Death Note ~ Ce monde est pourri, et les personnes qui le pourrissent devraient être annihilées afin de le purger ! ~ |
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| Un colis pour la police | |
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Kintaro Shindara Confectionneur de Poupées
Nombre de messages : 28 Nationalité : Japonaise Emploi : Psychopathe marionnettiste thanatopracteur Date d'inscription : 09/11/2006
| Sujet: Un colis pour la police Mar 14 Nov - 3:52 | |
| Lorsque Yumei ouvrit les yeux, elle était étendue sur le sol froid. Son regard balaya l’obscurité, tandis que sa vision peu à peu s’accommodait à la pénombre. Une faible lueur attira son attention. Une flamme dansait dans l’obscurité. Sa lumière n’éclairait que les murs de pierre alentours sur lesquels se dessinaient des ombres terrifiantes. Yumei voulut s’approcher de cette lueur, ressentir sa chaleur, profiter du pouvoir qu’elle avait de balayer l’ombre. Mais ses membres gelés refusaient de lui obéir ! Elle voulut se relever, fit maints efforts dans ce but, tenta vainement de ramper, mais rien n’y fit. Elle était entièrement paralysée. La crainte commençait à envahir son esprit. Elle ne ressentait ni la lourdeur des chaînes ni l’entrave d’une corde. Mais si elle n’était attachée, alors pourquoi ne pouvait-elle bouger ? Elle essaya de crier, mais ses lèvres refusèrent de bouger. C’était comme si elle n’était plus qu’une âme prisonnière d’un corps mort. Comme si tout ce qu’elle pouvait faire n’était que d’assister à sa propre agonie. Elle attendit. Et le temps qu’elle passa là à écouter le silence pesant qui régnait en ces lieux lui parut être une éternité. Puis il y eut un bruit. Des pas. Des claquements qui se rapprochaient, semblant provenir d’une pièce à l’étage. Alors une lumière tamisée inonda la salle, aveuglant subitement Yumei qui ne parvint même pas à baisser les paupières. Tout ce qu’elle pouvait faire, c’était écouter les déplacements de cette personne tandis que son cœur martelait inexorablement sa poitrine. Elle sentait sa respiration s’accélérer, bien qu’elle avait du mal à respirer. Elle souhaitait plus que tout que cet absurde cauchemar s’estompe. Qu’elle se réveille dans son lit. Qu’elle n’ait jamais eut à comprendre ce qu’elle faisait ici. Le visage d’un homme entra dans son champ de vision. Un japonais. Il avait des traits fins, et des cheveux soyeux. Mais son regard était empreint de folie, et son sourire moqueur ne faisait que renforcer les craintes de la jeune femme. Alors elle se souvint. Elle se souvint de cette soirée qu’elle avait passée en sa compagnie. Il s’était présenté sous le nom de Koshiro, et ils avaient passé une agréable soirée dans un restaurant de Tokyo. A partir de cet instant, elle n’avait plus aucun souvenir de ce qu’il avait pu se produire. Mais ce Koshiro…était-il possible qu’il l’ait enlevé ? Mais en ce cas…que s’était-il passé ? Que lui avait-il fait ? Ou plutôt, qu’est-ce qu’il allait lui faire ?! Elle ne mit pas longtemps à le deviner. Le jeune homme s’était paisiblement assis à côté d’elle, une seringue à la main, la regardant tendrement. « Ne t’inquiète pas Yumei. Je suis vraiment navré mais, jusqu’ici, les filles que je n’ai pas paralysées ont toujours eut un comportement très agressif avec moi. Tu comprends, comme je ne pouvais plus les laisser partir, j’ai été obligée de les abimer un peu. Malheureusement je ne peux plus me permettre de laisser la moindre imperfection sur mes œuvres, tu comprends ? Alors tu vois, je pense qu’il est tout à fait légitime de t’avoir empoisonnée au curare. » Il marqua une pause, affichant un sourire sadique, s’assurant que le regard de la jeune femme témoignait d’un désespoir et d’une peur suffisamment profonde pour qu’il puisse continuer son petit jeu. « Je ne pense pas que tu m’en voudras. Je sais ô combien les femmes comme toi tiennent à leur beauté, et je ne voulais surtout pas te manquer de respect en te charcutant comme le ferait les brutes qui se font passer pour des criminels. » Il joua quelques instants avec sa seringue avant de se pencher au-dessus de Yumei. Sa voix se fit plus douce : « Rassure-toi, d’ici quelques minutes, tu ne pourras plus respirer, et ensuite, je t’offrirai la plus belle des mort. Tu vois, je suis quelqu’un d’extrêmement attentionné. N’as-tu pas dit que tu voulais devenir célèbre ? Je vais te donner cette chance : tu vas faire partie de ma superbe collection… » Il eut un rire sonore avant de se redresser, contemplant la jeune femme dont le regard témoignait de sa souffrance. Il ne détourna pas une seule fois son regard, attendant que la dernière étincelle de vie se soit éteinte dans les yeux de sa pauvre victime. Ceci fait, il prit son pouls, s’assurant qu’elle était enfin morte, et s’affaira à sa tâche. Il la déshabilla, la lava, puis lui injecta divers produits antiseptiques et formaldéhydes avant de passer à l’étape la plus délicate : maquillage et habillage. Il y passa toute la nuit, et s’arrangea pour que, le lendemain, on retrouve son chef d’œuvre en plein centre ville de Tokyo. La jeune femme fut déposée sur le banc d’un parc. Elle portait une magnifique robe d’époque victorienne, garnie de rubans de soie, de froufrous et de dentelle. Ses longs cheveux acajou avaient été soigneusement lissés et peignés. Son visage avait été maquillé : teint pâle, yeux soulignés de noir, rouge à lèvre vif. Elle portait dans ses cheveux des petits rubans noirs, et autour de son cou, une chaîne d’argent était reliée à une petite enveloppe rouge parfumée à la rose. Dans l’enveloppe, il y avait une petite carte où les mots suivant avaient été imprimés en écriture gothique : - Citation :
- Si vous me trouvez, amenez-moi au commissariat le plus proche s’il vous plait. Je vous remercie.
La jeune femme, bien qu’elle allait sans doute éveiller l’attention, semblait parfaitement vivante. Ses yeux étaient grands ouverts et semblaient inlassablement fixés à l’horizon. Encore une nouvelle victime du thanatopracteur, diront-ils… | |
| | | Lady Dei Invité
| Sujet: Re: Un colis pour la police Dim 3 Déc - 12:39 | |
| [Je solicite L à nous montrer ce qu'il sait faire ] Tokyo. 8h00 du matin. Un coup de fil avait retentit au commissariat. Akemi, jeune femme d’environ 28 ans, avait décroché et répondu à l’appel d’une vieille dame paniquée qui bredouillait des bribes de phrases incompréhensibles. Après lui avoir fait répéter calmement une dizaine de fois ce qui la troublait autant, la jeune inspectrice comprit qu’il s’agissait d’un nouveau meurtre… « Ningyou no Shu » avait encore frappé. Sans perdre une minute de plus, la police locale s’était précipitée sur les lieux du crime. Akemi avait prit les devants : cela faisait bien trop longtemps qu’elle traquait ce tueur en série, et elle espérait à chaque nouvelle victime trouver l’indice qui démasquera ce fou sanguinaire. Lorsqu’Akemi arriva, la vieille dame qui avait appelé se précipita vers elle, toujours aussi nerveuse et horrifiée. Elle lui expliqua comment elle avait trouvé le corps de manière si désordonnée qu’Akemi s’efforça d’en retenir le principal : promenade matinale à 7h30 du matin, personne aux alentours, a vu une jeune femme sur un banc, les yeux grands ouverts, s’est approchée d’elle pour lui demander ce qu’elle faisait là, en plein hiver, avec une robe aussi légère, s’est inquiétée du silence de la jeune femme, a remarqué la lettre… La lettre ? Quelle lettre ?! Tandis que la police éloignait les badauds et les journalistes qui n’avaient pas perdu une seule seconde de leur temps, Akemi s’était précipitée vers le corps, poussant quiconque osait se mettre sur son passage. Elle fit signe à un collègue de s’occuper de la vieille dame et s’immobilisa devant la nouvelle victime. Akemi la contempla longuement. Elle en venait presque à jalouser la beauté de cette morte, tandis qu’un feu rageur brûlait en elle. Pauvre chose. Quelle torture avait-elle pu subir pour devenir cette reine endormie, abandonnée sur un banc comme un simple objet. La jeune inspectrice soupira avant d’enfiler des gants. Elle observa longuement les alentours, cherchant le moindre indice, sachant bien que c’était en vain. Puis elle s’attarda sur cette fameuse lettre. La vieille dame l’avait reposée sur le banc avant d’appeler… Elle lut rapidement les quelques mots qui y étaient inscrits. Une telle arrogance… Cette lettre n’était rien d’autre qu’une provocation ! Le tueur les mettait au défi… Non seulement il se permettait de massacrer ces jeunes filles, mais maintenant, il souhaitait ridiculiser la police… Cette fois, c’était trop… « Même directives. Examinez le corps en détails, et envoyez-moi le rapport dès que possible. Analysez la lettre aussi, on ne sait jamais. Bien que je doute qu’il soit assez stupide pour y laisser ses empreintes… Tâchez de trouver l’identité de cette jeune femme et prévenez sa famille. Interrogez les parents, que l’on puisse deviner l’heure à laquelle cette pauvre fille a été assassinée. » Ordonna-t-elle à l’un de ses collègues. Ils s’exécutèrent. Le soir même, Akemi eut les résultats de ses recherches : toujours aucun indice, toujours aucun suspect. Assise à son bureau, le rapport entre les mains, la jeune inspectrice inspira profondément avant de saisir son téléphone portable. Cette fois, il était allé trop loin. Si la police japonaise était incapable d’arrêter ce cinglé, quelqu’un d’autre devait s’en charger… S’assurant que personne ne la dérangerait, fermant la porte de son bureau à clé, la jeune femme composa un numéro et attendit patiemment, une lueur de haine et de douleur brillant dans ses yeux. ********* Angleterre, le même jour. Azalea était paisiblement affalée dans un canapé. C’était dimanche. Jour de congé. Ni repassage, ni lavage, ni cuisine à faire. Juste dormir et regarder des séries stupides à la télévision. Et pourtant, bien qu’elle appréciait avoir un peu de temps pour se reposer, dès qu’elle était loin de L et de toutes ces enquêtes sordides, elle s’ennuyait à mourir. Blasée, elle éteignit la télévision et se mit en tête d’aller faire du thé, mais son téléphone portable se mit à vibrer. Enthousiasmée à l’idée que l’un de ses patrons ne lui donnent une nouvelle « mission », la jeune femme décrocha aussitôt. « Allo ? » « Deis, ici Tsukiyo Akemi, de Tokyo. Puis-je vous parler ? » Dit une jeune femme en parlant japonais. Azalea resta un court instant silencieuse. Akemi, la jeune femme qui avait autrefois assuré sa protection lors de sa tournée au Japon, lorsqu’elle était chanteuse. Aujourd’hui, elle travaillait pour la police japonaise, et en partie pour la SPK. « Il n’y a aucun danger ici. Vous pouvez parler, Akemi » Répondit Azalea en japonais. « Avez-vous déjà entendu parler du Maître des Poupées ? Je travaille en ce moment sur l’affaire. La police japonaise est débordée. Les meurtres n’ayant lieu qu’au Japon, faire appel à l’Interpol serait inutile. Je ne supporte plus de laisser ce fou faire ce qu’il veut ici. Deis, s’il vous plait, essayez de convaincre L de nous aider, indirectement ou non ! » La voix suppliante de la jeune femme troubla Azalea. Presque aussitôt, la jeune nurse se leva et se dirigea vers son bureau, allumant son ordinateur portable. « Transmettez-moi les rapports, je vais voir ce que je peux faire.» « Très bien. Merci beaucoup, Deis. » « Je vous rappelle si j’ai du nouveau. Faites attention à vous Akemi. » Azalea éteignit son portable et attendit quelques minutes. Nouveaux messages. La jeune femme cliqua pour ouvrir et examina les dossiers en détails. Après quelques heures, un fin sourire étira ses lèvres. Un tueur atypique, cela ne faisait aucun doute. Une affaire comme celle-ci allait très certainement plaire à L. Quoi que…. Vu son caractère… Bon, au travail ! Elle allait devoir prouver qu’elle n’était pas si « inutile » que ça. Prenant son courage à deux mains, elle transmit les rapports à L avec une note personnelle regroupant les informations qui lui avaient semblées être les plus importantes : - Citation :
- « Crimes ayant débuté le 18 novembre 20**. Aucun suspect potentiel. Tueur en série surnommé « Ningyou no Shu » (Maître des Poupées), ou « Shi » (la Mort). Tous les crimes ont eut lieu à Tokyo. Les victimes sont toutes des femmes de 16 à 26 ans, toutes ayant un certain charme et ne dépassant pas les 60 kilos. La date exacte de leur mort n’a pas pu être trouvée, car les corps contenaient des produits antiseptiques utilisés pour la conservation des corps. Selon les témoignages des parents des victimes concernant la disparition de leur fille, les crimes auraient tous eut lieu dans la soirée.
Le tueur a exercé sur elles un travail minutieux de thanatopracteur et leur a fait revêtir des costumes d’époques. Chacune des femmes portaient des costumes et du maquillage différent. Les produits et les tissus utilisés sont courants. Aucun indice n’a été retrouvé jusqu’alors. Les victimes sont actuellement au nombre de sept, toutes ayant été retrouvées le matin dans des lieux publics. La dernière victime portait une lettre parfumée achetée en grande surface contenant quelques mots imprimés : « Si vous me trouvez, amenez-moi au commissariat le plus proche s’il vous plait. Je vous remercie. ».
L’inspectrice Tsukiyo Akemi a solicité secrètement votre aide afin de résoudre cette enquête. Ci-joint son dossier, au cas où vous voudriez la contacter, ainsi que les rapports de la police japonaise et les dossiers des victimes… Vous pourrez remarquer que toutes les victimes ont eut la nuque brisée, exceptée la dernière, qui a été empoisonnée au curare.» Son propre rapport terminé et envoyé, Azalea se sentit satisfaite. Elle laissa son ordinateur et son portable allumés et alla se faire chauffer un peu d'eau pour son thé. Il était tard, et elle pouvait voir la lune briller dans le ciel étoilé par de-là sa fenêtre. Elle resta un long moment à observer le ciel, une tasse de thé chaud à la main, pensive. *L-sama...ne me tenez pas à l'écart, s'il vous plait... J'aimerai vraiment faire partie de l'enquête, cette fois...Je sais qu'il est tard, que c'est dimanche, que demain je dois être à l'orphelinat...mais s'il vous plait, contactez-moi...* Pensait-elle en jetant des regards emplis d'espoir sur son téléphone portable. |
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