse plus supporter son isolement et sa différence. Un soir, alors que ses parents étaient couchés, elle ne put expliquer pourquoi, mais elle fondit en larmes.

Alors Ankou en profita, lui murmurant des paroles empoisonnées, lui assurant d’une voix douce que la souffrance s’arrêterait si elle mourrait. C’est la première fois qu’elle se sentit manipulée. Son corps ne répondait plus à ses désirs. Elle était devenue une marionnette, un pantin désarticulé qui se dirigeait malgré lui vers la cuisine. Pendant un court instant, elle crut sentir une chaleur agréable. Une lumière forte l’aveuglait tandis qu’elle se sentait projetée hors de son propre corps. Gabrielle ne sut jamais comment cela avait pu se produire. Tout ce dont elle se souvenait, c’est que lorsqu’elle reprit conscience et contrôle de son corps, elle était allongée sur le sol, baignant dans son sang, un couteau de cuisine à la main…

Conduite à temps à l’hôpital, elle fut miraculeusement sauvée. Le médecin adopta l’hypothèse d’une tentative de suicide classique. Gabrielle ne comprenait pas. Sans doute avait-elle était séduite par les ordres d’Ankou ? Peut-être était-ce lui qui l’avait forcée à se couper les veines ? Peut-être avait-il essayé de bien faire. Peut-être avait-il cherché à arrêter le cours de ses larmes et la souffrance ineffable qui rongeait son âme ? Au fond, peut-être que ç’aurait été mieux, si elle n’avait pas été sauvée ce jour-là. Peut-être que les choses n’auraient pas eut à s’empirer, et qu’elle aurait pu enfin jouir du silence tranquille de la mort…

Après avoir suivi une thérapie, elle fut admise au collège. Ankou ne l’avait jamais quitté, jouant avec ses masques pour lui rappeler au combien elle était haïe par ses parents et ses camarades de classe. Elle pensait que les choses changeraient, qu’elle serait acceptée au collège, mais elle se trompait. Les élèves furent bien plus cruels avec elle, et allèrent jusqu’à l’enfermer dans les toilettes. Prisonnière de sa cellule nauséabonde, Gabrielle céda pour la première fois à des pulsions de violence refoulées. Alors il y eut des rires…des rires sonores…puis des chuchotements qui allaient en s’intensifiant. Il y avait des voix aussi. Des voix féminines qui hurlaient ! Des ombres se dessinaient autour d’elle. Des ombres inhumaines, et des corps décharnés… Gabrielle se mit à hurler de toutes ses forces, prise d’une panique soudaine. A ses côtés, Ankou riait à gorge déployée.

« N’aie pas peur, ce ne sont que des morts ! » Répétait-il en ricanant.

Mais Gabrielle hurlait et hurlait jusqu’à ce que sa gorge lui brûle. Alors ses bourreaux finirent par revenir. Quatre élèves de sa classe. Trois garçons et une fille. La fille avait ouvert brusquement la porte et lui avait collé une baffe pour qu’elle cesse d’hurler. Puis, visiblement agacée par le comportement de sa victime, elle sortit un couteau de poche et le pointa vers Gabrielle.

« Allez, la pleurnicheuse, j’te laisse sortir, mais tu fais voir c’que t’as sur toi. Avec les notes que t’as tu peux qu’être une gosse de riche ! »


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MessageSujet: Re: Céleste Gabrielle, Agent Double   Céleste Gabrielle, Agent Double Icon_minitimeLun 8 Jan - 11:28

Les ombres s’étaient dissipées et les voix s’étaient tues. Seul Ankou restait près d’elle. Il avait cessé de rire et entourait ses épaules de ses mains gelées.

« C’est tout ce que tu mérites. Tu n’avais pas à être plus intelligente qu’eux. Tu es une sociopathe. C’est mal. Ils vont te tuer, tu sais ? Tu te souviens de l’hôpital ? Tu veux y retourner ? Tu sais, s’ils te tuaient maintenant, tu pourrais arrêter de faire souffrir tes parents, et les autres ne te feront plus de mal. » Lui chuchota Ankou.

« Je ne veux pas mourir » Gémit Gabrielle.

Sa camarade de classe se mit à ricaner, affichant un sourire triomphal en agitant le couteau sous le nez de sa petite victime. L’un des garçons empoigna alors son amie.

« C’est bon, arrête, on a pas besoin d’aller si loin ! » Lui reprocha-t-il.

« Oh mais si. C’est dans votre nature. Vous avez besoin de violence, de sang, de meurtres ! » Cria Ankou.

« C’est vrai… » Murmura Gabrielle dont les yeux se voilaient lentement.

« Qu’est-ce qui est vrai ? » S’écria la fille qui tentait de repousser son ami.

« Tu en as envie, n’est-ce pas ? Si tu ne le fais pas, c’est elle qui te tuera. Tu ne veux pas mourir, si ? Alors vas-y ! Tue-la ! Tue-la ! » Répétait Ankou avec exaltation.

Les mains d’Ankou glissèrent le long de son bras droit. Comme le jour de son suicide raté, elle se sentie poussée par une force mystérieuse à accomplir quelque chose qu’elle ne voulait pas accomplir. Elle ne sut combien de temps, mais son esprit semblait s’être détaché de son corps. Elle fut ramenée à la réalité par des cris d’horreur et des bruits de pas. Sa tête la faisait atrocement souffrir : des milliers de voix semblaient hurler ou rire. Une forte odeur cuivrée lui fit reprendre conscience. Quelque chose n’allait pas.

Elle était agenouillée sur le sol, les mains couvertes de sang. L’avait-elle encore fait ? Avait-elle tentée de se suicider encore une fois ? Non. Elle n’éprouvait plus aucune douleur. Au contraire. Elle se sentait bien. Elle avait assouvis ses désirs. Quels désirs ? Pourquoi était-elle couverte de sang ? Et le corps qui gisait devant elle… Il était maculé de sang et demeurait inerte. Le visage de l’être mort avait été lacéré par un objet tranchant, et ses vêtements étaient déchirés à plusieurs endroits. Qui avait bien pu faire cela ? Etait-ce… ?

« Tu ne t’es arrêtée qu’au treizième coup. Treize. Le chiffre de la corruption. Tes parents avaient raison de te haïr. Tu es à leurs yeux tout ce qu’ils craignent et méprisent ! » Souffla Ankou.

Gabrielle demeura immobile sur le sol. Elle observait le corps lacéré de sa victime. Alors qu’elle aurait du hurler de peur et s’effondrer en pleurant, elle restait indifférente. Un sourire satisfait étirait ses lèvres. C’était si simple… Il suffisait qu’elle souhaite quelque chose pour que cela arrive. Ankou réalisait le moindre de ses souhaits… Elle avait voulu se venger de la méchanceté des autres : Ankou avait exaucé son souhait. A partir de ce funeste jour, Gabrielle s’abandonna entièrement à sa folie. Consciente qu’elle n’avait nulle part où aller, elle s’enfuit de l’école. Plusieurs témoins la virent courir dans les rues, les habits teintés de sang, et lorsque l’on découvrit le cadavre d’une élève, Gabrielle fut activement recherchée par les autorités.

Gabrielle passa deux jours en liberté, cachée dans une des petites grottes du parc de la ville. Pendant ces deux jours, elle passa son temps à converser avec Ankou. Comme à son habitude, il mimait les réactions de ses proches, faisant prendre conscience à Gabrielle que personne ne se préoccupait de son sort, que ses parents ne l’aimaient pas, qu’elle ne représentait rien d’autre qu’une bête sauvage à capturer… Et puis il y avait les autres. Depuis le jour du meurtre, Gabrielle entendait d’autres voix. Elle voyait des êtres étranges, au corps décharné, parfois brûlé, ou ruisselant de sang. Ils ne parlaient pas. Ils se contentaient de la suivre ou de la regarder. Ankou disait qu’il s’agissait « des morts ». Gabrielle ne comprenait pas. Peut-être était-ce parce qu’elle avait faillit mourir une fois… Quoi qu’il en soit, elle se détacha définitivement du monde des vivants, n’acceptant que la compagnie d’Ankou et de ces ombres mystérieuses…

Peu de temps après, des policiers l’emmenèrent de force au poste de police. On lui posa de multiples questions, on lui montra des photos, on tenta de lui expliquer la gravité de ses actes. Mais Gabrielle s’était enfermée dans un mutisme désespérant. Dépassée par la folie de l’enfant, la police décida, avec l’accord des parents, de la faire interner à l’hôpital psychiatrique. Le directeur accepta son dossier et Gabrielle fut internée à l’âge de douze ans.


Chapitre II – Le miracle

Céleste Gabrielle, Agent Double 95ec1


Dix huit ans. C’est à cet âge qu’on la libéra enfin. Après l’avoir gavée de médicaments jusqu’à la réduire à l’état de légume, ils avaient conclu que la jeune fille avait appris à vivre en société, et qu’elle n’était plus un danger pour personne. Elle fut néanmoins suivie et sous médicaments jusqu’à ce qu’elle trouve un métier dans la police. Elle commença donc sa carrière et renoua des liens avec la société. Elle se passionna pour l’art, en particulier l’architecture et la peinture, qui firent d’elle une des plus grandes adeptes des bibliothèques et des cathédrales. Elle s’enfermait dans des livres relatant les tableaux de Michel-Ange et s’éclipsait pour écouter avec passion le pianiste du quartier qui faisait jouer ses mains sur les touches de l’orgue de l’église du coin…

Elle prit des cours d’italien, de grec et de latin en option, puis acheta un appartement dès qu’elle put. Le jour vint où elle put réaliser son rêve, et elle partit pour un long voyage en Italie. Jours et nuits elle déambulait dans les rues de la plus belle ville du monde, visitant les moindres recoins de Rome, pour finir sa course entre les murs du Vatican. Elle ne sut combien de temps elle resta à admirer les tableaux. Autour d’elle, les gens se pressaient, soufflaient, poussaient des cris étouffés d’admiration, puis repartaient aussitôt. Mais pas elle. Elle était restée des heures durant devant l’un des tableaux de Michel-ange. Une larme avait coulé sur sa joue ce jour-là. Elle comprenait enfin. Elle ne pouvait pas quitter ce lieu. C’était ici que son cœur appartenait. C’était ici que son âme demeurerait…

Lorsqu’elle revint, elle n’était plus la même. Son seul réel désir était de « rendre la justice divine ». Son ardeur et son sens prononcé pour l’ordre et la morale fit d’elle une policière remarquable. Elle fut rapidement remarquée, car sa foi lui donnait des ailes, et elle ne tremblait pas face au danger. Une telle personne était une potentielle machine de guerre aux yeux de la police secrète. C’est donc ainsi qu’elle fut contactée par les services secrets français, puis plus tard par le FBI, et qu’elle partit vivre en Amérique alors qu’elle avait à peine 22 ans.

Obéissante, sans attache, psychologiquement forte, sans peur, sans remords, capable de tuer pour la justice et pour le pays béni de Dieu. Elle était un parfait pion pour le FBI. Et elle en était consciente. Elle était prête à se laisser manipuler par la « Justice » afin de montrer au monde que les fidèles de Dieu étaient forts, et qu’ils servaient la justice mieux que quiconque. Si son seul défaut était d’être une femme, et de n’avoir pas une condition physique aussi endurante que celle d’un homme, elle le compensait largement par sa force psychologique et son habilité au tir. Après avoir rempli avec succès ses premières missions, elle fut rapidement repérée par ses supérieurs. Elle était promise à une brillante carrière si elle continuait à obéir avec autant de docilité.

Céleste Gabrielle, Agent Double Avatarkalenga2

Un jour, Gabrielle reçut un ordre de mission assez particulier de ses supérieurs. Elle avait pour ordre de coincer un évadé de prison particulièrement malin et dangereux avec l’aide de son nouvel équipier : John R., une nouvelle recrue, assez jeune et manquant cruellement d’assurance. Sa mission les entraînèrent tous deux dans une chasse à l’homme particulièrement réfléchie. Après plusieurs jours de traque, les deux agents finirent par retrouver l’évadé dans une zone particulièrement déserte, aux abords d’une route bordée de petits bois. Gabrielle n’hésita pas un seul instant à sortir son arme et à la pointer sur l’homme en question.

« Zacks Ravenhelm, vous êtes en état d’arrestation. A genoux, les mains en l’air, au moindre geste je vous descends. »

L’assurance de la jeune femme eut de quoi troubler à la fois l’évadé et son propre coéquipier qui ne comprenait absolument pas ce qu’elle était en train de faire. Zacks tira aussitôt une arme à feu de sa ceinture et la pointa sur John. Un fin sourire étira les lèvres de Gabrielle tandis que son doigt pressa la détente. Tandis que le coup de feu partait, un sentiment de satisfaction coupable et de justice accomplie explosa en elle, faisant vibrer chaque fibre de son être. Elle crut, pendant un court instant, que c’était l’être immatériel de son enfance qui avait appuyé sur cette détente, et non elle. Elle crut sentir la chaleur de sa peau sur la sienne, sa main posée sur la sienne, son index pressant la détente avec le sien, son souffle froid caressant sa nuque…

La balle alla se loger en plein dans le crâne de l’évadé, laissant un petit trou sanglant sur son front. Son corps chancela un instant, avant de s’écrouler définitivement. Gabrielle abaissa son arme et regarda froidement le cadavre de sa victime avant de saisir son téléphone portable.

John semblait encore sous le choc. Il avait les yeux écarquillés, fixés sur le cadavre de l’homme qui l’avait menacé précédemment. Il n’avait pas réalisé, pendant une fraction de secondes, qu’il aurait pu être étendu à sa place si Gabrielle n’avait tiré avant. Pourtant il était écoeuré. Il ne comprenait pas pourquoi. Il ne réalisait pas à quel point le sang-froid de cette femme était terrifiant, ni qu’elle avait tout fait pour que Zacks ne soit pas capturé, mais bel et bien abattu…

« Monsieur, nous avons retrouvé Zacks Ravenhelm. »

La voix de Gabrielle avait tiré John de son état de choc. Bien qu’il ne parvenait pas encore à réaliser ce qu’il s’était passé, il se contenta de contempler sa coéquipière avec un air mi-admiratif mi-choqué.

« Bien, où est-il ? »

« Il est mort, monsieur. »

« Mort ?! Vous l’avez tué ? »

« Oui, monsieur. Il menaçait mon collègue avec un Colt. Si je n’avais pas tiré, il serait mort »

« Bon sang ! Votre incompétence me déçoit beaucoup ! Je vous ai envoyé pour le capturer, pas pour l’abattre ! Au prochain coup, je vous renvoie ! »

« Je suis navrée, peut-être aurai-je du laisser John se faire descendre... »

« Vous auriez simplement du vous arranger pour qu’il ne soit pas en danger ! »

« Vous avez raison, cela ne se reproduira plus. »

« Passez-moi John »

« Je suis navrée, mais je crains qu’il ne puisse actuellement pas vous parler. Il est quelque peu… choqué. »

« Choqué ? Mais c’est vous qui avez tiré ! »

« Mais c’est lui qui a failli mourir… »

« Très bien, j’attends vos rapports. Gabrielle j’ai placé beaucoup d’espoirs en vous, tachez de ne plus faire d’erreurs, ou je vous renvoie d'où vous venez. »

« Oui, Monsieur »

Gabrielle raccrocha avec un air détaché. Cet imbécile ne comprenait rien à rien. Cette mission ne pouvait pas s’achever autrement. La vraie justice avait été rendue. Elle avait suivie le chemin tracé par Dieu, le chemin de Kira… Elle s’approcha alors du corps et s’agenouilla. Elle fit un signe de croix au-dessus du cadavre et récita quelques paroles demandant le pardon pour l’acte atroce qu’elle avait commis. Même si elle l’avait fait pour rendre justice, tuer était un péché. Elle devrait expier sa faute par la douleur et mendier le pardon de Dieu pour avoir versé le sang impur d’un hérétique.

Ceci fait, elle adressa un sourire chaleureux à John et essaya de le réconforter, agissant avec tendresse et compassion. Elle venait d’accomplir sa première mission au nom de Kira. Sa première mission en tant que prophète de la justice divine sur terre. Mais les choses ne devaient pas s’arrêter là. Elle devait continuer sa chasse aux hérétiques. Elle devait égaler Kira. Accomplir quelque chose de grand, quelque chose d’admirable, quelque chose que les infidèles craindront et qui montrera à l’humanité la grandeur de Dieu…


Dernière édition par le Mer 21 Fév - 11:59, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: Céleste Gabrielle, Agent Double   Céleste Gabrielle, Agent Double Icon_minitimeLun 8 Jan - 11:38

Chapitre III : Le Vatican

Céleste Gabrielle, Agent Double Sanstitre117wpef3


A l’âge de 23 ans, Gabrielle entreprit un nouveau voyage en Italie. C’est là qu’elle commença à tenir un journal, qu’elle cacha de façon à ce que personne ne puisse le trouver, pas même la police. Le journal paraissait sans grande importance au début. Mais dans celui-ci, elle relatait les évènements de son voyage à Rome de la manière suivante :

« Voilà. C’est comme ça que ça a commencé. J’étais schizophrène, et je me suis retrouvée flic. Avec les évènements, je pensais vraiment que Kira était l’archange Mikaël, et qu’il fallait que je le suive dans sa mission salvatrice de l’humanité. Je pensais que c’était ce qu’ils voulaient… J’ai commencé à tuer un par un les criminels qu’on me chargeait d’attraper, jusqu’à ce qu’on me mette en détention et qu’on menace de me virer. On m’a demandé de prendre des vacances, et c’est ce que j’ai fais. Je suis partie à Rome. Un mois. Et j’y suis retournée. Encore et encore. Vous ne voyez pas de quoi je parle ? Bien sûr que vous savez…

Là-bas, alors que j’admirais les tableaux, un homme d’église est venu vers moi. Il m’a parlé en italien. Il m’a dit : « Alors que nous pensions venir à vous, c’est vous qui venez à nous ». Je suis restée coi, à le regarder bêtement sans comprendre. Alors il m’a empoignée fortement, du moins pour son âge, il était vieux, la soixantaine, et il m’a traînée dans les couloirs du Vatican avant de me pousser dans une galerie privée, puis de m’enfermer dans un bureau privé avec quelques autres vieux du même âge. Au début je pensais qu’il s’agissait d’un rapt, et que ces vieux étaient des pervers. Mais en voyant l’endroit où je me trouvais, et les habits que portaient ces hommes, j’ai eu un choc. Je crois que je me suis mise à genoux, ou quelque chose comme ça. Je ne me souviens plus très bien. Tout ceci était si improbable à mes yeux…

On m’a prié de m’asseoir dans un fauteuil et on m’a tendu des photos. Je les ai regardé longuement, mon visage pâlissant au fur et à mesure que je voyais les cadavres de ceux que j’avais abattu au nom de Kira. Alors que je reposais les photos, les hommes de foi se sont lancés dans un véritable interrogatoire où j’ai fini par leur avouer mes crimes, tout en les justifiant au nom de Kira, au nom de la justice divine ! A ces mots, l’un d’eux m’a giflée, tout en me disant que cette douleur n’était rien face à ce que l’Inquisition m’aurait fait subir pour ma stupidité monumentale. Pendant dix bonnes minutes, ils se sont mis à se disputer sur l’ampleur de ma bêtise, puis ils m’ont demandé de me repentir si je ne voulais pas être excommuniée.

J’ai pleuré. Oui je l’avoue. J’étais terrifiée. Je ne comprenais pas ma faute. J’étais persuadée d’avoir bien agi, d’avoir commencé à bâtir quelque chose de solide pour les fidèles de Dieu. Au lieu de cela, on me blâmait, on m’injuriait, on me flagellait moralement. Je les ai supplié de m’expliquer, jurant que je ferai tout pour revenir dans le chemin de Dieu. C’est ce qu’ils voulaient entendre. C’est ce pourquoi j’étais ici. C’est parce que ma foi était inébranlable. Parce que j’étais celle qu’il leur fallait. Un pion de plus sur leur échiquier. Non contents de m’avoir fait pleurer, et de m’avoir terrorisée avec leurs récits de l’Enfer qui m’attendait pour mes odieux péchés, ils ont pris un malin plaisir à me détruire ensuite.

Ils m’ont baladé plusieurs heures dans des appartements secrets du Vatican tout en m’expliquant qu’ils voulaient profiter de mon honorable métier dans la police secrète et de mes relations en France comme aux Etats-Unis, et ce afin d’accomplir la véritable justice, car en tant que femme on ne pouvait que me pardonner d’avoir été aussi aveugle et de m’être totalement plantée de voie. C’est comme cette histoire du péché originel : ‘faut pardonner aux femmes, elles sont trop stupides pour savoir ce qu’elles font. Du moins, c’est l’impression qu’ils me donnaient… Bref, après être passée de mains en mains, de discours en discours, de bureaux en bureaux, on m’a enfin fait comprendre la raison de ma venue, ou plutôt de ma séquestration…

Kira n’était pas Dieu. Kira n’était pas l’archange Michael. Kira n’était pas un ange du tout. C’était Samaël. C’était le Diable. C’était le Mal. Bref, on m’a bien fait comprendre que je m’étais plantée sur toute la ligne, et qu’il fallait pas les prendre pour des idiots eux, puisqu’ils avaient tout compris et pas moi… Je me suis sentie vraiment mal. Au fond, peut-être que j’avais tort. Peut-être que j’avais tué tous ces criminels, aveuglée par d’anciennes illusions du passé… Cette pensée m’effleura l’esprit, puis elle vint briser jusqu’à la moindre de mes convictions religieuses lorsqu’un homme du Vatican me démontra que Kira ne pouvait être que le Mal, et que ce Mal devait être absolument contré ou éradiqué par des autorités compétentes : c’est-à-dire eux, la Cellule du Vatican, l’espèce de police secrète des moines… Enfin, au début, je ne le prenais pas de manière aussi détachée. J’ai mis un temps fou à réaliser ma situation, et celle du monde. J’ai été idiote. Pour expier mes péchés, on m’a conseillé la flagellation. C’était comme du temps de l’Inquisition. Il fallait souffrir pour être pardonné…

Alors ils sont venus à moi. Après m’avoir réduite à l’état de légume, trop choquée de me prendre la réalité en pleine face, ils me proposaient un boulot. Une sorte de pacte avec le Vatican qui me donnait le droit de violer les informations de la police secrète afin de faire progresser l’enquête personnelle des chefs religieux concernant Kira. L’idée était bonne. Le FBI ne prenait pas cette affaire assez au sérieux, persuadé que Kira avait disparu depuis bien longtemps. Je rêvais de pouvoir reprendre l’enquête moi-même, et de faire face à Kira, au Mal. C’était ma façon à moi de prouver que je voulais être pardonnée. Ou peut-être que j’avais besoin d’agir en martyr, de me sauver de ma condition de femme. Au fond, que se soit pour ou contre Kira, mes actes ne témoignaient-ils pas d’une envie de le rencontrer ?

Convaincue que Kira était alors mon ennemi, j’acceptai de devenir agent du Vatican. J’intégrais le service des renseignements et j’obéissais docilement à mes patrons, celui du FBI et ceux du Vatican. J’ai toujours été douée pour paraître docile et obéissante, et ni le FBI ni le Vatican n’aurait pu douter de ma fidélité. J’ai toujours été méfiante vis-à-vis des pouvoirs terrestres, et je n’avais de comptes qu’à rendre à Dieu…et à lui... Alors j’ai adopté la flagellation, priant pour que mes péchés soient pardonnés, et que le chemin que je suivais cette fois me mènerait sur les sentiers de la Justice. Je devais retrouver Kira coûte que coûte. C’est ainsi que mon enquête me mena au Japon, là où j’ai découvert que l’Interpol avait ouvert une enquête concernant Kira. C’était là-bas que je devais me diriger pour le moment, et c’est la raison pour laquelle je devais commencer à m’initier aux langues…et à l’espionnage…
»

Famille/ennemis/amis : Gabrielle n’a aucune attache. Elle a coupé tout contact avec sa famille depuis qu’elle est agent du FBI. Elle n’a pas d’amis, juste des collègues. Elle s’interdit toute relation amoureuse, considérant que son amour se doit de n’être destiné qu’à Dieu exclusivement. Elle pense qu’Ankou, son « ami » imaginaire, n’a pas totalement disparu, et il lui arrive parfois de revoir « les morts » qu’elle voyait dans son enfance, mais c’est une chose qu’elle tient secrète, et qu'elle souhaite oublier. Même s'il y a des choses qu'on ne peut oublier, et qui finissent par s'imposer d'elles-mêmes...

Arme(s) possédée(s) : Un pistolet semi-automatique Walther P22
Céleste Gabrielle, Agent Double P22_Target_5_B_sm

Objet(s) possédé(s): Porte-menottes, quelques cartouches .22 long rifle pour son P22, un couteau SPYDERCO glissé dans sa ceinture, au cas où… Ha, et une croix en argent, aussi. Très important, la croix !

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